samedi 23 novembre 2024

« C’est toi-même qui dis que je suis roi » / (486,441)

Bonjour!

Dimanche 24 novembre 2024

Voici la parole de Dieu de ce jour... 


ÉVANGILE

« C’est toi-même qui dis que je suis roi » (Jn 18, 33b-37)

Alléluia. Alléluia.
Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !
Béni soit le Règne qui vient,
celui de David, notre père.
Alléluia. (Mc 11, 9b-10a)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
    Pilate appela Jésus et lui dit :
« Es-tu le roi des Juifs ? »
    Jésus lui demanda :
« Dis-tu cela de toi-même,
ou bien d’autres te l’ont dit à mon sujet ? »
    Pilate répondit :
« Est-ce que je suis juif, moi ?
Ta nation et les grands prêtres t’ont livré à moi :
qu’as-tu donc fait ? »
    Jésus déclara :
« Ma royauté n’est pas de ce monde ;
si ma royauté était de ce monde,
j’aurais des gardes
qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs.
En fait, ma royauté n’est pas d’ici. »
    Pilate lui dit :
« Alors, tu es roi ? »
Jésus répondit :
« C’est toi-même qui dis que je suis roi.
Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci :
rendre témoignage à la vérité.
Quiconque appartient à la vérité
écoute ma voix. »

    – Acclamons la Parole de Dieu.

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Commentaire...

En nous révélant le mystère de sa royauté, 
Jésus a voulu nous rejoindre au plus bas de la terre,
 pour nous élever avec lui jusqu’au sommet des cieux ! Il s’est fait semblable à nous, en tout. 
Il s’est fait homme ; il s’est même fait le dernier des hommes.
 Il s’est même laissé condamner comme un malfaiteur.

Pourquoi cela ?
 Parce qu’il a voulu venir nous chercher, tous et toutes, 
jusqu’au plus bas de l’abîme 
où le plus perdu des hommes et des femmes avait pu tomber.
 Alors, lui, l’image du Dieu invisible,
s’est rendu visible à nos yeux
en s’incarnant dans un corps semblable au nôtre. 
Il est ainsi devenu le premier-né de toute créature.
 Et, à ce titre d’aîné, il a rendu la Royauté divine à toute l’humanité.
 Il nous a rejoints jusque dans l’ombre de notre mort (Is 9,1 ; Mt 4,16),
 en devenant le premier-né d’entre les morts ; 
et donc le Souverain des rois de la terre. 
Il est même allé nous chercher dans les profondeurs de nos enfers
en devenant, pour tous, le Prince de la paix, 
afin que nul ne soit perdu de ceux que le Père avait créés (Jn 17,12).
 Ainsi sa Royauté n’est-elle finalement que celle de l’amour.
Mais d’un Amour aussi profond qu’universel.

Élevé de terre, aujourd’hui, sur la croix, 
il attire en vérité tous les hommes vers lui (Jn 12,32).
 L’attraction de son amour est universelle. 
Il rachète, avec le trésor de son cœur. Et son amour est sans mesure !
 Il rassemble, avec la force de ses bras. Et il est le Seigneur tout-puissant ! 
Il unifie, au souffle de son Esprit d’amour,
l’ensemble des enfants de Dieu que le péché avait dispersé (Jn 11,25).
 Et celui-ci renouvelle peu à peu, siècle après siècle, la face de la terre !

Il peut alors nous élever au plus haut, 
nous entraîner avec lui, après nous avoir rassemblés, tout en bas,
jusqu’au partage de sa gloire éternelle ;
 faire de nous un Royaume de prêtres pour son Dieu et Père (Ap 1,6). 
Quelle Royauté que celle d’un tel Sauveur !
 Lui qui nous rend capables d’avoir part dans la lumière, 
à l’héritage des saints ! (Col 1,12).
 Oui, à ce partage de Vie nous voici tous appelés.
Nul n’en est exclu.
Au festin des noces royales de l’Agneau, nous sommes tous invités.

Un malfaiteur, crucifié à ses côtés, devient une tête couronnée.
 Le centurion qui l’a fait exécuter, est glorifié
sur un simple cri de foi (Mc 15,39) ! 
Pierre qui l’a renié, se voit confier la garde des brebis et des agneaux.
 Il rend à Madeleine, la pécheresse, un cœur de pure lumière.
 Et à ses apôtres timorés, le pouvoir de triompher de toute sorte de mal. Il nous rend tous participants de sa nature divine (2 P 1,4).
 Nous sommes baptisés en lui.
 Nous sommes oints comme lui.
 Marqués de ce sceau indélébile de l’onction royale qui nous donne le droit inaliénable à l’héritage de la vie éternelle (Ep 1,13-14). Quelle Royauté en vérité qui n’est telle finalement 
que pour être partagée universellement.

Si nous mourons avec lui,
avec lui nous vivrons ;
si nous souffrons avec lui,
avec lui nous régnerons (2 Tm 2,11-12).

Comme elle est donc profonde et haute, large et étendue,
la lumière qui jaillit d’un tel mystère d’amour
que nous célébrons en cette fête du Christ-Roi !

Christ bien-aimé, puisque tel est ton bon plaisir,à partir de ce jour, que vive en nos cœurs ton Règne d’Amour !

Abbé Philippe Link - Merci!

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Bon dimanche!

Jean-Yves 

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