samedi 13 février 2016

«Je suis venu appeler non pas les justes mais les pécheurs...». (218,391)

Bonjour!
Samedi 13 février 2016 



Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Lc 5,27-32): Après cela, il sortit et il remarqua un publicain (collecteur d'impôts) du nom de Lévi assis à son bureau de publicain. Il lui dit: «Suis-moi». Abandonnant tout, l'homme se leva et se mit à le suivre. Lévi lui offrit un grand festin dans sa maison; il y avait une grande foule de publicains et d'autres gens attablés avec eux. Les pharisiens et les scribes de leur parti récriminaient en disant à ses disciples: «Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec les publicains et les pécheurs?». Jésus leur répondit: «Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je suis venu appeler non pas les justes mais les pécheurs, pour qu'ils se convertissent».
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Commentaire: Abbé Joan Carles MONTSERRAT i Pulido (Cerdanyola del Vallès, Barcelona, Espagne)
«Je suis venu appeler non pas les justes mais les pécheurs»

Aujourd'hui nous voyons s'avancer le Carême ainsi que l'intense conversion à laquelle le Seigneur nous appelle. La figure de l'apôtre et évangéliste Matthieu est très représentative de tous ceux qui en sont venus à croire qu'à cause de leurs parcours, ou de leurs péchés personnels ou des situations compliquées, il est difficile que le Seigneur puisse les choisir comme collaborateurs.

Mais Jésus Christ, pour écarter tous nos doutes, nous présente comme premier évangéliste, Lévi, le collecteur d'impôts, à qui Il dit tout simplement: «Suis-moi» (Lc 5,27). Il fait avec lui juste le contraire de ce qu'une mentalité “bien-pensante” et “sensée” peut concevoir. Si, aujourd'hui, nous voulons paraître “politiquement corrects”, Lévi —par contre— venait d'un monde où il était rejeté par tous ses compatriotes, car, du fait d'être un publicain, il était considéré comme un collaborateur des Romains et peut-être aussi comme un escroc. En raison des “commissions” qu'il devait percevoir; comme quelqu'un qui pressurisait les pauvres pour lever les impôts; comme un pécheur publique, enfin.

Ceux qui étaient censés être parfaits ne pouvaient se rendre à l'évidence que Jésus ne songeât pas a leur demander de le suivre ou même à s’asseoir a sa table.

Mais, en choisissant Lévi, Jésus nous dit qu'il aime plutôt s'entourer de ce genre de personnes pour répandre son Royaume; Il a choisi les malades, les pécheurs, ceux qui ne se croient pas justes: «Ce qu'il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi pour couvrir de confusion ce qui est fort» (1Co 1,27). Ceux qui ont besoin des médecins, et surtout, ceux qui pourront bien comprendre que les autres peuvent en avoir aussi besoin.

Nous devons donc repousser la pensée que Dieu nous veut avec des états de service impeccables pour le servir. Cet état de service, Il ne l'a préparé que pour Notre Mère. Mais pour nous tous, soumis au salut de Dieu, Dieu veut un cœur contrit et humilié. D'ailleurs, «Dieu t'a crée faible pour pouvoir te donner son propre pouvoir» (Saint Augustin). Voilà le type de personnes que, selon le psalmiste, Dieu ne méprise pas.
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Aujourd'hui Jésus rencontre Lévi, un collecteur d'impôts... Il lui dit: »Suis-moi»... J'espère me sentir encore interpellé par Jésus... Je suis invité avec ce que je suis: mes forces, mes limites... Je suis invité à mettre mes pas dans ceux de Jésus. Cela suppose que je bouge... 
Cela suppose que je me pose des questions...
Cela suppose que je me laisse déranger...
Cela suppose que je me laisse convertir encore... et encore... 
Suivre Jésus, ce n'est pas nécessairement changer de vie 
mais c'est probablement vivre sa vie avec des changements...
Suis-je prêt à suivre Jésus, à marcher comme lui... 
Comme un enfant qui marche comme on papa?
(D'après le texte d'aujourd'hui de Pierre Francoeur 
dans «Au quotidien, Carême 2016 - NOVALIS)
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«Pour rencontrer Dieu que tu cherches, 
vis ta vie au jour le jour 
et chaque moment présent, 
du meilleur de ton coeur.»
(René Bernard)
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«L'espérance aime les nouveaux 
départs au lever du soleil.»
(Ermes Ronchi)
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«Du rêve au miracle, il n'y a parfois qu'un petite pas, 
celui d'y croire. Croire à la vie, croire en nous (...) 
croire au moment présent.
Les enfants réussissent à le faire, 
on devrait peut-être les regarder 
et ne jamais laisser disparaître l'enfant 
qui est en chacun de nous.»
(Céline Dion lors d'un spectacle après le feu du Lac Mégantic)
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Qu'attendent-ils?
Et nous, qu'attendons-nous?

«L'espérance vient ainsi, 
comme l'attente d'une aube à l'autre, 
un regard qui resplendit pour un instant, 
une fleur dans le bois, un chant dans la nuit, 
une petite fille aux pieds nus, 
les premiers pas de la paix, un habit de fête désiré, 
un pas de plus, 
une note ajoutée dans une chanson sans parole, 
qui ne finira jamais.»
(Ermes Ronchi)
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Photo:
de Bernard Lecomte - France - Merci!
(Photo prise la semaine dernière.)
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Bonne journée!
Jean-Yves 

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