mardi 2 juin 2015

(201,429) « Il n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants...» /

Bonjour!
Mercredi 3 juin 2015


Voici la Parole de Dieu pour cette journée...

(Mc 12,18-27): Des sadducéens -ceux qui affirment qu'il n'y a pas de résurrection- viennent trouver Jésus, et ils l'interrogeaient: «Maître, Moïse nous a donné cette loi: Si un homme a un frère qui meurt en laissant une femme, mais aucun enfant, qu'il épouse la veuve pour donner une descendance à son frère. Il y avait sept frères; le premier se maria, et mourut sans laisser de descendance. Le deuxième épousa la veuve, et mourut sans laisser de descendance. Le troisième pareillement. Et aucun des sept ne laissa de descendance. Et finalement, la femme mourut aussi. A la résurrection, quand ils ressusciteront, de qui sera-t-elle l'épouse, puisque les sept l'ont eue pour femme?».

Jésus leur dit: «N'êtes-vous pas dans l'erreur, en méconnaissant les Écritures, et la puissance de Dieu? Lorsqu'on ressuscite d'entre les morts, on ne se marie pas, mais on est comme les anges dans les cieux. Quant à dire que les morts doivent ressusciter, n'avez-vous pas lu dans le livre de Moïse, au récit du buisson ardent, comment Dieu lui a dit: Moi, je suis le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, le Dieu de Jacob? Il n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Vous êtes complètement dans l'erreur».
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Pour notre réflexion... 
1. Après la question sur l’impôt dû à César, voici que des sadducéens viennent encore interroger Jésus, sur un thème qu’ils connaissaient bien, puisque leur position sur le sujet les différenciait des autres : la résurrection, qu’ils niaient. Ils expliquent un de leurs arguments contre la résurrection. Si Moïse a permis qu’une veuve se remarie, c’est qu’il n’y a pas de résurrection, sinon cela poserait des problèmes insolubles, comme le montre leur exemple. Jésus leur répond alors que leur argument n’est pas valable, car les liens du mariage ne subsistent pas après la résurrection, ils disparaissent avec la mort.

2. Jésus leur donne aussi un argument en faveur de la résurrection, en citant ce passage de l’Écriture où Dieu affirme qu’il est le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob. Or Dieu est le Dieu des vivants. C’est donc qu’après la mort les hommes ne disparaissent pas complètement ; d’une certaine manière, ils continuent à vivre. Si Jésus prend la peine de donner deux arguments contre les sadducéens, c’est que le sujet est important.

3. Jésus lui-même, en effet, n’est pas venu établir son Royaume dans ce monde. S’il est venu, c’est justement pour nous ouvrir les portes d’un autre monde par son sacrifice sur la croix. S’il n’y a rien après la mort, la vie de Jésus n’a pas de sens. Sa Passion et son offrande de lui-même sur la croix n’ont pas de sens. Au cours de l’histoire de l’Église, certains ont parfois voulu réduire le message de Jésus à des fins purement terrestres. Ils ont alors malheureusement laissé de côté le plus important. Dans cette vie nous nous préparons à entrer dans la vie éternelle, la véritable vie, la vie en plénitude. Et pourtant Jésus n’a cessé de le répéter. Et ceci, bien que nous le sachions, nous pouvons facilement l’oublier, et vivre comme si cette vie était la plus importante. Portons notre regard vers le Ciel. C’est là notre vraie patrie. (catholique.org)
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Bonne journée!
Jean-Yves

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