samedi 23 février 2013

Sur la transfiguration de Jésus...

Bonjour!

Dimanche 24 février 2013


Photo:
Un beau coucher de soleil sur les rives du fleuve... - Jean-yves
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Voici la Parole de Dieu de ce 2e dimanche du Carême...

Luc 9, 28-36 + Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il alla sur la montagne pour prier. Pendant qu’il priait, son visage apparut tout autre, ses vêtements devinrent d’une blancheur éclatante. Et deux hommes s’entretenaient avec lui : c’étaient Moïse et Élie, apparus dans la gloire. Ils parlaient de son départ qui allait se réaliser à Jérusalem.


Pierre et ses compagnons étaient accablés de sommeil ; mais, se réveillant, ils virent la gloire de Jésus, et les deux hommes à ses côtés. Ces derniers s’en allaient, quand Pierre dit à Jésus : « Maître, il est heureux que nous soyons ici ! Dressons donc trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » Il ne savait pas ce qu’il disait.


Pierre n’avait pas fini de parler, qu’une nuée survint et les couvrit de son ombre ; ils furent saisis de frayeur lorsqu’ils y pénétrèrent. Et, de la nuée, une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi, écoutez-le. »


Quand la voix eut retenti, on ne vit plus que Jésus seul. Les disciples gardèrent le silence et, de ce qu’ils avaient vu, ils ne dirent rien à personne à ce moment-là.
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Commentaire sur la Parole de Dieu...


(De François Boute, diacre à Sorbiers - France - Merci!)
L’usage liturgique voudrait que mon homélie de ce jour soit basée sur les textes bibliques que nous venons d’écouter ….

Vous m’excuserez de ne pas le faire car je ne me sens pas capable de vous expliquer ou de méditer de façon intelligible sur la Transfiguration.

Aussi je vous propose pour alimenter notre réflexion sur le carême une petite parabole que m’a fait parvenir un ami diacre Canadien.
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« Dans les montagnes lointaines du nord de la Grèce vivait un moine qui, toute sa vie, avait rêvé de faire un pèlerinage au Saint-Sépulcre. Il voulait en faire le tour trois fois, s'agenouiller, prier, et revenir chez lui tout à fait renouvelé.

Avec les années, il avait économisé, quêté dans les villages environnants et finalement, vers la fin de sa vie, il avait suffisamment d'argent pour entreprendre le voyage à Jérusalem.


Il ouvrit les portes du monastère et, bâton en main, entreprit avec beaucoup d'espoir le grand voyage.


Mais …… à peine avait-il quitté le cloître qu'il rencontra un homme en guenilles, triste, penché vers le sol, cueillant des herbes pour se nourrir.

- Où allez-vous, mon Père, demanda l'homme ?


- Au Saint-Sépulcre, mon frère. Par la grâce de Dieu, je vais en faire le tour trois fois, je vais m'agenouiller, prier, et je vais revenir transformé.


- Combien d'argent avez-vous pour ça, mon Père ?

- Trente livres, répondit le moine.
- J'ai une femme et des enfants qui ont faim. Donnez-moi l'argent, faites le tour de moi trois fois, priez à genoux et retournez à votre monastère.


Le moine réfléchit un moment, grattant la terre avec son bâton, puis prit les trente livres dans son sac, donna le tout au mendiant, fit le tour de lui trois fois, s'agenouilla pour prier et retourna à son monastère.

Il revint chez lui transformé, ayant reconnu que le mendiant était le Christ lui-même, non pas en un endroit éloigné et merveilleux, mais tout près de la porte du monastère, mystérieusement tout proche de lui.

Et tout ce qu'il avait abandonné revint vers lui rapidement dans une joie imprévue et immense. (Raconté par Nikos Kazantzakis)
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Le mercredi des cendres le père Gérard soulignait trois points fondamentaux proposé dans l’évangile du jour.


Trois points pouvant nous aider à vivre notre parcours de carême :


La prière, le jeûne, le partage, sans ordre de priorité dans leur prise en compte.


