mercredi 6 septembre 2017

Jésus guérissait en imposant les mains... / Texte de Mgr B. Blanchet, 2e et dernière partie: Des orignies anonymes... / (258,425)

Bonjour!
Mercredi 6 septembre 2017
 
 
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 
Texte de l'Évangile (Lc 4,38-44): En quittant la synagogue, Jésus entra chez Simon. Or, la belle-mère de Simon était oppressée par une forte fièvre, et on implora Jésus en sa faveur. Il se pencha sur elle, interpella vivement la fièvre, et celle-ci quitta la malade. A l'instant même, elle se leva, et elle les servait. Au coucher du soleil, tous ceux qui avaient des infirmes atteints de diverses maladies les lui amenèrent. Et Jésus, imposant les mains à chacun d'eux, les guérissait. Des esprits mauvais sortaient de beaucoup d'entre eux en criant: «Tu es le Fils de Dieu!». Mais Jésus les interpellait vivement et leur interdisait de parler parce qu'ils savaient, eux, qu'il était le Messie.

Quand il fit jour, il sortit et se retira dans un endroit désert. Les foules le cherchaient; elles arrivèrent jusqu'à lui, et elles le retenaient pour l'empêcher de les quitter. Mais il leur dit: «Il faut que j'aille aussi dans les autres villes pour leur annoncer la Bonne Nouvelle du règne de Dieu, car c'est pour cela que j'ai été envoyé». Et il se rendait dans les synagogues de Judée pour y proclamer la Bonne Nouvelle.
Commentaire: Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne)
«Jésus, imposant les mains à chacun d'eux, les guérissait. Des esprits mauvais sortaient de beaucoup d'entre eux»
Aujourd'hui, nous regardons un contraste: ceux qui cherchent Jésus et Jésus, Lui qui guéri toute “infirmité” (à commencer par la belle-mère de Simon Pierre) en même temps: «Des esprits mauvais sortaient de beaucoup d'entre eux en criant» (Lc 4,41). C'est-à-dire: le bien et la paix, d'un côté; et le mal et le désespoir de l'autre.

Ce n'est pas la première fois que le diable est présenté en “sortant”, c'est à dire, en fuyant la présence de Dieu parmi les cris et les hurlements. Rappelons nous également le possédé du pays des Géraséniens (cf. Lc 8,26-39). Il est surprenante que le diable lui-même reconnaisse Jésus et que comme dans le cas de celui du possédé du pays des Géraséniens, ce soit lui qui vienne à sa rencontre (en colère et furieux, bien entendu, parce que la présence de Dieu dérange sa méprisable tranquillité).

Combien de fois avons-nous pensé que notre rencontre avec Jésus était une gêne! Cela nous gêne d'aller à la messe le dimanche, nous nous inquiétons du fait que nous n'avons pas prié depuis longtemps, nous sommes honteux de nos erreurs, au lieu d'aller chez le Médecin de notre âme et simplement lui demander pardon… Réfléchissons si n'est pas le Seigneur qui doit toujours venir à notre rencontre, car nous nous faisons prier pour laisser notre petit “trou” et aller à la rencontre de Celui qui est le Pasteur de nos vies! Cela s'appelle tout simplement: tiédeur.

Il y a un diagnostic pour ça: atonie; aucune pulsation dans l'âme, angoisse, curiosité désordonnée, hyperactivité, paresse spirituelle à l'égard des questions de la foi, pusillanimité; envie d'être seul… mais, il y a aussi un antidote: arrêter de se regarder soi-même et se retrousser les manches. S'engager à consacrer un moment chaque jour à Jésus (c'est ce qu'on entend par oraison), Jésus le faisait, puisque «quand il fit jour, il sortit et se retira dans un endroit désert» (Lc 4,42). S'engager à vaincre notre égoïsme sur une petite chose chaque jour pour le bien des autres (c'est ce qu'on appelle aimer). Faire le “petit-grand” engagement de vivre chaque jour en cohérence avec notre vie chrétienne.


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Des origines anonymes
De Mgr Bertrand Blanchet
 (2e partie, suite et fin).
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Un besoin profond (suite)
 
On y voit, par exemple: «Qui suis-je vraiment? Est-ce que je ressemble à mon père? Ai-je des sœurs ou des frères issus d'un même donneur? Me ressemblent-ils? Je suis un orphelin génétique, comme un arbre sans racines.» D'autres, nés d'une grossesse pour autrui, ajoutent: «Est-ce seulement pour de l'argent que ma mère m'a porté? Regrette-elle de m'avoir abandonné?» Pour plusieurs, les liens de filiation et de paternité sont à jamais brouillés.
 
D'aussi graves questions révèlent à quelle profondeur se joue cette quête d'identité. La connaissance de nos origines biologiques nous situe dans un réseau d'individus qui nous précèdent et nous suivent, tous unis par le même fil de la vie. Elle marque notre manière d'être au monde et de nous relier les uns aux autres.
 
Une remise en question de l'anonymat
 
D'emblée, nous compatissons tous avec les couples incapables d'avoir un enfant. Mais reconnaissons qu'il n'y a aucun droit inhérent à l'enfant: il est un don, non un dû. Quand nous nous interrogeons sur le caractère éthique de certaines technologies, la priorité doit être accordée au bien de l'enfant. Or, ce droit signifie d'avoir la possibilité de connaître ses origines, et ce, même si le fonctionnement des cliniques pourvoyeuses de gamètes devient plus complexe.
Saluons les pays, de plus en plus nombreux, qui légifèrent pour la levée de l'anonymat. Certains la prévoient pour l'âge de dix-huit ans. D'autres requièrent de révéler au moins les caractéristiques générales du donneur ou de la donneuse. Il en va de respect et de la dignité de l'enfant.
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«L'Église est le peuple de celles et de ceux
qui ont pour boussole Jésus, le Messie crucifié,
 mort et ressuscité.»
(Jacques Lison)
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«L'Église se fait prophète de l'espérance.»
(Dominique Rey)
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Chaque personne peut trouver
 et expérimenter son amitié avec Dieu.
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«L'espérance est consentement à ce que l'on est,
au lieu où l'on se trouve,
 mais en ouvrant dans le temps un chemin.»
(Dominique Rey)
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«(Dieu) Tu n'as pas dit que l'homme croisse
Vers son néant,
Mais tu as fait, en descendant,
Qu'il ne se heurte à son impasse;
Tu as frayé le beau tournant
Où tout au monde n'est que grâce.»
(Hymne au bréviaire de ce matin...)
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Bonne journée!
Jean-Yves


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