mardi 5 juillet 2011

- La compassion de Jésus...


B O N J O U R !



Photo:
Au sanctuaire de Fatima: quelques fleurs au bord du lac - Jean-Yves
---

Voici la Parole de Dieu pour aujourd'hui...

Le regard d’un bon pasteur



(Matthieu 9,32-38) + On présenta à Jésus un possédé qui était muet. Lorsque le démon eut été expulsé, le muet se mit à parler. La foule fut dans l’admiration, et elle disait : « Jamais rien de pareil ne s’est vu en Israël ! » Mais les pharisiens disaient : « C’est par le chef des démons qu’il expulse les démons. » Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages, enseignant dans leurs synagogues, proclamant la Bonne Nouvelle du Royaume et guérissant toute maladie et toute infirmité. Voyant les foules, il eut pitié d’elles parce qu’elles étaient fatiguées et abattues comme des brebis sans berger. Il dit alors à ses disciples : « La moisson est abondante, et les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. »
-----

Pour aider notre réflexion...

1. Il vit les foules.
Le Christ voit les foules avec le même cœur et le même amour que son Père du ciel. Comme Adam et Eve après leur chute, elles sont harcelées et impuissantes devant la tentation, conséquence du péché, troublées dans leur esprit et incapables de discerner le bien. Les foules sont également impuissantes, comme Adam et Eve, à se relever de leur chute. Elles ont besoin d’un Sauveur. Elles attendent l’Agneau de Dieu qui peut effacer leurs péchés et la punition qu’elles ont méritée. Le Christ est le Bon Pasteur qui, avec le cœur d’un bon berger, désire rassembler les brebis égarées de la famille d’Adam. Il me regarde, plein de compassion, de la même manière qu’il a regardé les foules.


2. Il fut pris de pitié pour elles…
Cette compassion du cœur du Christ nous ramène au début du livre de la Genèse. Après la chute, Dieu a promis qu’un jour la femme écraserait la tête du serpent et nous redonnerait une relation filiale avec le Père du ciel. Plus tard, Moïse vit la compassion de Dieu dans le buisson ardent et entendit Dieu dire : « J’ai vu la souffrance de mon peuple, j’ai entendu leurs cris…Je descendrai et les sauverai. » La promesse de la Genèse et les paroles du buisson ardent ont été accomplies. Le cœur de Dieu, plein de compassion et de miséricorde, s’est approché de l’homme, par l’Incarnation de Jésus.


3. Demandez au Seigneur d’envoyer des ouvriers à la moisson.
Le mystère de l’Incarnation est le mystère de l’amour de Dieu pour l’humanité. Jésus Christ désire demeurer toujours avec nous et il fait cela par le sacerdoce. Par le prêtre, il nous donne son Corps et son Sang dans le sacrement de l’Eucharistie, qui demeurera toujours avec nous jusqu’à la fin des temps. Et par la prêtrise, il continue son œuvre de Bon Pasteur. Prions le Maître de la moisson d’envoyer plus d’ouvriers à sa moisson, comme Jésus nous l’a demandé. (D'après catholique.org)
-----
"Acceptez la vie telle qu'elle est en sachant que la souffrance est toujours temporaire.
En abandonnat, vous passez à côté de toutes vos chances et de votre pouvoir
de changer les choses. Mort, on ne peut rien, et c'est définitif,
sans appel, sans retour. Vivant, on peut TOUT!"
( Carl Desrochers dans La vie avant tout)
-----
Diacre
au coeur de notre monde
-----
Bonne journée!
Fraternellement!
Jean-Yves
-----

Photo:
Au bord du fleuve, à marée haute - Jean-Yves
-----


Photo:
Cathédrale de Chartres - Bernard Lecomte - France -  Merci!
-----


Aucun commentaire: