mercredi 22 novembre 2023

« Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix ! » / Quelques pensées... / (446,332)

 Bonjour!

Jeudi 23 novembre 2023

Voici la Parole de Dieu de ce jour...


ÉVANGILE

« Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix ! » (Lc 19, 41-44)

Alléluia. Alléluia.
Aujourd’hui, ne fermez pas votre cœur,
mais écoutez la voix du Seigneur.
Alléluia. (cf. Ps 94, 8a.7d)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
    lorsque Jésus fut près de Jérusalem,
voyant la ville, il pleura sur elle, en disant :
    « Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour
ce qui donne la paix !
Mais maintenant cela est resté caché à tes yeux.
    Oui, viendront pour toi des jours
où tes ennemis construiront des ouvrages de siège contre toi,
t’encercleront et te presseront de tous côtés ;
    ils t’anéantiront,
toi et tes enfants qui sont chez toi,
et ils ne laisseront pas chez toi pierre sur pierre,
parce que tu n’as pas reconnu
le moment où Dieu te visitait. »

            – Acclamons la Parole de Dieu.

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Commentaire...

Jésus, pourquoi pleures-tu ? Le cœur du Christ est plein d’amour pour les âmes. Si seulement nous connaissions le don de Dieu, le don de son amour ! Ce texte d’évangile nous montre combien le Christ nous aime. Pensons également à la manifestation de l’amour du Christ, à la mort de son ami Lazare. Quand les yeux du Christ se sont ont remplis de larmes ceux qui étaient là ont dit,  » Voyez comme il l’aimait. » (Jn 11, 36). 

Dans ce passage, nous voyons combien le Christ aime les âmes représentées par la ville entière de Jérusalem. Il pleure parce qu’ils ne l’ont pas écouté. Il pleure parce qu’ils n’ont pas voulu lui ouvrir leur cœur. Il pleure parce qu’il désire leur bonheur et leur salut et eux, ils errent loin du berger ; ce bon berger qui désire ardemment les mener aux pâturages verdoyants. Seigneur, en me voyant, pleures-tu sur moi ?

« Cela est resté caché à tes yeux ». Comment faire pour nous assurer que rien ne reste caché à nos ’yeux’, c’est à dire à notre conscience ? Si nous ne voulons pas commettre d’erreur pour notre destin éternel, ni être victimes d’une conscience déformée, nous devons adopter comme guide et principe de vie de rechercher et d’accomplir toujours la volonté de Dieu. Que cela plaise ou non à nos sens, nos idées ou notre entourage ! Cela veut dire que, si nous choisissons de ne pas aligner notre conscience sur la volonté de Dieu, nous choisissions librement de subir les effets d’une conscience déformée ; comme le Christ le précise dans ce passage, ce qui peut nous donner la paix restera alors caché à nos yeux. Ce n’était pas le cas au début, mais en raison d’une déformation de la conscience, une erreur dans le jugement peut se produire, nous empêchant de reconnaître le moment où Dieu nous visite.

Le deuxième Concile de Vatican parle de la conscience de cette façon : « la conscience est le centre le plus secret de l’homme, le sanctuaire où il est seul avec Dieu et Sa voix se fait entendre.  » (Gaudium et Spes, 16). Cela signifie donc que, quand nous entrons dans notre conscience spontanément, par la réflexion, ou plus formellement, par l’examen de conscience, Dieu nous rend visite. Quels moments privilégiés ! Comment ne pourrions-nous pas attendre avec impatience notre examen de conscience ? 

Même la crainte de trouver quelque chose que nous devons changer en nous devrait être attendu avec impatience puisque finalement c’est l’amour de Dieu qui nous invite à nous approcher de lui. Ce serait terrible d’entendre le Christ nous dire,  » tu n’as pas reconnu le moment où Dieu te visitait.  » Adoptons une attitude nouvelle d’enthousiasme en attendant d’être seuls avec Dieu pendant nos examens de conscience.

Seigneur, mon but est de ne jamais te faire pleurer mais de te plaire en tout. Accorde-moi la grâce de t’écouter attentivement pendant ma prière et mon examen de conscience. Je ne veux pas manquer une seule grâce, un seul mot, et oui, Seigneur, particulièrement un mot de désapprobation de ta part. Enseigne-moi la docilité à ton esprit de sorte que je puisse reconnaître les moments où tu visites mon âme, pour m’aimer et pour me guider vers la vie éternelle

Abbé Philippe Link / Merci!

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Méditation

Frère Thomas Zimmermann

Frère Thomas Zimmermann

Couvent Saint-Thomas-d'Aquin à Lille

Le don des larmes


Ce sont des larmes de tristesse que le Christ verse sur Jérusalem. C’est qu’il l’aime de tout son cœur ! Ses yeux voient que la ville, dont le nom dit qu’elle est destinée à être une « vision de paix », ne voit pas la paix. Ses larmes arrosent un sol sec, qui ne donne pas le fruit espéré. Pourront-elles y faire pousser quelque chose ? Oui, chez celui qui dit comme le psalmiste : « Me voici devant toi comme une terre assoiffée. » (Ps 142,6.)

Saint Dominique pleurait beaucoup, parce qu’il s’inquiétait du sort des pécheurs. Il pleurait devant Dieu, parce qu’il avait soif du salut des hommes. Pourquoi pleurait-il, au lieu de prêcher ? Parce que, parfois, les mystères douloureux ne se prêchent bien qu’avec le corps, avec un cœur contrit et des yeux humides. Devant la souffrance, les mots sont difficiles, mais les larmes touchent toujours juste. Heureux êtes-vous si vous savez pleurer. Le don des larmes est une grâce que les hypocrites ne connaissent pas, dit le pape François. 

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«Plus j'aurai d'égards envers moi, 

plus je réussirai à instaurer la paix en moi.»

(Anselm Grün)

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«Notre vie est un chemin vers Dieu.»

(Anselm Grün)

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«La boussole de la joie permet de s'orienter 

sur la carte de la vie.»

(Ermès Ronchi)

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«La foi en la résurrection 

est le moteur  de mon espérance.»

(Ermes Ronchi)

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«Quand on boit 

on doit toujours se souvenir de la source.»

(Proverbe vietnamien)

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«Le manque d'amour 

est la plus grande pauvreté.»

(Mère Teresa)

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Bonne journée!

Jean-Yves 


Merci à la personne qui m'a fourni cette photo.

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