mardi 7 février 2017

À ses disciples, Jésus n'apprend pas à faire tel ou tel rite... mais l'amour de Dieu et du prochain... Il veut rejoindre l'homme dans son intimité, dans ses fragilités, ses blessures.../ (244,601)

Bonjour!
Mardi 7 février 2017

Photo:
Bénitier - Église de Saint-François-de-la-Rivière-du-Sud
Montmagny
(Jean-Yves)
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 Marc, chapitre 7, 1-13
Les pharisiens et quelques scribes, venus de Jérusalem, se réunissent auprès de Jésus, et voient quelques-uns de ses disciples prendre leur repas avec des mains impures, c’est-à-dire non lavées. Les pharisiens en effet, comme tous les Juifs, se lavent toujours soigneusement les mains avant de manger, par attachement à la tradition des anciens ; et au retour du marché, ils ne mangent pas avant de s’être aspergés d’eau, et ils sont attachés encore par tradition à beaucoup d’autres pratiques : lavage de coupes, de carafes et de plats.
Alors les pharisiens et les scribes demandèrent à Jésus : « Pourquoi tes disciples ne suivent-ils pas la tradition des anciens ? Ils prennent leurs repas avec des mains impures. » Jésus leur répondit : « Isaïe a bien prophétisé à votre sujet, hypocrites, ainsi qu’il est écrit : Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi. C’est en vain qu’ils me rendent un culte ; les doctrines qu’ils enseignent ne sont que des préceptes humains. Vous aussi, vous laissez de côté le commandement de Dieu, pour vous attacher à la tradition des hommes. »
Il leur disait encore : « Vous rejetez bel et bien le commandement de Dieu pour établir votre tradition. En effet, Moïse a dit : Honore ton père et ta mère. Et encore : Celui qui maudit son père ou sa mère sera mis à mort. Mais vous, vous dites : Supposons qu’un homme déclare à son père ou à sa mère : ?Les ressources qui m’auraient permis de t’aider sont korbane, c’est-à-dire don réservé à Dieu ?, alors vous ne l’autorisez plus à faire quoi que ce soit pour son père ou sa mère ; vous annulez ainsi la parole de Dieu par la tradition que vous transmettez. Et vous faites beaucoup de choses du même genre. »

 

Pour notre réflexion...

1. Ce n’est pas la première fois que le Christ doit rendre des comptes pour des actes qu’il n’a pas commis. De toute évidence, lui-même a respecté les traditions du lavement des mains. Seuls les disciples n’avaient pas pris soin de le faire. L’avaient-ils fait au moins une fois dans leur vie ? La majorité des disciples du Christ n’étaient pas issus de ces milieux aristocratiques, soucieux d’apparences, reflet inconscient d’un désir de confort spirituel ou de contrôle. Jésus n’a jamais voulu les introduire dans ce monde-là et veut de toute évidence les en écarter.

2. Mais pourquoi le Christ fustige-t-il aussi durement ses auditeurs ? Qu’y a-t-il de si grave et de si dangereux dans des pratiques si extérieures ? Jésus sait très bien que le cœur de l’homme est inconstant. Nos passions, nos humeurs, nos sentiments et les circonstances de la vie sont autant d’éléments qui viennent perturber notre âme. Face à cela, l’homme est bien souvent impuissant. Or l’homme ne veut pas, ne peut pas se voir impuissant face à quelque chose qui se trouve au plus profond de lui. Notre instinct nous incite naturellement à contrôler et à dominer le monde qui nous entoure. L’homme éprouve aussi le besoin de contrôler et de dominer (à sa façon) le monde divin. Les rituels des pharisiens peuvent aussi avoir ce sens-là : si j’accomplis à la lettre ce que Dieu me demande, alors il va, et même il doit me bénir.

3. Mais là, nous sommes très loin de l’amour pour Dieu que Jésus est venu nous faire connaître. Jésus veut nous guérir de cette maladie du dictateur. À ses disciples, il n’apprend pas à faire tel ou tel rite. Même l’institution de l’Eucharistie n’a pas été très formalisée. Il leur apprend la douceur, la patience, la foi, le don de soi. Il veut aller à la recherche, à travers ses enseignements et son exemple, de l’homme dans sa plus profonde intimité. Et c’est justement cette intimité fragile et blessée que Dieu attend.
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Cette méditation a été écrite par Père François Garreau, LC
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«L'homme est un être
qui cherche à trouver une signification à ce qu'il vit
pour ensuite en parler à son voisin.»
(Jean-Philippe Trottier)
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«Si le cœur ne trouve pas la tranquillité,
il s'épuise et, au bout d'un moment, finit par défaillir.»
(Anselm Grün)
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«Celui qui ressent la présence de Dieu
dans la prière et la méditation trouvera la paix
en lui et autour de lui.»
(Anselm Grün)
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Photo:
De André Lavoie - Saint-Pacôme - Merci.
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«Croire à l'amour de Dieu et se laisser aimer par lui,
c'est le commencement de la sagesse.»
(Jean-Paul Labelle)
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«Le premier livre de prières
qui nous permet de prier notre vie,
c'est notre vie elle-même.»
(Madeleine Delbrêl)
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«Espérer, c'est le début du mouvement qui fait avancer,
qui fait parfois changer et qui permet d'évoluer.»
(Marie Laberge)
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Photo:
Qu'attendent-ils?
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L'espérance est comme le vent favorable...
Heureux, si tu sais profiter du vent pour avancer... 
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« Si l’existence n’était qu’un chant d’été,
personne ne saurait combien la neige est belle en hiver »
(Yasmina Khadra - Par Audivec-Média)

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Diacre
au cœur du monde
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Bonne journée!
Jean-Yves
Note: Il y a possibilité de faire un commentaire à l'adresse suivante: jyfortin2@hotmail.com
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