dimanche 20 décembre 2015

(214,723) La plus belle annonce de Noël...

Bonjour!
Dimanche 20 décembre 2015


Voici la Parole de Dieu de ce jour...

Evangile selon St Luc, chapitre 1, 39-45

En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée.
Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth.
Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni.
D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?
Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi.
Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »
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Homélie
Cathédrale de Sainte-Anne

4e dimanche de l’Avent C 2015
Chers amis,

Ce texte que je viens de proclamer de la Bonne nouvelle
de l’évangile - cette rencontre lumineuse entre ces deux femmes - est situé juste entre deux parties de l’évangile de Luc
que nous connaissons mieux encore que celui-ci:

Le premier, c’est celui de l’ange Gabriel, envoyé  par Dieu auprès de Marie: c’est le début de la prière que nous connaissons bien
et que nous disons: «Je te salue, Marie, Comblée de grâce,
 le Seigneur est avec toi... »

Le deuxième texte, c’est celui de  la réponse de Marie après qu’Élisabeth eut dit, sous la pulsion de l’Esprit Saint, son cri
de joie; cette partie, c’est ce qu’on appelle le cantique
du Magnificat de Marie: «Mon âme exalte le Seigneur,
exulte mon esprit en Dieu mon Sauveur» etc...

Cette rencontre d’aujourd’hui entre ces deux parentes
qui sont cousines, provoqué par l’ange de Dieu,
nous situe très bien dans l’attente de Noël: temps de naissance d’un Dieu, qui prend un corps comme nous...

Ces deux femmes qui expriment de façon exubérante - j’ose dire - leur joie, n’est-ce pas la plus belle annonce de Noël!...
C’est le grand mystère de Noël!....
Mais quel est ce grand mystère? Dieu envoie son Fils
dans sa création, dans ce qu’il a fait de plus beau
de sa création: Dieu vient chez-nous les humains,
et comment? Dans un enfant... Il a pris un corps comme nous, comme celui de nos enfants, et cela dans cette jeune fille choisie, Marie, qu’on appelle depuis:  Sainte Marie, Mère de Dieu.

Ce Dieu s’est abaissé au point de prendre place
dans l’intimité du corps de cette jeune fille choisie.
Mgr Bertrand Blanchet, dans son livret de l’Avent,
évoque un chant de Noël pour bien dire cela: «Dans cette étable...
Qu’il est aimable dans son abaissement.»
Et il continue plus loin avec ces autres paroles:
«Tous les palais des rois n’ont rien de comparable.»,
toujours en parlant du corps de Marie, comme temple... 
Oui, c’est ainsi que le Seigneur est venu jusqu’à nous...
En prenant vie dans le corps de Marie, en ayant par elle
le souffle de vie... Ce souffle dernier qu’il va laisser pour nous
sur la croix comme sauveur de son peuple et de tous
les humains...  C’est ce qu’on appelle: pour notre salut.

Continuons notre réflexion dans le cadre de ce même récit
qui nous est présenté aujourd’hui à la veille de Noël.

Dieu a souvent visité les siens au cours de l’histoire de l’humanité, - on l’a vu dans les deux premières lectures - et il continue
de le faire de nos jours...

Mère Teresa, que le pape François va déclarer sainte bientôt
- on apprenait hier qu’elle serait canonisée à l’automne -
était allée un jour en Australie rendre visite à ses sœurs
pour les encourager et visiter leurs œuvres.  Un soir,
les sœurs l’amenèrent rencontrer des pauvres
qui vivaient dans les détritus d’un bidonville de banlieue...
Mère Teresa découvrit un vieil homme qui vivant
dans une cabane toute sale faite de tôles et de cartons...
La sœur lui proposa de faire le ménage des lieux...
Elle trouva dans un coin une lampe à l’huile abandonnée
depuis longtemps... - «Pourquoi ne vous servez-vous pas
de votre lampe, mon ami?» - À quoi bon, lui répondit l’homme,
je n’ai personne... - Et si les sœurs venaient le soir,
l’allumeriez-vous, votre lampe, lui demanda-t-elle? - Certainement, dit l’homme... Et il allumait sa lampe
à tous les soirs, et les sœurs venaient... 
Un soir que les sœurs sont venus, l’homme donna un mot
pour mère Teresa... Il y avait d’écrit: - «Ma Sœur, la lampe
que vous avez allumée dans mon cœur brille toujours...»

Dieu nous visite encore aujourd’hui et allume la joie
dans les cœurs grâce à nous...
quand nous nous montrons accueillants et généreux,
quand nous prenons du temps avec les nôtres,
quand nous contactons une personne seule ou malade,
quand nous accueillons Dieu dans le pardon,
quand nous partageons la Parole de Dieu avec d’autres paroissiens,
quand nous le recevons dans l’eucharistie.

Ainsi, nous pouvons être la Joie de Dieu; nous pouvons
le faire naître et communiquer cette joie au monde qui nous entoure.


En terminant, prenons le temps de trouver une démarche que nous pouvons faire et qui pourra provoquer de la joie dans notre milieu, avec les nôtres, avec d’autres humains, en attendant Noël...    Amen.

Sources diverses.

Jean-Yves Fortin, diacre
19 décembre 2015

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Bonne journée!
Jean-Yves 




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