dimanche 2 août 2015

(205,630) Le chrétien a aussi besoin de se nourrir spirituellement... / Celui qui croit et vient à Jésus sera rassasié...

Bonjour!

Dimanche 2 août 2015


Photo:
Sanctuaire champêtre Notre-Dame-de-Fatima
(La Pocatière / Route 132)
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...

Jean, chapitre 6, 24-35

La foule s’était aperçue que Jésus n’était pas au bord du lac, ni ses disciples non plus. Alors les gens prirent les barques et se dirigèrent vers Capharnaüm à la recherche de Jésus.
L’ayant trouvé sur l’autre rive, ils lui dirent : « Rabbi, quand es-tu arrivé ici ? »
Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé du pain et que vous avez été rassasiés. Ne travaillez pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui se garde jusque dans la vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l’homme, lui que Dieu, le Père, a marqué de son empreinte. »
Ils lui dirent alors : « Que faut-il faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? » Jésus leur répondit :
« L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. »
Ils lui dirent alors : « Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire ? Quelle oeuvre vas-tu faire ? Au désert, nos pères ont mangé la manne ; comme dit l’Écriture : Il leur a donné à manger le pain venu du ciel. »
Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel ; c’est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel.
Le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. »
Ils lui dirent alors : « Seigneur, donne-nous de ce pain-là, toujours. »
Jésus leur répondit : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura plus jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura plus jamais soif. »

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Pour notre réflexion...

1. L’Évangile de Jean nous raconte ici ce qui s’est passé le jour suivant la multiplication des pains. La foule était restée sur le lieu du miracle, tandis que Jésus et ses disciples étaient passés de l’autre côté du lac. La foule, qui n’a pas oublié le miracle de la veille, part alors à la recherche de Jésus, et ils finissent par le retrouver. Et ils semblent presque reprocher à Jésus de les avoir laissés sans les prévenir. Jésus leur donne alors un enseignement sur la véritable nourriture.

2. Comme le prouve le miracle de la multiplication des pains, Jésus se néglige pas la nourriture matérielle, les aliments dont nous avons besoin pour vivre. Et de fait l’Église enseigne que les hommes doivent s’organiser pour qu’il puisse y avoir une juste répartition des richesses, et que chacun doit avoir de quoi se nourrir. Mais Jésus sait qu’il est facile pour l’homme de penser que cela est la seule nourriture dont il ait besoin. Or cela n’est pas le cas. Encore plus importante que la nourriture matérielle, est, dit Jésus, la nourriture spirituelle, celle qui vient du Ciel.


3. Tout homme qui réfléchit un peu sur sa vie se rend bien compte que les choses matérielles ne peuvent pas combler la soif qu’il a dans son cœur, le désir de quelque chose de plus grand. Nous avons été créés par Dieu, et c’est seulement en lui que nous pourrons trouver le repos, comme disait saint Augustin. Voilà pourquoi Jésus se donne en nourriture, car il est le seul qui peut combler la faim et la soif de notre âme. La Parole de Dieu et l’Eucharistie sont les deux meilleurs moyens de nourrir notre âme. (Évangile au quotidien)
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«La compassion, comme la vulnérabilité, 
caractérisent le chrétien. 
Il faut apprendre à accepter les blessures, 
à vivre avec et à y trouver finalement 
une guérison plus profonde.»
(Benoît XVI)
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«Si vous cherchez le bonheur,
 il y a peu de chances que vous le trouviez. 
Ce qu'il faut chercher, c'est l'amour. 
La conséquence de l'amour , c'est la joie.»
(François Varillon)
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«Vous êtes libres 
non pas d'une liberté qui fait n'importe quoi, 
mais d'une liberté qui cherche le meilleur.»
(François Varillon)
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«Dieu ne nous sauve pas de la souffrance, 
mais dans la souffrance; il ne nous enlève pas la douleur, 
mais la remplit de sa présence, pour la transformer. 
Il ne nous sort pas des tempêtes, 
mais il nous donne le courge dans nos tempêtes»
(Ermes Ronchi)
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Bonne journée!
Jean-Yves

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