samedi 19 juin 2010

Qui suis-je?

Bonjour!


Photo: De Patrick Dubois, France
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Bonne Nouvelle pour aujourd'hui...

Qui suis-je?


(Luc 9, 18-24) - Un jour, Jésus priait à l’écart. Comme ses disciples étaient là, il les interrogea : « Pour la foule, qui suis-je ? » Ils répondirent : » Jean Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres, un prophète d’autrefois qui serait ressuscité. » Jésus leur dit : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Pierre prit la parole et répondit : « Le Messie de Dieu. » Et Jésus leur recommanda sévèrement de ne le dire à personne, en expliquant : « Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les chefs des prêtres et les scribes, qu’il soit tué et que, le troisième jour, il ressuscite. »
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"Qui suis-je?" - "
"Cette question posée par Jésus a ses disciples,
nous nous la posons paarfois à nous-mêmes,
aux moments cruciaux de notre existence.
Unissons-nous à celui qui peut nous donne notre véritable identité."
(Au coeur du jour - une parole)
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Nos intentions de prière...

- Pour Michèle... - Pour Marcel...
- Pour les pauvres...
- Pour les prisonniers...
- Pour les pères...
- Pour toi... - Pour moi...
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Au bord de la rivière Piedra se trouve un monastère entouré d’une végétation florissante – une véritable oasis au milieu des terres arides de cette région d’Espagne. C’est là que la petite rivière devient un cours d’eau torrentueux et se divise en de multiples cascades.

Le voyageur traverse la contrée, écoutant la musique de l’eau. Soudain, au pied d’une cascade, une grotte attire son attention. Il observe soigneusement la pierre polie par le temps et les belles formes que la nature a patiemment créées. Puis il découvre, inscrits sur une plaque, les vers de Radindranath Tagore :


Ce n’est pas le marteau qui a rendu ces pierres si parfaites,

mais l’eau, avec sa douceur, sa danse et sa chanson.

Là où la dureté ne fait que détruire,

la douceur parvient à sculpter.


Le Maître dit :
« Beaucoup de gens ont peur du bonheur. Pour eux, ce mot signifie modifier une partie de leurs habitudes, et perdre leur identité.


Très souvent nous nous croyons indignes des bonnes choses qui nous arrivent. Nous ne les acceptons pas parce que, si nous le faisions, nous aurions le sentiment d’avoir une dette envers Dieu.


Nous pensons : « Mieux vaut ne pas goûter à la coupe de la joie, sinon, lorsqu’elle sera vide, nous souffrirons terriblement. »


De peur de rapetisser, nous oublions de grandir.
De peur de pleurer, nous oublions de rire. »
Auteur : Paolo Coello

Au bord de la rivière Piedra (p. 48-49)
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Bon dimanche!
Jean-Yves
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Diacre
au coeur du monde de notre temps.
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