vendredi 24 octobre 2014

(183,814) Sommes-nous sensibles aux signes de notre temps?...

Bonjour!
Vendredi 24 octobre 2014

Voici la Parole de Dieu de ce jour..
(Lc 12,54-59): Jésus disait encore à la foule: «Quand vous voyez un nuage monter au couchant, vous dites aussitôt qu'il va pleuvoir, et c'est ce qui arrive. Et quand vous voyez souffler le vent du sud, vous dites qu'il fera très chaud, et cela arrive. Esprits faux! L'aspect de la terre et du ciel, vous savez le juger; mais le temps où nous sommes, pourquoi ne savez-vous pas le juger? Et pourquoi aussi ne jugez-vous pas par vous-mêmes ce qui est juste? Ainsi, quand tu vas avec ton adversaire devant le magistrat, pendant que tu es en chemin efforce-toi de te libérer envers lui, pour éviter qu'il ne te traîne devant le juge, que le juge ne te livre au percepteur des amendes, et que celui-ci ne te jette en prison. Je te le dis: tu n'en sortiras pas avant d'avoir payé jusqu'au dernier centime».
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Commentaire: Abbé Frederic RÀFOLS i Vidal (Barcelona, Espagne)
Le temps où nous sommes, pourquoi ne savez-vous pas le juger? Et pourquoi aussi ne jugez-vous pas par vous-mêmes ce qui est juste?

Aujourd'hui, Jésus veut que nous élevions notre regard vers le ciel. Après trois jours de pluie persistante, ce matin le ciel était lumineux et dégagé faisant de ce jour un des plus beaux de cet automne. Nous comprenons mieux le sujet du changement de climat, puisque de nos jours le météorologiste fait quasiment partie de notre famille. Par contre nous avons toujours du mal à comprendre l'époque où nous vivons: «L'aspect de la terre et du ciel, vous savez le juger; mais le temps où nous sommes, pourquoi ne savez-vous pas le juger?» (Lc 12,56). Parmi ceux qui écoutaient Jésus, nombreux d'entre eux ont laissé passer une opportunité unique dans l'histoire de l'humanité. Ils n'ont pas reconnu en Jésus le Fils de Dieu. Ils n'ont pas reconnu l'heure du Salut.

Le concile Vatican II, dans la constitution Gaudium et Spes (n? 4), actualise l'Évangile de ce jour: «Pour mener à bien cette tâche, l'Église a le devoir, à tout moment, de scruter les signes des temps et de les interpréter à la lumière de l'Evangile, (...). Il importe donc de connaître et de comprendre ce monde dans lequel nous vivons, ses attentes, ses aspirations, son caractère souvent dramatique».

Quand nous contemplons l'histoire, nous n'avons pas de mal à repérer les occasions manquées de l'Église où elle n'a pas su reconnaître le moment vécu. Mais Seigneur: combien d'occasions avons-nous manquées car nous n'avons pas su reconnaître les signes des temps ou, c'est qui revient au même, parce que nous n'avons pas su vivre et illuminer les problématiques de nos jours avec la lumière de l'Évangile?: Jésus nous rappelle à nouveau: «Et pourquoi aussi ne jugez-vous pas par vous-mêmes ce qui est juste?» (Lc 12,57).

Nous ne vivons pas dans un monde de méchanceté même si elle est partout. Dieu n'a pas abandonné son monde. Comme nous le rappelait Saint Jean de la Croix, nous habitons une terre que Dieu lui même a parcourue et a remplie de beauté. La bienheureuse Thérèse de Calcutta a su capter les signes de son temps et son temps, c'est-à-dire notre époque, a su comprendre Thérèse de Calcutta. Demandons-lui de nous encourager. Ne cessons pas de tourner notre regard vers le Ciel sans perdre de vue la terre.
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Bonne journée!
Jean-Yves


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