samedi 27 octobre 2018

“Maître, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier. Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir. Sinon, tu le couperas.” (278,061)

Bonjour!
Samedi 27 octobre 2018
 
 
Voici la Parole de Dieu de ce jour!
 

 Luc 13, 1-9

Un jour, des gens rapportèrent à Jésus l’affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer, mêlant leur sang à celui des sacrifices qu’ils offraient. Jésus leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ? Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu’elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. »
Jésus disait encore cette parabole : « Quelqu’un avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n’en trouva pas. Il dit alors à son vigneron : “Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n’en trouve pas. Coupe-le. À quoi bon le laisser épuiser le sol ?” Mais le vigneron lui répondit : “Maître, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier. Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir. Sinon, tu le couperas.” »

 

Réflexion

1. Un malheur, une catastrophe, nous les pensons parfois comme le résultat du péché de nos imprudences et convoitises qui engendrent le malheur. Quand nous sommes plus fortement touchés, pensons aux communautés chrétiennes frappées d’attentas meurtriers en pleine messe… nous posons la question : « Mais où est Dieu dans tout cela ? Qu’avons-nous fait au Bon Dieu ? »
Dans cette amère épreuve, Dieu lui aussi a une question à nous poser : « Où est l’homme dans tout cela ? Qu’a-t-il fait de mon image que j’ai façonnée en lui ? » Jésus pleure avec nous : il a pitié de nos détresses. Si notre monde sombre dans la déchéance, la conversion ne nous concerne-t-elle pas tout autant les uns que les autres ?
2. Immédiatement à la suite de l’appel à la conversion, Jésus ajoute la parabole du figuier. Notre vie, comme un figuier, doit porter du fruit. Notre stérilité spirituelle est peut-être pire qu’un drame mortel : la médiocrité n’est-elle pas une hypocrisie ou ingratitude plus grave que les plus grands crimes lorsque son auteur se repentit et fait pénitence ?
Ai-je la capacité de repentir, de changer de vie, de faire fleurir en elle un cœur aimant et de porter du fruit en œuvre de charité ? En tout cela, rien n’est possible si le maître ne nous fait grâce : « encore cette année, le temps que je bêche autour (à coups de pioche et d’épreuves) pour y mettre du fumier ». Pour le chrétien, le drame n’est pas un châtiment pour le péché, mais une étape de vie qui porte du fruit pour la vie éternelle.
           
         
Père Jaroslav de Lobkowicz, LC
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Bonne journée!
Jean-Yves

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