dimanche 31 janvier 2016

(217,678) L'amour ne passera jamais...

Bonjour!
Dimanche 31 janvier 2016


Photo:
Un vitrail - Église de Sainte-Luce-sur-Mer (Jean-Yves)
-----

Voici la Parole de Dieu de ce dimanche...

Note: J'ai placé ici la deuxième lecture du jour; ce matin, lors de l'homélie, notre vicaire, l'abbé Marcel Lamonde, nous disait que ce texte était l'un des plus beaux textes produits dans le monde...

2ème lecture, 1 Co 12,31 ; 13,1-13 (texte de saint Paul). 

Frères, parmi les dons de Dieu, vous cherchez à obtenir ce qu'il y a de meilleur. Eh bien, je vais vous indiquer une voie supérieure à toutes les autres. J'aurais beau parler toutes les langues de la terre et du ciel, si je n'ai pas la charité, s'il me manque l'amour, je ne suis qu'un cuivre qui résonne, une cymbale retentissante. J'aurais beau être prophète, avoir toute la science des mystères et toute la connaissance de Dieu, et toute la foi jusqu'à transporter les montagnes, s'il me manque l'amour, je ne suis rien. J'aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés, j'aurais beau me faire brûler vif, s'il me manque l'amour, cela ne me sert à rien. L'amour prend patience ; l'amour rend service ; l'amour ne jalouse pas ; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d'orgueil ; il ne fait rien de malhonnête ; il ne cherche pas son intérêt ; il ne s'emporte pas ; il n'entretient pas de rancune ; il ne se réjouit pas de ce qui est mal, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ; il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout. L'amour ne passera jamais. Un jour, les prophéties disparaîtront, le don des langues cessera, la connaissance que nous avons de Dieu disparaîtra. En effet, notre connaissance est partielle, nos prophéties sont partielles. Quand viendra l'achèvement, ce qui est partiel disparaîtra. Quand j'étais un enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant. Maintenant que je suis un homme, j'ai fait disparaître ce qui faisait de moi un enfant. Nous voyons actuellement une image obscure dans un miroir ; ce jour-là, nous verrons face à face. Actuellement, ma connaissance est partielle ; ce jour-là, je connaîtrai vraiment, comme Dieu m'a connu. Ce qui demeure aujourd'hui, c'est la foi, l'espérance et la charité ; mais la plus grande des trois, c'est la charité.
-----

Evangile selon St Luc, chapitre 4, 21-30

Dans la synagogue de Nazareth, après la lecture du livre d’Isaïe, Jésus déclara : « Cette parole de l’Écriture que vous venez d’entendre, c’est aujourd’hui qu’elle s’accomplit. »
Tous lui rendaient témoignage ; et ils s’étonnaient du message de grâce qui sortait de sa bouche. Ils se demandaient : « N’est-ce pas là le fils de Joseph ? » Mais il leur dit : « Sûrement vous allez me citer le dicton : ’Médecin, guéris-toi toi-même. Nous avons appris tout ce qui s’est passé à Capharnaüm : fais donc de même ici dans ton pays !’ »
Puis il ajouta : « Amen, je vous le dis : aucun prophète n’est bien accueilli dans son pays.
En toute vérité, je vous le déclare : Au temps du prophète Élie, lorsque la sécheresse et la famine ont sévi pendant trois ans et demi, il y avait beaucoup de veuves en Israël ; pourtant Élie n’a été envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien à une veuve étrangère, de la ville de Sarepta, dans le pays de Sidon.
Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; pourtant aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman, un Syrien. »
À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux.
Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où la ville est construite, pour le précipiter en bas.
Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin.

-----

Pour notre réflexion...

1. Jésus, après avoir parcouru plusieurs villes et villages de Galilée, revient dans son village, Nazareth, et il enseigne dans la synagogue, comme il le faisait dans les autres endroits où il se rendait. Dans les autres villes et villages de Galilée, Jésus était un personnage nouveau, que les gens ne connaissaient pas. Ici Jésus est connu de tous. On connaît sa famille, ses parents, sa maison, on l’a vu grandir et travailler dans le village. Nous ne connaissons pas grand-chose de la vie de Jésus à Nazareth, et ce passage de l’Évangile nous confirme, que si nous n’en savons presque rien, c’est qu’il n’y a rien eu de spécial pendant cette partie de la vie de Jésus. Jésus était un habitant de plus, parmi les habitants de Nazareth.

2. La visite de Jésus à Nazareth, après ses passages dans les autres endroits de la Galilée, s’est mal passée. Jésus enseigne dans la synagogue, les habitants s’étonnent de voir ce Jésus, qu’ils pensaient bien connaître, montrer une grande sagesse. Saint Matthieu, dans son récit de l’événement, précisa que les habitants de Nazareth manquaient de foi. Jésus leur rappelle alors deux passages de l’Écriture, dans lesquels on voit Élie envoyé par Dieu vers une veuve qui n’était pas d’Israël, et Élisée qui guérit Naaman le lépreux, un Syrien. Outragés par ces comparaisons, les habitants de Nazareth décident alors de tuer Jésus, en le précipitant du haut d’une falaise, mais Jésus réussit à s’enfuir.


3. Ne sommes-nous pas parfois nous aussi comme ces habitants de Nazareth ? Certes nous savons que Jésus est le Fils de Dieu, nous savons que c’est un personnage hors du commun, nous savons qu’il est notre Sauveur. Mais il est possible que petit à petit nous nous soyons habitués à cela, que nous considérions cela comme normal. Que Jésus, au bout du compte, soit devenu un élément de plus de notre vie quotidienne. Mais quand, soudain, quelque chose sort de l’ordinaire, quand Dieu semble nous demander quelque chose d’imprévu, quelque chose que nous préférerions ne pas faire, que se passe-t-il ? Reconnaissons-nous alors encore Jésus comme le Fils de Dieu, comme notre Sauveur, comme celui qui est tout puissant et qui nous aime infiniment ? Notre foi est-elle vraiment solide et profonde ?
Cette méditation a été écrite par Frère Jean Marie Fornerod, LC
-----

«Tout être humain a une valeur inestimable 
aux yeux de Dieu.»
(Roger Poudrier)
-----

«Jamais il (Dieu) se résignerait à la perte 
et à la souffrance éternelle d'un seul de ses enfants.»
(Roger Poudrier)
-----

«Avoir un coeur ouvert 
qui laisse jaillir les eaux de la compassion, 
de la compréhension et du pardon 
est un signe de maturité.»
(Jean Vanier)
-----


Photo:
Un paysage de Bretagne.
-----

Bonne journée!
Jean-Yves 

Aucun commentaire: