vendredi 8 août 2014

(177,262) La foi qui peut transporter des montagnes... - Salutations: Congrès Mondial Acadien...

Bonjour!

Samedi 9 août 2014 

Photo:
Témiscouata-sur-le-Lac (Jean-Yves)
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Photo:
Voici le drapeau acadien
en l'honneur du Congrès mondial acadien
qui commence aujourd'hui.
Nos salutations spéciales 
à tous les Acadiens et Acadiennes!
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La Parole de Dieu de ce jour...
(Mt 17,14-20): Quand ils rejoignirent la foule, un homme s'approcha, et tombant à genoux devant lui, il lui dit: «Seigneur, prends pitié de mon fils. Il a des crises d'épilepsie, il est bien malade. Souvent il tombe dans le feu et souvent aussi dans l'eau. Je l'ai amené à tes disciples, mais ils n'ont pas pu le guérir». Jésus leur dit: «Génération incroyante et dévoyée, combien de temps devrai-je rester avec vous? Combien de temps devrai-je vous supporter? Amenez-le-moi ici». Jésus l'interpella vivement, le démon sortit de lui et à l'heure même l'enfant fut guéri.

Alors les disciples s'approchèrent de Jésus et lui dirent en particulier: «Pour quelle raison est-ce que nous, nous n'avons pas pu l'expulser?». Jésus leur répond: «C'est parce que vous avez trop peu de foi. Amen, je vous le dis: si vous avez de la foi gros comme une graine de moutarde, vous direz à cette montagne: ‘Transporte-toi d'ici jusque là-bas’, et elle se transportera; rien ne vous sera impossible».
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Commentaire: Abbé Fidel CATALÁN i Catalán (Terrassa, Barcelona, Espagne)
Si vous avez de la foi gros comme une graine de moutarde (…), rien ne vous sera impossible

Aujourd'hui, encore, Jésus nous fait comprendre que ses miracles sont à la mesure de notre foi: «Je vous le dis: si vous avez de la foi gros comme une graine de moutarde, vous direz à cette montagne: ‘Transporte-toi d'ici jusque là-bas’, et elle se transportera» (Mt 17,20). En effet, comme nous le font remarquer Saint Jérôme et Saint Augustin, dans l'œuvre de notre sainteté (quelque chose qui clairement est au-dessus de nos forces) se réalise ce “déplacement de montagnes”. Pourtant, les miracles sont là et si nous ne voyons pas beaucoup plus c'est parce que notre peu de foi nous l'empêche.

Face à une situation déconcertante et incompréhensible, l'être humain réagit de manières différentes. Dans le temps, l'épilepsie était considérée comme une maladie incurable dont souffraient ceux qui étaient possédés par un esprit malin.

Le père de cet enfant exprime son amour pour son fils en cherchant une guérison totale et il fait appel à Jésus. Sa démarche est un vrai acte de foi. Il s'agenouille devant Jésus et l'implore directement avec la conviction intérieure que sa demande sera exaucée. La manière d'exprimer sa demande nous montre à la fois, l'acceptation de sa condition ainsi que la reconnaissance de la miséricorde de Celui qui peut avoir pitié pour les autres.

Ce père met en évidence le fait que les disciples n'avaient pas pu expulser ce démon. Jésus profite de cette occasion pour nous faire remarquer le peu de foi de ses disciples. Suivre Jésus, être son disciple, prendre part à sa mission demande une foi profonde et bien enracinée, capable d'endurer les contrariétés, les contretemps, les difficultés et les incompréhensions. Une foi active car elle est enracinée d'une manière solide. Dans d'autres passages de l'Évangile Jésus lui-même se plaint du manque de foi de ses disciples. L'expression «rien ne vous sera impossible» (Mt 17,20) exprime avec force l'importance qu'a la foi chez ceux qui vont à la suite de Jésus.

La parole de Dieu nous amène à réfléchir sur la qualité de notre foi et sur notre manière de l'approfondir et nous rappelle l'attitude de ce père de famille en s'approchant de Jésus pour l'implorer avec tout l'amour de son cœur.
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Photo:
Au bord du lac Témiscouata - à Cabano - 
Le phare est aux couleurs de l'Acadie.
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Avec un pape jésuite pourquoi pas "un petit coup" de Jésuites...

D'abord un fait raconté par Anthony de Mello s.j. (dans Comme un chant d'oiseau (Desclée de Brouwer, Paris, et Bellarmin, Montréal, 1984, p. 123)

«Mes relations avec le Seigneur étaient assez bonnes. Je lui demandais des choses, conversais avec lui, chantais ses louanges, lui rendais grâce. Mais tout le temps j'avais la sensation désagréable qu'il voulait que je le ragarde dans les yeux... Et je n'osais pas. Je lui parlais, mais j'évitais son regard, dès que je sentais qu'il me fixait.

J'évitais toujours son regard. Et je savais pourquoi: j'avais peur! Je craignais d'y découvrir une accusation pour quelque faute non regrettée; je croyais y découvrir quelque exigence ou une chose qu'il attendait de moi.

Un beau jour, je pris mon courage à deux mains et regardai! Il n'y avait aucune accusation, aucune demande. Les yeux disaient simplement: «Je t'aime.» je fixai longuement ces yeux, je les scrutai. Mais toujours l'unique message était: «Je t'aime.» Puis, comme Pierre, je sortis et je pleurai.»

On retrouve ce récit dans le livre de Pierre van Breemen, s.j. dans Trouver Dieu en toutes choses publié aux éditions du cerf chez Médiapolis.

Et Breemen termine le chapitre suivant de son livre avec cette phrase:

«Nous devons nous laisser peu à peu pénétrer par la force libératrice de la conversion.»

Un peu plus loin dans son livre, Breemen cite ce proverbe d'Afrique orientale:

«Le mal est comme une colline; chacun se tient sur la sienne et montre l'autre du doigt.» 
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Bonne journée!
Jean-Yves
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Diacre 
au cœur de notre monde.
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Photo:
Lac Témiscouata à Dégelis
Bons souvenirs... (Jean-Yves)
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