vendredi 15 octobre 2021

« L’Esprit Saint vous enseignera à cette heure-là ce qu’il faudra dire » / Un synode? ... Lancement. / Les blessures de la vie... / Rencontrer le Christ... / (368,234)

Note: 135 visites hier! Continuons de faire connaître la Parole de Dieu.

Bonjour!


C'était au chalet chez Pierrette et Léopold à Ville Dégelis.
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Samedi 16 octobre 2021

Voici la Parole de Dieu de ce jour...

ÉVANGILE

« L’Esprit Saint vous enseignera à cette heure-là ce qu’il faudra dire » (Lc 12, 8-12)

Alléluia. Alléluia.
L’Esprit de vérité rendra témoignage en ma faveur, dit le Seigneur.
Et vous aussi, vous allez rendre témoignage.
Alléluia. (cf. Jn 15, 26b.27a)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
    « Je vous le dis :
Quiconque se sera déclaré pour moi devant les hommes,
le Fils de l’homme aussi se déclarera pour lui
devant les anges de Dieu.
    Mais celui qui m’aura renié en face des hommes
sera renié à son tour en face des anges de Dieu.
    Quiconque dira une parole contre le Fils de l’homme,
cela lui sera pardonné ;
mais si quelqu’un blasphème contre l’Esprit Saint,
cela ne lui sera pas pardonné.
    Quand on vous traduira devant les gens des synagogues,
les magistrats et les autorités,
ne vous inquiétez pas
de la façon dont vous vous défendrez ni de ce que vous direz.
    Car l’Esprit Saint vous enseignera à cette heure-là
ce qu’il faudra dire. »

            – Acclamons la Parole de Dieu

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Commentaire...

Jésus s’adresse à ceux qu’il vient d’appeler « ses amis » et dont « les cheveux sont tous comptés ». C’est dans cet amour de prédilection qu’ils devront puiser la force de soutenir les assauts de leurs détracteurs, car le disciple n’est pas au-dessus de son maître, et doit se préparer à subir comme lui la persécution (cf. Jn 15, 20).

« Celui qui se sera prononcé pour moi – c’est-à-dire pour Jésus, le Verbe fait chair – le Fils de l’homme – c’est-à-dire le Christ exalté à la droite du Père – se prononcera aussi pour lui devant les anges de Dieu – qui représentent le tribunal divin ». Le témoignage que le disciple doit rendre devant les hommes concerne donc la divinité de son maître, en qui s’accomplit la prophétie de Daniel : « Je voyais venir, avec les nuées du ciel, comme un Fils d’homme ; il parvint jusqu’au Vieillard, et on le fit avancer devant lui. Il lui fut donné domination, gloire et royauté ; tous les peuples, toutes les nations et toutes les langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle, qui ne passera pas, et sa royauté, une royauté qui ne sera pas détruite » (Dn 7, 13-14).

Seul l’Esprit Saint peut attester que « Jésus-Christ est le Seigneur pour la gloire de Dieu le Père » (Ph 2, 11) ; et c’est précisément parce que le Christ glorifié va envoyer d’auprès du Père (Jn 15, 26) l’Esprit de vérité (Jn 14, 17) que ses disciples pourront témoigner de lui devant les hommes (Ac 1, 8), comme lui-même, Jésus, a témoigné en faveur du Père (Jn 17, 4). Le disciple qui « se prononce pour son maître devant les hommes », manifeste donc qu’il a accueilli l’Esprit, en qui il n’est plus qu’un avec Jésus, comme celui-ci ne fait qu’un avec son Père (Jn 17, 21). C’est pourquoi « le Fils de l’homme se prononcera pour lui devant les anges de Dieu ».

Certes tous n’ont pas reçu l’Esprit Saint ; tous ne sont pas introduits « dans la vérité tout entière » (cf. Jn 16, 13) concernant le Fils de l’homme. Aussi n’est-il pas étonnant que ceux qui n’ont pas (encore) accueilli « l’Esprit de vérité » qui procède du Père et qui rend témoignage en faveur de Jésus (Jn 15, 26), disent « une parole contre le Fils de l’homme ». Cela leur sera pardonné en raison de leur ignorance – comme Saul obtiendra le pardon pour sa participation au meurtre d’Etienne (Ac 7, 58). Bien plus : c’est Jésus lui-même qui intercède pour eux auprès de son Père : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font » (Lc 23, 34). Mais malheureux celui qui ayant reçu le témoignage de l’Esprit attestant la seigneurie de Jésus, vient à le renier devant les hommes. S’étant coupé délibérément de son Sauveur, il se retrouve seul, sans personne pour « se prononcer pour lui devant les anges de Dieu », personne pour lui pardonner ses péchés.

En entendant ces paroles de Notre-Seigneur, on comprend que les premières générations chrétiennes redoutaient avant tout le péché d’apostasie, qui rompt la communion au Christ et coupe de la communauté du salut.

