vendredi 16 décembre 2016

Le diaconat permanent... / La foi est un bien qui se transmet... / Le témoignage du Fils de Dieu... (240,106)

Bonjour!
Vendredi 16 décembre 2016
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«Diacres, en tenue de service.»
 
 «Le diaconat permanent
 promeut une Église au cœur du monde.
 Le diacre est un passeur d’espérance :
quel beau ministère. »
 (Albert Rouet, archevêque émérite de Poitiers, France.)
Mgr Rouet vient de publier un volume sur le diaconat permanent;
 le titre du volume:« Diacres, en tenue de service». 
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...



Jean, chapitre 5, 33-36

Vous avez envoyé une délégation auprès de Jean le Baptiste, et il a rendu témoignage à la vérité. Moi, ce n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage, mais je parle ainsi pour que vous soyez sauvés. Jean était la lampe qui brûle et qui brille, et vous avez voulu vous réjouir un moment à sa lumière. Mais j’ai pour moi un témoignage plus grand que celui de Jean : ce sont les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir ; les œuvres mêmes que je fais témoignent que le Père m’a envoyé.

 

Pour notre  réflexion...

1. La foi est un bien qui se transmet, nous l’avons reçue et nous la transmettons à notre tour. Ce passage de l’Évangile de Jean nous parle de cette transmission de la foi de deux manières différentes. Jésus commence en effet par mentionner Jean Baptiste qui « a rendu témoignage à la vérité », vérité qui est Jésus lui-même. La transmission de la foi peut donc se faire par des témoins qui apportent la foi aux autres en exprimant ce qu’ils ont eux-mêmes vu et cru. Pour le témoin il est important d’être cohérent avec ce qu’il dit, de fait Jean Baptiste fut décapiter pour être resté fidèle à la vérité.

2. De plus, dans ce passage, Jésus nous parle d’une deuxième manière de venir à la foi : « un témoignage plus grand que celui de Jean » car ce sont les œuvres mêmes de Jésus. La foi peut donc venir aussi par le moyen de certains faits, qui témoignent de l’action de Dieu. Ainsi saint Jean rapportera qu’après la résurrection de Lazare beaucoup crurent en lui.

3. Il faut aussi noter une chose commune à ces deux moyens d’arriver à la fois : dans un cas comme dans l’autre, l’homme peut fermer son cœur et refuser de croire. Ainsi tous n’ont pas cru en Jésus après avoir écouté Jean, et tous n’ont pas accepté les miracles de Jésus comme des signes venant de Dieu. Quelle que soit la manière dont Dieu veut nous parler, il faut un cœur accueillant, sinon la parole et les actions de Dieu restent sans effets.

Cette méditation a été écrite par Père Jean-Marie Fornerod, LC
 
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