mercredi 30 octobre 2024

« Il ne convient pas qu’un prophète périsse en dehors de Jérusalem » / (484,089)

 Bonjour!

Jeudi 31 octobre 2024

Voici la Parole de Dieu de ce jour...


ÉVANGILE

« Il ne convient pas qu’un prophète périsse en dehors de Jérusalem » (Lc 13, 31-35)

Alléluia. Alléluia.
Béni soit notre roi,
celui qui vient au nom du Seigneur.
Paix dans le ciel et gloire au plus haut des cieux !
Alléluia. (Lc 19, 38 ; 2, 14)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce jour-là,
    quelques pharisiens s’approchèrent de Jésus pour lui dire :
« Pars, va-t’en d’ici :
Hérode veut te tuer. »
    Il leur répliqua :
« Allez dire à ce renard :
voici que j’expulse les démons et je fais des guérisons
aujourd’hui et demain,
et, le troisième jour, j’arrive au terme.
    Mais il me faut continuer ma route
aujourd’hui, demain et le jour suivant,
car il ne convient pas
qu’un prophète périsse en dehors de Jérusalem.

    Jérusalem, Jérusalem,
toi qui tues les prophètes
et qui lapides ceux qui te sont envoyés,
combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants
comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes,
et vous n’avez pas voulu !
    Voici que votre temple est abandonné à vous-mêmes.
Je vous le déclare :
vous ne me verrez plus
jusqu’à ce que vienne le jour où vous direz :
Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »

            – Acclamons la Parole de Dieu.

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Commentaire...

On voit mal les pharisiens se préoccuper du sort de Jésus ; par contre, en feignant l’avertir des intentions meurtrières d’Hérode Antipas, ils espèrent sans doute éloigner Notre-Seigneur de la ville sainte, où son ascendant sur les foules leur fait de l’ombre. Mais le Seigneur n’a que faire des intrigues des hommes : sa vie est entre les mains de Dieu son Père, et « nul ne peut rien arracher de sa main » (Jn 10, 29).

Ses actions – chasser les démons et opérer des guérisons – prouvent qu’il vient de Dieu et agit en son Nom. Peut-être la progression étalée sur trois jours est-elle significative de la Passion désormais proche : le premier jour, le vendredi saint, Jésus triomphe du démon ; le samedi il guérit les âmes des justes retenues prisonnières de l’Hadès, et au matin de Pâques, il atteint le but en étant intronisé à la droite du Père.

Notre-Seigneur sait que le plan de Dieu se réalisera à son Heure, en se servant précisément des projets meurtriers de ses ennemis. Aussi monte-t-il à Jérusalem dans la pleine conscience de ce qui l’attend. Cependant, loin de s’apitoyer sur son sort, c’est sur la Ville Sainte qu’il pleure, comme une mère sur des enfants qui courent à leur perte en refusant la main qu’elle leur tend. Jérusalem n’a pas voulu reconnaître l’Envoyé de Dieu, Temple véritable de la Nouvelle Alliance. Aussi le Seigneur abandonne-t-il ce Temple entre les mains de ceux qui s’apprêtent à le détruire. Mais la mort du Juste n’aura pas le dernier mot : Jésus ressuscitera, et ce jour-là les yeux des aveugles s’ouvriront pour accueillir le Christ vainqueur, qui seul donne sens à nos vies.

Rien ne pourra nous séparer de ton amour, Seigneur. Rien, si ce n’est mon refus de venir me réfugier sous les ailes de ta miséricorde. Aussi je t’en supplie : donne-moi un cœur simple qui sache reconnaître tes bienfaits. Alors je pourrai « te rendre grâce à pleine voix et te louer parmi la multitude, car tu te tiens à la droite du pauvre pour le sauver de ceux qui le condamnent » (Ps 108).

Abbé Philippe Link - Merci!

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Bonne journée!

Jean-Yves 

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