vendredi 4 décembre 2015

(213,473) Dieu espère notre collaboration ... Mettons en action notre espérance... Nous pouvons faire avancer notre monde qui est comme un troupeau sans berger...

Bonjour!
Samedi 5 décembre 2015

Propos du pape François 
alors qu'il parlait de l'Année de la miséricorde...



«Il m’est venu à l’esprit cette image de l’Église comme un hôpital de campagne après la bataille ; c’est la vérité : que de personnes blessées et détruites ! Il faut soigner les blessés, les aider à guérir, sans les soumettre aux analyses pour le cholestérol. Je crois que nous sommes dans le temps de la miséricorde. Nous sommes tous pécheurs, nous portons tous des poids intérieurs. J’ai senti que Jésus voulait ouvrir la porte de son cœur, que le Père veut montrer ses entrailles de miséricorde et que, pour cette raison, il nous envoie l’Esprit : pour nous faire bouger et pour nous secouer. C’est l’année du pardon, l’année de la réconciliation...» (Citation tirée de ZENIT) 
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Voici la Parole de Dieu de ce jour... 

(Mt 9,35—10,1.6-8): Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages, enseignant dans leurs synagogues, proclamant la Bonne Nouvelle du Royaume et guérissant toute maladie et toute infirmité. Voyant les foules, il eut pitié d'elles parce qu'elles étaient fatiguées et abattues comme des brebis sans berger. Il dit alors à ses disciples: «La moisson est abondante, et les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson».

Alors Jésus appela ses douze disciples et leur donna le pouvoir d'expulser les esprits mauvais et de guérir toute maladie et toute infirmité. «Allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d'Israël. Sur votre route, proclamez que le Royaume des cieux est tout proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement: donnez gratuitement».

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Commentaire: Abbé Xavier PAGÉS i Castañer (Barcelona, Espagne)
«Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson»
Aujourd'hui, quand une semaine s'est déjà écoulée en la préparation de l'itinéraire des célébrations de Noël, nous avons pu constater qu'une des vertus que nous devons encourager pendant l'Avent est celle de l'espérance. Mais pas d'une façon passive, comme celle de qui attend le train qui arrive, mais une espérance active, qui nous pousse à y mettre de notre part tout ce qu'il faut afin que Jésus puisse naître de nouveau dans nos cœurs.

Nous pouvons essayer de ne pas rester seuls dans nos espoirs, mais —surtout— de découvrir qu'est ce que Dieu attend de nous. Comme les douze apôtres, nous sommes tous appelés à suivre ses chemins. Si seulement nous pussions écouter aujourd'hui la voix du Seigneur qui —au moyen du prophète Isaïe— nous dit: «Voici le chemin, marchez-y!» (Is 30,21, de la première lecture d'aujourd'hui). En suivant chacun de nous notre chemin, Dieu espère de nous tous qu'avec notre vie nous annonçons «que le Royaume des cieux est tout proche» (Mt 10,7).

L'Evangile d'aujourd'hui nous raconte comme, en voyant les foules, il eut pitié parce qu'elles étaient fatiguées et abattues et dit alors à ses disciples: «La moisson est abondante, et les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson» (Mt 9,37-38). Il a voulu compter sur nous et il veut que dans les circonstances plus diverses, nous répondions à la vocation de devenir apôtres de notre monde. La mission pour laquelle le Dieu Père a envoyé son Fils au monde nécessite que nous en soyons les continuateurs. Des nos jours nous pouvons trouver aussi une foule trompée et sans espoir qui a soif de la Bonne Nouvelle du Salut que le Christ nous a amené, dont nous en sommes les messagers. C'est une mission qui a été confiée à nous tous. En connaisseurs de nos faiblesses et de nos manques, appuyons-nous dans la prière constante et soyons heureux de devenir ainsi des collaborateurs du plan rédempteur que le Christ nous a révélé.
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«Dieu ne jette jamais l'argile, 
il la remet sur le tour, la reprend en main, 
la travaille encore avec la douce pression de ses doigts, 
avec la chaleur de ses paumes. 
Ma force est  l'obstination du potier. 
Si Dieu a une manie, c'est celle d'espérer en l'homme. 
Nous ne sommes jamais de l'argile inutile pour le Seigneur,
 jamais bons à jeter.

Vivre est l'infinie patience de recommencer: 
le vase réussira. 
Quelle espérance dans ma fragilité! 
Parce que ma force est dans les mains du potier!»
(Ermes Ronchi)
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Prions...

- Pour toutes les personnes
qui se recommandent à nos prières...
- Notre Père...
- Je vous salue Marie...
- Gloire au Père...
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«La plus grande joie de la vie, 
c'est de se sentir utile aux autres. 
Nos jeunes, sans cette joie profonde, 
n'ont aucune chance de vivre heureux.»
(Abbé Pierre)
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«Que l'espérance soit ta musique intérieure!»
(Ermes Ronchi)
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«À tout péché, miséricorde, 
personne ne peut être définitivement condamné, 
car, quel que soit son parcours et les accidents de la vie,
 la grâce de Dieu et la bonne «graine» de sainteté 
demeurent en chacun de nous.»
(Fr Thomas-Marie Gillet, o.p.)
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Bonne journée!
Jean-Yves
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