vendredi 1 septembre 2017

«À chaque jour, tissons notre avenir... Donc nous ne serons pas surpris lorsque viendra le temps de passer à une autre étape de notre vie... /(257,948)

Bonjour!
Vendredi 1er septembre 2017
 
 
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 
Texte de l'Évangile (Mt 25,1-13): «Alors, le Royaume des cieux sera comparable à dix jeunes filles invitées à des noces, qui prirent leur lampe et s'en allèrent à la rencontre de l'époux. Cinq d'entre elles étaient insensées, et cinq étaient prévoyantes: les insensées avaient pris leur lampe sans emporter d'huile, tandis que les prévoyantes avaient pris, avec leur lampe, de l'huile en réserve. Comme l'époux tardait, elles s'assoupirent toutes et s'endormirent. Au milieu de la nuit, un cri se fit entendre: ‘Voici l'époux! Sortez à sa rencontre’. Alors toutes ces jeunes filles se réveillèrent et préparèrent leur lampe. Les insensées demandèrent aux prévoyantes: ‘Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s'éteignent’. Les prévoyantes leur répondirent: ‘Jamais cela ne suffira pour nous et pour vous; allez plutôt vous en procurer chez les marchands’. Pendant qu'elles allaient en acheter, l'époux arriva. Celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces et l'on ferma la porte. Plus tard, les autres jeunes filles arrivent à leur tour et disent: ‘Seigneur, Seigneur, ouvre-nous!’. Il leur répondit: ‘Amen, je vous le dis: je ne vous connais pas’. Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l'heure».
 

 
Commentaire: Abbé Joan Ant. MATEO i García (La Fuliola, Lleida, Espagne)
«Amen, je vous le dis : je ne vous connais pas»
Aujourd'hui, vendredi XXI du temps ordinaire, le Seigneur nous rappelle que nous devons être toujours vigilants et préparés pour notre rencontre avec Lui. A minuit, à n'importe quel moment, on peut sonner à notre porte pour nous inviter à recevoir le Seigneur. La mort ne prend pas de rendez-vous à l'avance. De ce fait «vous ne savez ni le jour ni l'heure» (Mt 25,13).

Être vigilants ne veut pas dire non plus vivre dans la crainte et dans l'angoisse. Cela veut dire vivre avec responsabilité notre vie d'enfants de Dieu, notre vie de foi, d'espérance et de charité. Le Seigneur attend continuellement notre réponse de foi et d'amour, constants et patients, au milieu de nos occupations et préoccupations de tous les jours qui tissent notre avenir.

Et cette réponse nous seuls pouvons la donner, toi et moi. Personne ne peut la donner à notre place. C'est cela qui signifie la réponse négative de filles prudentes aux filles insensées quand celles-ci leur demandent de leur céder un peu de leur huile de réserve: «Allez plutôt vous en procurer chez les marchands» (Mt 25,9). Ainsi notre réponse au Seigneur est personnelle et non-transférable.

N'attendons pas le lendemain —qui peut-être n'arrivera jamais— pour allumer notre lampe d'amour pour l'Époux. Carpe diem! Il faut vivre chaque seconde de notre vie avec toute la passion qu'un chrétien doit avoir pour son Seigneur. C'est un dicton bien connu, mais qui nous ferait du bien de nous le rappeler: «Vit chaque jour de ta vie comme s'il était le premier de ton existence, comme s'il était le seul jour de ta vie, comme s'il était le dernier jour de ta vie». Un appel, très réaliste, à la conversion nécessaire et raisonnable que nous devons réaliser.

Que Dieu dans sa miséricorde nous accorde la grâce qu'à l'heure de notre rencontre nous n'entendons pas: «Amen, je vous le dis: je ne vous connais pas» (Mt 25,12), c'est à dire «vous n'avez eu aucun rapport ou relation avec Moi». Fréquentons le Seigneur en cette vie de manière que nous devenions ses connaissances ou ses amis dans le temps et dans l'éternité.

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«Puisqu'il est avec nous
 Dans nos jours de faiblesse,
N'espérons pas tenir debout
Sans l'appeler..
Tendons la main,
Crions vers lui notre détresse;
Reconnaissons sur le chemin
Celui qui brûle nos péchés!
(Bréviaire du jour...)
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«Dieu nous rencontre où nous sommes,
dans le milieu où nous nous trouvons.»
(Wilfried Stinissen)
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«Il doit être possible de trouver Dieu
dans la complexité de l'expérience humaine.»
(Cornélius Ernest)
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Bonne journée!
Jean-Yves

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