Par contre, comment ne pas être interloqué par la légèreté avec laquelle nos contemporains traitent leur baptême, ne considérant le don gratuit de la filiation divine dans l’Esprit ni comme un privilège, ni comme une responsabilité. Renier devant les hommes la foi au Christ Jésus, Seigneur et Sauveur, telle qu’ils l’ont reçue de l’Eglise ne leur pose aucun problème : chacun n’est-il pas libre de se construire son propre corps de croyance en fonction de ses attraits ou de ses besoins du moment, et en s’inspirant des autres traditions religieuses ? Le subjectivisme et le relativisme ont hélas étouffé la flamme de l’Esprit dans le cœur de bien des baptisés, au point que certains d’entre eux ont honte du si beau nom de « chrétien ».

Dans le contexte culturel particulièrement difficile que nous traversons en ce début de millénaire, redisons avec ferveur la prière que Jésus a enseignée à ses disciples. L’invocation finale : « Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du mal » doit être entendue sur l’horizon de ce qui est évoqué dans l’évangile de ce jour : « Ne nous laisse pas succomber à la tentation de l’apostasie, mais délivre-nous du Malin » qui cherche à nous faire blasphémer contre l’Esprit en reniant le Christ en face des hommes.

Et si nous avons peur de manquer de courage pour témoigner face au mépris, à l’ironie, au sarcasme, voire aux persécutions que notre monde réserve à ceux qui osent annoncer ouvertement leur appartenance au Christ, souvenons-nous de cette parole de consolation et de réconfort de Notre-Seigneur : « Ne vous tourmentez pas pour savoir comment vous défendre ou comment parler. Car l’Esprit Saint vous enseignera à cette heure même ce qu’il faudra dire ».


Abbé Philippe Link / Merci!

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          Ouverture du synode...       


Un synode? Qu'est-ce que c'est?

«Le mot "synode" exprime l'idée de "marcher ensemble" afin de discerner les chemins d'annonce de l'Évangile à prendre pour témoigner du Christ vivant dans le monde d’aujourd’hui."

Le Pape dit: "Le chemin de la synodalité est précisément celui que Dieu attend de l'Église du troisième millénaire.»


Dans toute l'Église universelle, il y aura, demain, 17 novembre l'ouverture de ce synode (donc) très important pour l'Église de demain...Vous pouvez avoir votre mot à dire car il y aura une démarche d'écoute, de prise de parole et d'action sous la mouvance de l'Esprit Saint...


Ce synode commence localement, donc dans les paroisses... Ensuite ce sera un retour au niveau diocésain puis une continuité à Rome...



Dimanche - demain le 17 octobre - notre évêque Mgr Pierre Goudreault procédera au lancement de cette vaste opération à la cathédrale de Sainte-Anne à 10 h 30. Tous, vous êtes invités à y participer lors de la messe dominicale.

Bienvenue!

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Au Jardin floral de La Pocatière.
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«Les blessures de la vie peuvent nous écraser et nous verrouiller. Elles peuvent aussi nous rendre plus forts et plus ouverts aux autres. Nous n’avons pas choisi de les subir, mais nous sommes libres d’en faire des enclumes qui nous enfoncent ou des points d’appui qui nous élèvent. C’est l’un des grands mystères de l’âme humaine.»

(Frédéric Lenoir)
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Aujourd'hui c'est la fête de sainte Marguerite d'Youville

«Marguerite Dufrost de Lajemmerais, veuve d'Youville, née à Varennes, Québec, en 1701, a fondé en 1737 l'Institut des Sœurs de la Charité de Montréal, couramment appelées "Sœurs Grises". Aujourd'hui, avec cinq autres congrégations autonomes ayant les mêmes racines, les sœurs perpétues son charisme à travers le monde en manifestant la tendresse de Dieu Père aux plus pauvres, par le moyen d'œuvres caritatives.»

(Dans Prions en Église)
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«Rencontrer le Christ...»

(Titre du livre produit par NOVALIS où treize "témoins de la foi" nous disent comment ils ont rencontré, le Christ, comment ils ont pris contact avec Dieu...).

«On ne peut certes pas prétendre rencontrer Dieu comme on rencontre des gens dans la rue. Qu'entend-on, alors, par "rencontrer"?»

«Lorsqu'il s'agit de Dieu, il est rare que la première rencontre ne débouche pas sur une relation...»
(De l'introduction par Jonathan Guilbault)

C'est ce qu'on découvre en lisant ce petit volume (100 pages)... Il y a dans ce livre des témoignages forts qui nous aident à aller à notre propre rencontre de Dieu, du Christ, dans notre vie... Treize témoins ont livré cette rencontre qu'ils ont faite du Christ qui est présent dans leur vie. On y retrouve trois évêques rattachés à notre diocèse. J'y reviendrai...
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«Comment es-tu foyer de feu
et fraîcheur de la fontaine,
une brûlure, une douceur
qui rend saines nos souillures?»

(Hymne - Liturge des heures - ce matin.)

N'est-ce pas aussi ça rencontrer Dieu?
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Bonne journée!

Jean-Yves  

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