mercredi 11 février 2015

(192,864) Jésus exauce une femme païenne qui le supplie de guérir sa fille...

Bonjour!
Jeudi 11 février 2015


Photo: 
De André Lavoie de Saint-Pacôme - Merci!
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...Journée mondiale des malades...

Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Marc 7,24-30): En partant de là, Jésus se rendit dans la région de Tyr. Il était entré dans une maison, et il voulait que personne ne sache qu'il était là; mais il ne réussit pas à se cacher. En effet, la mère d'une petite fille possédée par un esprit mauvais avait appris sa présence, et aussitôt elle vint se jeter à ses pieds. Cette femme était païenne, de nationalité syro-phénicienne, et elle lui demandait d'expulser le démon hors de sa fille. Il lui dit: «Laisse d'abord les enfants manger à leur faim, car il n'est pas bien de prendre le pain des enfants pour le donner aux petits chiens». Mais elle lui répliqua: «C'est vrai, Seigneur, mais les petits chiens, sous la table, mangent les miettes des petits enfants». Alors il lui dit: «A cause de cette parole, va: le démon est sorti de ta fille». Elle rentra à la maison, et elle trouva l'enfant étendue sur le lit: le démon était sorti d'elle.
Commentaire:
 Abbé Enric CASES i Martín 
(Barcelona, Espagne)
Elle vint se jeter à ses pieds, 
lui demandant d'expulser le démon hors de sa fille...

Aujourd'hui, on nous montre la foi d'une femme qui n'appartenait pas au peuple choisi, mais qui croyait que Jésus pouvait guérir sa fille. En effet, cette mère de famille: «était païenne, de nationalité syro-phénicienne, et elle lui demandait d'expulser le démon hors de sa fille» (Mc 7,26). La douleur et l'amour la font demander avec insistance, sans se soucier du mépris, des retards, de l'indignité subis. Et elle obtient gain de cause, puisque: «Elle rentra à la maison, et elle trouva l'enfant étendue sur le lit: le démon était sorti d'elle». (Mc 7,30)
Saint Augustin disait que nombreux sont ceux qui n'obtiennent pas ce qu'ils veulent car ils sont «aut mali, aut male, aut mala». Ou ils sont mauvais et ce qu'ils devraient demander d'abord c'est de devenir bons; ou bien, ils demandent d'une mauvaise manière, sans insistance, au lieu de le faire avec patience, humilité, foi et par amour; ou ils demandent des choses mauvaises qui, s'ils les recevaient, nuiraient à l'âme ou au corps ou aux autres. Il faut, donc, s'efforcer de demander d'une bonne manière. Cette femme syro-phénicienne est une bonne mère, elle demande quelque chose de bon («d'expulser le démon hors de sa fille») et elle le demande bien («elle vint se jeter à ses pieds»).

Le Seigneur nous pousse à utiliser avec persévérance la prière de la requête. C'est clair, qu'il existe d'autres types de prières —l'adoration, l'expiation, la gratitude—, mais Jésus insiste sur le fait qu'il faut pratiquer beaucoup la prière de la requête.

Pourquoi? Il doit y avoir beaucoup de raisons: parce que nous avons besoin de l'aide de Dieu pour atteindre nos objectifs, parce qu'elle exprime espérance et amour, parce qu'elle proclame notre foi. Mais il existe une autre raison que nous ne prenons pas tellement en compte: Dieu veut que les choses soient un peu comme nous les voulons. De cette manière, notre prière —qui est un acte libre— unie à la liberté toute puissante de Dieu, fait que le monde soit comme Dieu le veut et un peu comme nous le voulons. Le pouvoir de la prière est vraiment merveilleux!
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...Prions...

- Pour les personnes malades...
- Pour les personnes qui se recommandent à nos prières...
- Prions pour toi... Pour moi...
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Photo:
De André Lavoie - Merci!
(Garrots d'Islande)
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«Soigner un malade, l'accueillir, c'est servir le Christ. 
Le malade est la chair du Christ.»
(Pape François, homélie du dimanche 8 février 2015 
- Pris à partir de La Lettre du Jeudi - Église de Sainte-Anne - Gaétan Godbout)
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Bonne journée!
Jean-Yves

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