jeudi 2 janvier 2014

(157348) - «La joie est un don de Dieu; elle nous remplit de l'Ésprit». (Pape François) (La photo a été prise à Rimouski.)

Texte de l'Évangile (Jn 1,29-34): Le lendemain, comme Jean Baptiste voyait Jésus venir vers lui, il dit: «Voici l'Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde; c'est de lui que j'ai dit: Derrière moi vient un homme qui a sa place devant moi, car avant moi il était. Je ne le connaissais pas; mais, si je suis venu baptiser dans l'eau, c'est pour qu'il soit manifesté au peuple d'Israël». Alors Jean rendit ce témoignage: «J'ai vu l'Esprit descendre du ciel comme une colombe et demeurer sur lui. Je ne le connaissais pas, mais celui qui m'a envoyé baptiser dans l'eau m'a dit: ‘L'homme sur qui tu verras l'Esprit descendre et demeurer, c'est celui-là qui baptise dans l'Esprit Saint’. Oui, j'ai vu, et je rends ce témoignage: c'est lui le Fils de Dieu».

Commentaire: Abbé Antoni ORIOL i Tataret (Vic, Barcelona, Espagne)

Oui, j'ai vu, et je rends ce témoignage: c'est lui le Fils de Dieu

Aujourd'hui, ce passage de l'Évangile de saint Jean nous fait pénétrer de plain-pied dans la dimension testimoniale qui lui est propre. C'est un témoin la personne qui comparaît pour déclarer l'identité de quelqu'un. Eh bien, Jean nous est présenté comme le prophète par excellence, qui affirme que Jésus est le centre. On peut le constater à quatre points de vue.



Il l'affirme, d'abord, comme un voyant qui exhorte: «Voici l'Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde» (Jn 1,29). Il le fait, ensuite, comme une personne convaincue, qui répète: «C'est de lui que j'ai dit: Derrière moi vient un homme qui a sa place devant moi, car avant moi il était» (Jn 1,30). Il le confirme comme quelqu'un qui est conscient de la mission qu'il a reçu: «Si je suis venu baptiser dans l'eau, c'est pour qu'il soit manifesté au peuple d'Israël» (Jn 1,31). Enfin, revenant à sa qualité de voyant, il affirme: «Celui qui m'a envoyé baptiser dans l'eau m'a dit: ‘L'homme sur qui tu verras l'Esprit descendre et demeurer, c'est celui-là qui baptise dans l'Esprit Saint’. Oui, j'ai vu» (Jn 1,33-34).



Devant ce témoignage, qui conserve à l'intérieur de l'Eglise la même énergie qu'il y a deux mille ans, demandons-nous, mes frères: —Au milieu d'une culture laïciste qui nie le péché, est-ce que je vois en Jésus celui qui me sauve du mal moral? —Au milieu d'un courant d'opinion qui ne voit en Jésus qu'un homme religieux extraordinaire, est-ce que je crois en Lui comme en celui qui existe depuis toujours, avant Jean, avant que le monde ait été créé? —Au milieu d'un monde désorienté par mille idéologies et opinions, Jésus est-il celui qui donne un sens définitif à ma vie? —Au milieu d'une civilisation qui marginalise la foi, est-ce que j'adore Jésus comme celui en qui repose en plénitude l’Esprit de Dieu?



Et une dernière question: —Mon “oui” à Jésus est-il si absolu que moi aussi, comme Jean, je proclame à ceux que je connais et à ceux qui m'entourent: «Je vous rends ce témoignage: c'est lui le Fils de Dieu»?





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