Il me semble que l’on retrouve ces trois piliers dans l’expérience du moine Grec. Même si ce dernier ne les avait pas prévus tous trois au départ, en particulier en ce qui concerne le partage !

L’évangile du mercredi des cendres nous invitait à jeûner sans le montrer, sans nous donner en spectacle.


Le jeûne est un temps de dépouillement d’une partie de ce qui est superflu dans nos vies, le jeûne ne concerne pas seulement la nourriture mais aussi les dépenses de conforts et de loisirs, voir de pèlerinage !!!...


Toute sa vie le moine Grec s’est privé pour financer son projet. Mais sa démarche n’était pas vraiment désintéressée et ouverte vers la gratuité.


L’évangile du mercredi des cendres nous invitait au partage, un partage vécu dans un esprit de charité, c’est à dire inspirée par l’amour de Dieu.


Un partage a réalisé dans la discrétion : « Que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite ! »


Un partage ouvert vers ceux qui sont sur notre route ou à notre porte, même si on ne les aime pas bien ….. On ne choisit pas ses pauvres, tous, dans un esprit de charité ont droit à notre soutient !
Le moine Grec n’est pas passé indifférent auprès du pauvre homme courbé vers le sol qu’il ne connaissait pas.


Sans doute ne le connaissait-il pas pour ne pas être sorti de son monastère et de sa routine.


Malgré cela, au départ de son pèlerinage il s’est arrêté ….., il a prit le temps d’écouté le pauvre… et a abandonner son projet pour porter secours à ce mendiant et sa famille dans lesquels il reconnaît le Christ. Il n’y avait pas de témoins pour voir son geste.


Cet évangile nous invitait encore à prier dans la discrétion : "quand tu pries, retire toi au fond de ta maison, ferme la porte et prie ton Père".


C’est le temps de la mise à l’écart et de la réflexion. Un temps qui n’est pas une fuite des réalités de ce monde mais un temps permettant, loin de l’agitation médiatique, de se forger des convictions personnelles. C’est ce que fera le moine au retour de son cour voyage, transformé par son expérience il revient dans son monastère sachant que le Christ est à sa porte !

Chers amis nous cherchons souvent, bien loin de chez nous, des lieux d’investissements et c’est utile voir indispensable. Cependant, comme notre moine Grec n’oublions nous pas le Christ présent à notre porte dans nos proches ?


En ce deuxième dimanche de carême demandons la force de poursuivre, pendant les 30 jours qu’il nous reste avant Pâques, une réflexion lucide et sereine dans notre rapport au jeune au partage et à la prière.

Demandons en plus, si cela est possible, que cette réflexion nous transfigure!

(François)
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Et encore...

- On voudrait que se prolonge une expérience spirituelle qui nous remplit...
- Le jour d'un quelconque engagement de vie est,
la plupart du temps, plus facile à vivre que la durée de cet engagement...

- Jésus libère de l'esclavage du péché...
- Jésus soulage la misère...
- Vouloir le suivre c'est vouloir délivrer, soulager la misère aussi...
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Prions...
- Pour Benoît XVI qui termine son ministère...
- Pour que les cardinaux électeurs répondent bien à l'appel de l'Esprit Saint...
- Pour notre futur pape...
- Pour la paix dans le monde...
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Pensée de Benoît XVI...

«La vie est une recherche du vrai, du bien et du beau.
C'est dans cette prespective que nous faisons nos choix
et exerçons notre liberté, et c'est dans la vérité, le bien et le beau
que  nous trouvons le bonheur et la joie.»
(Benoît XVI - Accueillir l'espérance)
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Un commentaire reçu:

«Je viens de parcourir rapidement ton blogue. Que de belles photos ! J’ai glané ici et là quelques-unes de tes paroles. J’écris paroles plutôt que mots. Tes paroles sont une fontaine où il fait bon se désaltérer. Je reviendrai à cette fontaine. Au plaisir d’en reparler.» (P.-A.C)
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Photo:
Un autre beau coucher de soleil sur le fleuve...
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Bonne journée!
Fraternellement!
Jean-Yves
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