mardi 22 juillet 2014

(175,587) Sixième jour de la neuvaine à sainte Anne...




Bonjour!
Mardi 22 juilleet 2014
6e jour de la neuvaine à sainte Anne
Photo:
Statue de la fontaine sur les terrains 
de la Basilique de Sainte-Anne-de-Beaupré. (Jean-Yves)
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Prière à sainte Anne

Sainte Anne,
tu es fille d’Israël,
épouse de Joachim,
mère de Marie,
grand-maman de Jésus
et notre grand-maman à tous.
Ta vie s’est épanouie dans la foi en Dieu,
ta bonté est le reflet de la charité de Dieu
et ta fidélité est fruit de ton espérance en Dieu.
À ton coeur de grand-maman,
nous confions les malades et les victimes d’accident,
les personnes oubliées, méprisées ou rejetées.
À ton coeur de maman,
nous confions tous les parents d’aujourd’hui
et leur désir de transmettre le meilleur à leurs enfants.
À ton coeur d’épouse,
nous confions les époux heureux qui grandissent
dans leur amour et les époux moins heureux
qui éprouvent des difficultés.
à ton coeur de fille du peuple choisi par Dieu,
nous confions notre Église diocésaine
et chacune de nos communautés paroissiales.
Héritières et héritiers d’une longue tradition
de vie chrétienne, rassemblés au nom de Jésus,
Christ et Seigneur, puissions-nous être
des témoins fidèles et joyeux
de la foi, de l’espérance et de la charité
que l’Esprit Saint ne cesse de répandre en nos coeurs
pour la plus grande gloire de Dieu notre Père.
Amen.
Yvon Joseph Moreau
Évêque de Sainte-Anne-de-la-Pocatière
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Parole de Dieu de ce jour...

Texte de l'Évangile (Jn 20,1-2.11-18): Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin, alors qu'il fait encore sombre. Elle voit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle court donc trouver Simon-Pierre et l'autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit: «On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l'a mis».

Marie Madeleine restait là dehors, à pleurer devant le tombeau. Elle se penche vers l'intérieur, tout en larmes, et, à l'endroit où le corps de Jésus avait été déposé, elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l'un à la tête et l'autre aux pieds. Ils lui demandent: «Femme, pourquoi pleures-tu?». Elle leur répond: «On a enlevé le Seigneur mon Maître, et je ne sais pas où on l'a mis». Tout en disant cela, elle se retourne et aperçoit Jésus qui était là, mais elle ne savait pas que c'était Jésus. Jésus lui demande: «Femme, pourquoi pleures-tu? Qui cherches-tu?». Le prenant pour le gardien, elle lui répond: «Si c'est toi qui l'as emporté, dis-moi où tu l'as mis, et moi, j'irai le reprendre». Jésus lui dit alors: «Marie!». Elle se tourne vers lui et lui dit: «Rabbouni!», ce qui veut dire: "Maître" dans la langue des Juifs. Jésus reprend: «Cesse de me tenir, je ne suis pas encore monté vers le Père. Va plutôt trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu». Marie Madeleine s'en va donc annoncer aux disciples: «J'ai vu le Seigneur, et voilà ce qu'il m'a dit».
Commentaire: Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne)
«Marie Madeleine est venue et a dit aux disciples qu'elle avait vu le Seigneur»


Aujourd'hui nous célébrons avec joie Sainte Marie Madeleine. Nous nous réjouissons et nous en tirons profit pour notre foi car son parcours pourrait très bien être le nôtre. La Madeleine venait de loin (cf. Lc 7,36-50) et elle est allée très loin… En effet, le matin de la Résurrection, Marie a cherché Jésus, elle a trouvé Jésus ressuscité et elle est parvenue au Père de Jésus, le "Notre Père". Ce matin-là, Jésus Christ lui a fait découvrir ce qu'il y a de plus grand dans notre foi : qu'elle était elle aussi une enfant de Dieu.
Dans l'itinéraire de Marie Madeleine, nous découvrons quelques aspects importants de la foi. En premier lieu, nous admirons son courage. La foi, même si c'est un don de Dieu, requiert du courage de la part du croyant. Pour nous, ce qui est naturel c'est de tendre vers ce qui est visible, vers ce que nous pouvons saisir avec la main. Comme Dieu est essentiellement invisible, la foi "est toujours une sorte de rupture risquée et un saut car elle implique l'audace de voir ce qui est vraiment réel dans ce qui ne se voit pas" (Benoît XVI). En voyant le Christ ressuscité, Marie "voit" aussi le Père, le Seigneur.
D'un autre côté, "on arrive à faire le saut de la foi grâce à ce que la Bible appelle la conversion ou le repentir: il n'y a que celui qui change qui la reçoit" (Pape Benoît). N'est-ce pas le premier pas qu'a fait Marie ? N'est-ce pas aussi un pas que nous devons refaire dans notre vie?
Il y a eu beaucoup d'amour dans la conversion de la Madeleine : elle n'a pas économisé les parfums pour son Amour. L'amour ! Voilà un autre "véhicule" de la foi car nous n'écoutons pas, nous n'entendons pas, nous ne croyons pas quelqu'un si nous ne l'aimons pas. Dans l'Évangile de saint Jean, il apparaît clairement que "croire c'est écouter et, en même temps, voir (…)". Ce matin-là, Marie Madeleine prend des risques pour son Amour, elle écoute son Amour (il lui suffit d'entendre "Marie" pour le reconnaître) et connaître le Père. "Le matin de Pâques (…) lorsque Marie Madeleine voit Jésus, on lui demande de le contempler dans son chemin vers le Père, jusqu'à la pleine confession : "J'ai vu le Seigneur" (Jn 20,18)" (Pape François).
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«Chacune de nos journées représente votre existence en miniature. 
(...) 
Une journée insignifiante, cela n'existe pas.»
(Robin S. Sharma)
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À Sainte-Anne de Beaupré (Jean-Yves)
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«Le sourire embellit le visage et aide la digestion.»
(Suzanne Lussier)
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Bonne journée!
Jean-Yves

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