lundi 4 septembre 2017

«On était frappé pas son enseignement... » Texte de Mgr B. Blanchet: Des origines anonymes, (1ère partie...) / / (258,370)

Bonjour!
Mardi 5 septembre 2017
 
 
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 
Texte de l'Évangile (Lc 4,31-37): Jésus descendit à Capharnaüm, ville de Galilée, et il y enseignait, le jour du sabbat. On était frappé par son enseignement parce que sa parole était pleine d'autorité. Or, il y avait dans la synagogue un homme possédé par un esprit démoniaque, qui se mit à crier d'une voix forte: «Ah! que nous veux-tu, Jésus de Nazareth? Es-tu venu pour nous perdre? Je sais fort bien qui tu es: le Saint, le Saint de Dieu!». Jésus l'interpella vivement: «Silence! Sors de cet homme!». Alors le démon le jeta par terre devant tout le monde et sortit de lui sans lui faire aucun mal. Tous furent effrayés, et ils se disaient entre eux: «Quelle est cette parole? Car il commande avec autorité et puissance aux esprits mauvais, et ils sortent!». Et la réputation de Jésus se propagea dans toute la région.
 
Commentaire: Abbé Joan BLADÉ i Piñol (Barcelona, Espagne)

«On était frappé par son enseignement parce que sa parole était pleine d'autorité»

Aujourd'hui, nous voyons comment l'enseignement fut le centre de la mission de Jésus dans sa vie publique. Mais la prédication de Jésus était très différente de celle des autres maîtres de la loi et cela faisait que les gens étaient dans la confusion et dans l'admiration. C'est clair que bien que Jésus n'avait jamais fait des études Il déconcertait par son enseignement car Il «parlait avec autorité». Sa façon de parler avait l'autorité de celui qui sait qu'Il est “le Saint de Dieu”.

Précisément, cette autorité dans sa façon de parler était ce qui donnait de la force à son langage. Il utilisait des images vives et concrètes, sans syllogismes ni définitions; paroles et images qu'Il tirait de la nature ou des Saintes Ecritures. Il n'y a pas de doute que Jésus était un bon observateur, et très proche des situations humaines en tous genres: en même temps que nous le voyons en train d'enseigner, nous le voyons en train de faire le bien autour de Lui (guérison des malades, expulsion des démons, etc.). Il lisait dans le livre de la vie de tous les jours, des expériences de tous les jours qu'il utilisait pour enseigner. Même si ce matériel était basique et rudimentaire, la parole du Seigneur était toujours d'une grande profondeur, inquiétante, tout à fait nouvelle, définitive.

La chose la plus grande dans la manière de parler de Jésus était qu'Il conciliait l'autorité divine avec la plus incroyable simplicité humaine. Autorité et simplicité étaient possibles pour Jésus grâce à sa connaissance du Père et à la relation d'obéissance amoureuse qu'Il entretenait avec Lui (cf. Mt 11,25-27). C'est précisément cette relation avec le Père qui explique l'harmonie unique entre la grandeur et l'humilité. L'autorité de son langage ne s'ajustait pas du tout aux paramètres humains, Il n'y avait aucune concurrence, aucun intérêt personnel ou empressement de se montrer. C'était une autorité qui se manifestait tant par le sublime de ses paroles ou ses actions que par son humilité et sa simplicité. De sa bouche ne sortaient pas des éloges personnels, ni de l'arrogance, ni des cris… Mansuétude, douceur, compréhension, paix, sérénité, miséricorde, vérité, lumière, justice… voici les parfums qu'exhalait l'autorité de son enseignement.

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«Frappe à ma porte,
Toi qui viens me déranger.
frappe à ma porte,
Tu viens me ressusciter.
 
Je ne sais ni le jour ni l'heure,
Mais je sais que c'est toi, Seigneur.»
(Au bréviaire de lundi soir...)
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«La joie de vivre:
c'est recevoir la vie comme un cadeau et s'en réjouir»
(Frédéric Lenoir)
 
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«La joie de vivre n'a d'autre cause que le simple
fait d'exister.«
(Frédéric Lenoir)
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Des origines anonymes
 
Note: Le texte qui suit a été écrit par Mgr Bertrand Blanchet, évêque émérite du Diocèse de Rimouski pour le Prions en Église, édition dominicale du dimanche 3 septembre dernier (NOVALIS). Je suis sûr qu'il ne m'en voudras pas de le reproduire ici...
 
Je le présenterai en deux parties...
 
«Mes visites pastorales m'ont permis de pénétrer dans beaucoup de résidences. J'y ai souvent remarqué les photographiés d'ancêtres de l'un ou l'autre conjoint. La place d'honneur qu'elles occupaient témoignaient, je crois, de la fierté d'appartenir à leur lignée et de la reconnaissance qui leur était vouée. parfois, je me suis permis de signaler un trait commun entre ces ancêtres et un descendant.
 
Des droits oubliés
 
Ces repères biologiques font défaut à plusieurs. Autrefois, il s'agissait surtout d'enfants confiés à l'adoption. Le phénomène a pris une tout autre dimension avec l'évolution de l'aide médicale à la procréation et de la grossesse pour autrui.
 
Dans l'aide médicale à la procréation, l'ovule est généralement celui de la mère biologique. Seul le donneur peut demeurer anonyme. Mais dans la grossesse pour autrui, un enfant pourrait avoir cinq parents: le couple demandeur, la mère porteuse, une mère donneuse d'ovule, un père donneur de sperme. Ces trois dernières personnes pourraient être inconnues de l'enfant.
 
Ces nouvelles technologies visent à répondre aux adultes incapables d'avoir une descendance. Les débats éthiques sur les manipulations qui entrent en dans le processus.  Relativement peu d'importance à t`t accordée aux droits des enfants. C'et pourtant eux qui sont à l'origine et au terme de ces requêtes.
 
Le besoin profond
 
La connaissance de son origine biologique est l'un de ces droits de l'enfant. Elle est ignorée d'entre eux, puisque nés grâce à ces technologies. Certains affirment ne pas en être trop affectés. Mais il suffit de lire les échanges que l'autres tiennent sur Internet pour constater que beaucoup vivent douloureusement cette perte de repères biologiques.
 
(À suivre demain...)
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Il faut remercier les gens
qui nous permettent d'espérer autour de nous...
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«La paix est toujours à établir.
Elle est comme l'amour.
Elle n'est pas acquise une fois pour toutes.»
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Bonne journée!
Jean-Yves
 


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