vendredi 25 décembre 2020

« Le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous » / (340,716)

 Bonjour!

Vendredi 25 décembre 2020

NOËL!!!



Voici la Parole de Dieu de ce jour...

ÉVANGILE

« Le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous » (Jn 1, 1-18)

Alléluia. Alléluia.
Aujourd’hui la lumière a brillé sur la terre.
Peuples de l’univers, entrez dans la clarté de Dieu ;
venez tous adorer le Seigneur.
Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

Au commencement était le Verbe,
et le Verbe était auprès de Dieu,
et le Verbe était Dieu.
Il était au commencement auprès de Dieu.
C’est par lui que tout est venu à l’existence,
et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui.
En lui était la vie,
et la vie était la lumière des hommes ;
la lumière brille dans les ténèbres,
et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée.

Il y eut un homme envoyé par Dieu ;
son nom était Jean.
Il est venu comme témoin,
pour rendre témoignage à la Lumière,
afin que tous croient par lui.
Cet homme n’était pas la Lumière,
mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière.

Le Verbe était la vraie Lumière,
qui éclaire tout homme
en venant dans le monde.
Il était dans le monde,
et le monde était venu par lui à l’existence,
mais le monde ne l’a pas reconnu.
Il est venu chez lui,
et les siens ne l’ont pas reçu.
Mais à tous ceux qui l’ont reçu,
il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu,
eux qui croient en son nom.
Ils ne sont pas nés du sang,
ni d’une volonté charnelle,
ni d’une volonté d’homme :
ils sont nés de Dieu.
Et le Verbe s’est fait chair,
il a habité parmi nous,
et nous avons vu sa gloire,
la gloire qu’il tient de son Père
comme Fils unique,
plein de grâce et de vérité.

Jean le Baptiste lui rend témoignage en proclamant :
« C’est de lui que j’ai dit :
Celui qui vient derrière moi
est passé devant moi,
car avant moi il était. »
Tous, nous avons eu part à sa plénitude,
nous avons reçu grâce après grâce ;
car la Loi fut donnée par Moïse,
la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ.

Dieu, personne ne l’a jamais vu ;
le Fils unique, lui qui est Dieu,
lui qui est dans le sein du Père,
c’est lui qui l’a fait connaître.

– Acclamons la Parole de Dieu.

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Commentaire...

Avec le Prologue du Quatrième Évangile, nous atteignons au sommet de la révélation du mystère de l’Incarnation.
En des termes d’une simplicité limpide, le disciple bien-aimé, sous l’inspiration de Dieu, nous livre une pensée d’une grande hauteur et profondeur. Cette composition mystique, en forme d’hymne contemplatif, nous introduit dans le secret dessein de l’amour de Dieu.
De Dieu s’abaissant jusqu’à nous, pour nous élever au partage de sa gloire.
Nous n’en finirons jamais de méditer ces paroles de lumière et de vie.

Saint Jean, au regard d’aigle, comme la tradition aime le représenter, nous conduit d’abord à scruter l’invisible en nous faisant remonter au plus loin et au plus haut.
À contempler cette Parole de Dieu dans le commencement (Jn 1,1).
Cette Parole qui était à la fois Dieu et auprès de Dieu (1,1-2).
Celui par qui tout a été créé et en vue de quoi tout a été fait.
Car, en nous créant à son image et comme sa ressemblance, le Père voyait déjà le Fils unique venir, à la plénitude du temps,
parachever, racheter et récapituler toute l’humanité en lui (Ep 1,9-10). Pour devenir notre plénitude, ne fallait-il pas
qu’il obtienne en tout la primauté (Col 1,18-19) ?

Ainsi le Fils de Dieu est-il devenu Fils de l’homme.
Il s’est fait homme dans l’homme pour faire de tous les hommes des fils de Dieu (Ga 4,6) !

Et le Verbe s’est fait chair et il a demeuré parmi nous (Jn 1,14). La Révélation par la Parole est devenue vivante Incarnation de la Parole en personne ! Si nous croyons en lui, nous sommes déjà en partage de vie éternelle (5,24). Dès ici-bas, nous voici héritiers de Dieu et cohéritiers du Christ (Rm 8n17). Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi (Ga 2,20).
Nous devenons ainsi participants de la divinité (2 P 1,4).
Son amour, sa joie, sa paix, sa lumière nous sont donnés.
Mais sommes-nous disposés à les accueillir pour en vivre ?

Si oui, un nouveau monde, pas à pas, peut se construire. Un homme nouveau, au jour le jour, peut renaître d’en haut et de nouveau (Jn 3,3.7).
Un temps nouveau se lève, porté par l’espérance de l’éternité.
Nous voilà rendus à une vie nouvelle pour qui la mort n’est plus une impasse.
Oui, de sa plénitude nous avons tous reçu et grâce pour grâce (1,16). Son Père st notre Père, son Dieu est notre Dieu (20,17).
Quelle prodigieuse réalité !

C’est vrai : Dieu, personne ne l’a jamais vu.
Mais le Fils qui est dans le sein du Père, lui, nous l’a fait connaître (1,18).
Un jour, ce sera pour chacune et chacun de nous, l’ultime Noël.
Le dernier adieu à cette terre, mais pour notre naissance au ciel.
Le vrai commencement est, décidément, toujours devant !
Ainsi allons-nous, de fête de Noël en fête de Noël, vers la fête sans fin du Noël éternel. Ce Jour de Dieu où nous verrons enfin, à notre tour,
le vrai visage de l’Emmanuel.
Les yeux dans les yeux, dans l’allégresse du face à face (1 Co 13,12).


Abbé Philippe Link - Merci!

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Joyeux Noël!

Jean-Yves

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