lundi 14 septembre 2020

Fête de Notre-Dame des Douleurs / « Femme, voici ton fils. » / "J'ai vu Dieu prier..." / (331,330)


Note: Nous avons eu plus de 138 visites sur ce site hier! / Merci! Continuons de vivre et partager la Parole de Dieu ensemble.

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 Bonjour!

Mardi 15 septembre 2020


(Cette statue de la Vierge a été photographiée au Mont Saint-Michel - France)

(Fête de Notre-Dame des Douleurs)

Voici la Parole de Dieu de ce jour...

ÉVANGILE

« Qu’elle avait mal, qu’elle souffrait, la tendre Mère, en contemplant son divin Fils tourmenté ! » (Stabat Mater. Jn 19, 25-27)

Alléluia. Alléluia.
Bienheureuse Vierge Marie !
Près de la croix du Seigneur,
sans connaître la mort
elle a mérité la gloire du martyre.
Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère
et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas,
et Marie Madeleine.
  Jésus, voyant sa mère,
et près d’elle le disciple qu’il aimait,
dit à sa mère :
« Femme, voici ton fils. »
  Puis il dit au disciple :
« Voici ta mère. »
Et à partir de cette heure-là,
le disciple la prit chez lui.

          – Acclamons la Parole de Dieu.

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Commentaire...

«Ton coeur sera transpercé par une épée»

Abbé Dom. Josep Mª SOLER OSB Abbé de Montserrat(Barcelona, Espagne)

Aujourd'hui, en ce jour de fête de Notre-Dame la Vierge des Douleurs, nous écoutons des paroles lancinantes de la bouche du vieux Siméon: «Et toi-même, ton cœur sera transpercé par une épée» (Lc 2,35). Une affirmation qui, dans son contexte, ne fait pas uniquement référence à la passion de Jésus-Christ, sinon à son ministère, qui provoquera une division parmi le peuple d'Israël et donc, une douleur interne en Marie. Tout au long de la vie publique de Jésus, Marie a souffert de voir Jésus rejeté par les autorités du peuple et menacé de mort.

Marie, comme tout disciple de Jésus, doit apprendre à situer les relations familières dans un autre contexte. Elle aussi, en raison de l'Évangile, doit laisser son Fils (cf. Mt 19,29), et doit apprendre à ne pas voir le Christ depuis le prisme de la chair, bien qu'il soit né d'Elle, de la chair. Elle aussi doit crucifier sa chair (cf. Ga 5,24) pour pouvoir se transformer à l'image de Jésus-Christ. Mais le moment le plus fort de la souffrance de Marie, pendant lequel Elle vie le plus intensément la croix est celui de la crucifixion et de la mort de Jésus.

Aussi dans la souffrance, Marie est le modèle de persévérance de la doctrine évangélique en participant aux souffrances du Christ avec patience (cf. Regle de saint Benoît, Prologue 50). Ainsi fut-il pendant toute sa vie et, surtout, au moment du Calvaire. De cette façon, Marie se convertit en la figure et le modèle pour tout chrétien. Pour avoir été étroitement unie à la mort du Christ, elle est aussi unie à sa résurrection (cf. Rm 6,5). La persévérance de Marie dans la douleur, qui réalise la volonté du Père, lui donne un rayonnement en faveur de l'Église et de l'Humanité. Marie nous précède dans la route de la foi et du cheminement vers le Christ. Et le Saint-Esprit nous conduit à participer avec Elle à cette grande aventure.
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PRIÈRE DE LA DIACONIE
(Diocèse de Saint-Hyacinthe)

Accueille,
Seigneur, en ce jour
Mon désir de te servir:
Je t'offre ce que je suis.
Ta grâce me suffit.
Je ne demande rien d'autre
Afin de vivre selon ton Évangile,
Uni à tous ceux et celles qui,
Dans la diaconie de ton Église,
Cherchent à faire ta volonté.
Amen
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«Comme le Père m'a aimé, moi aussi, je t'ai aimé.»
(Jn 15,9)
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Une parabole... Un moment de réflexion pour nous...

(Note: J'ai placé ce texte dimanche dernier au feuillet paroissial des paroisse de Sainte-Anne-de-La-Pocatière et de Saint-Onésime... )

J’ai vu Dieu prier

J’ai eu la chance de rencontrer Dieu juste à un moment où je doutais de Lui, dans un petit village de Lozère abandonné des hommes.

Il n’y avait plus personne.

En passant devant une vieille église, poussé par je ne sais quel instinct, j’ai vu une lumière, intense, insoutenable...

Je me suis dit: qui prie-t-il?

Il ne se prie pas lui-même. Pas Lui, pas Dieu. Non. Il priait l’homme; il me priait, moi.

Il doutait de moi comme j’avais douté de Lui.

Il disait: “Ô homme, si tu existes, un signe de toi!”

J’ai dit: “Mon Dieu, je suis là”.

Il m’a dit: “Miracle! Une humaine apparition”.

J’ai dit: “Mais, mon Dieu, comment pouvez-vous douter de l’homme, puisque c’est vous qui l’avez créé?”

Il m’a dit: “Oui, mais il y a si longtemps que je n’en ai pas vu dans mon église, je me demandais si ça n’était pas le fruit de mon imagination.”

Il m’a dit: “Oui, je vais pouvoir leur dire là-haut: l’homme existe, je l’ai rencontré.” (Raymond Devos)


Est-ce que Dieu vous dit de temps en temps: «Miracle! Une humaine apparition... Je vais pouvoir leur dire là-haut que vous existez”», cela, parce qu’il vous aura rencontré...


Vous allez sans doute me dire: “Les temps ont bien changés... Voilà que c’est Dieu qui prie l’homme maintenant: c’est le monde à l’envers...”

Et je vous répondrai: “Mais pas tant que ça!”


Dieu, c'est bien possible qu'il s'ennuie de toi, de moi, nous... On le rencontre, il est vrai dans son cœur à toutes les fois qu'on lui ouvre la porte dans une prière, si petite soit-elle, et c'est très bien... Mais il aime nous rencontrer aussi en communauté dans la maison paroissiale; c'est pourquoi il nous attend toujours...


Jean-Yves Fortin, diacre




Bonne journée!

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