lundi 29 juin 2015

(203,284) L'un des moments les plus importants de la vie publique de Jésus: cette tempête apaisée... / Deux tempêtes: l'une extérieure et l'autre intérieure...

Bonjour!
Mardi 30 juin 2015


Photo:
«Il se fit un grand calme... »
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Voici la Parole de Dieu de ce jour... 

(Mt 8,23-27): Comme Jésus montait dans la barque, ses disciples le suivirent. Et voilà que la mer s'agita violemment, au point que la barque était recouverte par les vagues. Mais lui dormait. Ses compagnons s'approchèrent et le réveillèrent en disant: «Seigneur, sauve-nous! Nous sommes perdus». Mais il leur dit: «Pourquoi avoir peur, hommes de peu de foi?». Alors, debout, Jésus interpella vivement les vents et la mer, et il se fit un grand calme. Les gens furent saisis d'étonnement et disaient: «Quel est donc celui-ci, pour que même les vents et la mer lui obéissent?».
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Commentaire: 
Abbé Lluc TORCAL Moine de Monastère de Sta. Mª de Poblet
 (Santa Maria de Poblet, Tarragona, Espagne)
«Jésus interpella vivement les vents et la mer, et il se fit un grand calme»
Aujourd'hui la liturgie nous présente l'un des moments les plus importants de la vie publique du Seigneur. La scène est d'une grande vivacité, qui oppose radicalement l'attitude des disciples et celle de Jésus. Nous pouvons imaginer l'agitation qui régna sur la barque quand «la mer s'agita violemment, au point que la barque était recouverte par les vagues» (Mt 8,24), mais cette agitation ne fut pas suffisante pour éveiller Jésus qui dormait. Ce furent les disciples qui, dans leur désespoir, durent réveiller le Maître!: «Seigneur, sauve-nous! Nous sommes perdus!» (Mt 8,25).

L'évangéliste utilise cette ambiance dramatique pour nous révéler la personnalité de Jésus. La tempête grondait toujours et les disciples étaient encore remplis de crainte, quand le Seigneur, simplement et tranquillement, se leva, «interpella vivement les vents et la mer, et il se fit un grand calme» (Mt 8,26). Sur l'ordre de Jésus, la paix revint, une paix qui ne devait pas seulement se réaliser sur l'eau agitée du ciel et de la mer: la Parole de Jésus avait surtout pour but d'apaiser les cœœurs craintifs des disciples. «Pourquoi avoir peur, hommes de peu de foi?» (Mt 8,26).

Les disciples passèrent du trouble et de la peur à l'admiration de qui vient d'assister à quelque chose d'incroyable. La surprise, l'étonnement, l'émerveillement face à un changement aussi radical de situation, suscita en eux une question centrale: «Quel est donc celui-ci pour que même les vents et la mer lui obéissent?» (Mt 8,27). Qui est celui qui peut calmer les tempêtes du ciel et de la terre et, en même temps, celles des cœoeurs des hommes? Seul celui qui, «dormant comme homme dans la barque, peut donner des ordres aux vents et à la mer comme Dieu» (Nicète de Remésinie).

Quand nous sentons la terre se dérober, n'oublions pas que notre Sauveur est Dieu fait homme, proche de nous par la foi.
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«Nous avons une fausse idée de Dieu 
si nous pensons que ses archives sont pleines de nos péchés.»
(Ermes Ronchi)
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«Dieu vient en notre humanité partager notre finitude 
pour rendre ce fini infini.
(François Dabezies)
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«Le monde serait plus beau 
si chacun était au service de l'autre.»
(Charles Delhez)
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«Je suis la voie, disait Jésus.
Jésus nous ouvre le chemin de l'amour. 
À cause du Christ, un nouveau chemin de l'amour 
est tracé au milieu du monde. Et le Christ veut le tracer 
au milieu du cœur de chaque être humain. 
C'est le chemin de Dieu qui est Amour.»
(Lucien Robitaille)
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Photo:
Chute - Seigneurie des Aulnaies (Jean-Yves)
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Diacre
au cœur de notre monde
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Bonne journée!
Jean-Yves 

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