mercredi 30 août 2017

«Tenez-vous donc prêts... » / Quelques pensées... / Avec André Beauchamp... / (257,715)

Bonjour!
Jeudi 31 août 2017
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
Texte de l'Évangile (Mt 24,42-51): «Veillez donc, car vous ne connaissez pas le jour où votre Seigneur viendra. Vous le savez bien: si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n'aurait pas laissé percer le mur de sa maison. Tenez-vous donc prêts, vous aussi: c'est à l'heure où vous n'y penserez pas que le Fils de l'homme viendra. Quel est donc le serviteur fidèle et sensé à qui le maître de maison a confié la charge de son personnel pour lui donner la nourriture en temps voulu? Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera à son travail! Amen, je vous le déclare: il lui confiera la charge de tous ses biens. Mais si ce mauvais serviteur se dit: ‘Mon maître s'attarde’, et s'il se met à frapper ses compagnons, s'il mange et boit avec les ivrognes, son maître viendra le jour où il ne l'attend pas et à l'heure qu'il n'a pas prévue: il se séparera de lui et le mettra parmi les hypocrites; là il y aura des pleurs et des grincements de dents».
Commentaire: + Abbé Albert TAULÉ i Viñas (Barcelona, Espagne)
«Tenez-vous donc prêts»
Aujourd'hui, le texte de l'Évangile nous parle de l'incertitude du moment de la venue du Seigneur: «Vous ne connaissez pas le jour où votre Seigneur viendra» (Mt 24,42) Si nous voulons qu'il nous retrouve en train de veiller, nous ne pouvons ni nous distraire ni nous endormir: nous devons être toujours préparés. Jésus nous donne plusieurs exemples de cette attention: celui qui veille au cas où il y aurait un voleur, le serviteur qui veut faire plaisir à son maître… Peut-être qu'aujourd'hui il nous parlerait d'un gardien de but de football qui ne sait ni quand ni comment arrivera le ballon.

Mais, peut-être qu'avant, nous devrions clarifier à quelle “venue” Il fait allusion. S'agit-il de l'heure de notre mort? S'agit-il de la fin du monde? Ce sont certainement là des “venues” du Seigneur sur lesquelles Il a fait exprès de nous laisser dans l'incertitude pour provoquer en nous une attention constante. Mais en faisant les calculs de probabilités, peut-être que personne de notre génération ne sera témoin d'un cataclysme universel qui mettra fin à l'existence de la vie humaine dans la planète. Et, en ce qui concerne la mort, ceci ne se passe qu'une seule fois et “basta”. Tant que cela n'arrive pas, n'y a-t-il pas une autre “venue” proche devant laquelle nous devons veiller?

«Comme les années passent! Les mois se réduisent en semaines, les semaines en jours, les jours en heures et les heures en secondes…» (Saint François de Sales). Chaque jour, à chaque heure, à tout instant, le Seigneur est proche de notre vie. A travers les inspirations intérieures, à travers les personnes qui nous entourent, tout ce qui se passe autour de nous, des choses qui arrivent, le Seigneur frappe à notre porte et nous dit comme dans l'Apocalypse: «Voici que je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui; je prendrai mon repas avec lui, et lui avec moi» (Ap 3,20). Aujourd'hui si nous communions, cela arrivera à nouveau. Aujourd'hui si nous écoutons patiemment les problèmes des autres ou si nous donnons notre argent pour venir en aide aux autres, cela arrivera à nouveau. Aujourd'hui si pendant notre prière personnelle nous recevons soudainement une inspiration inespérée, cela arrivera à nouveau.


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«La vulnérabilité va de pair avec la richesse intérieure.»
(Blaise Pascal)
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«C'est l'amour qui nous aide à nous dépasser,
à nous relever et à marcher
avec nos frères et sœurs en humanité.»
(Yannick Bonhomme)
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«La fidélité est l'environnement même de Dieu.»
(Jacques Loew)
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«La recherche du bien commun
 est l'objet de la doctrine sociale de l'Église
(Dominique Rey)
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«Le premier sacrement, qui a scellé à jamais notre identité
et dont nous devrions être fiers à jamais, est le baptême.
Notre première et fondamentale consécration
prend ses racines dans notre baptême.»
(Dominique Rey)
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«Toute vie baptismale est une consécration au Christ,
un appel à la sanctification personnelle
et à l'engagement dans le monde.»
(Dominique Rey)
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Avec André Beauchamp, de son livre: Devenir voyage:

«Au fond, la joie n'est par pour plus tard. Elle est déjà présente maintenant. La fête, surtout la fête chrétienne, est une eschatologie. Elle actualise maintenant la victoire finale, elle anticipe l'âge à venir. Elle met en évidence des bribes de la libération future et les actualise, rendant l'espérance concrète et crédible. C'est cela la force de la liturgie, de vaincre et de bouleverser le temps, de faire mémoire du passé, de densifier le présent, d'actualiser le futur. Il était, il est, il sera. Hier, aujourd'hui, demain. La liturgie est toujours mémoire, action présente et annonce. La puissance symbolique fait éclater les frontières du temps et crève son écorce sous l'aiguillon de l'éternité. Une espérance chrétienne qui ne célèbre pas est une espérance morte.»
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Diacre
au cœur de notre monde
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Bonne journée!
Jean-Yves
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