samedi 16 août 2014

(177,884) La Cananéenne vient supplier pour sa fille... /Billet de Mgr Maurice Couture... /Les 50 ans de la Basilique du Cap.../Un mot sur le décès de l'abbé Raymond Gravel...

Bonjour!
Dimanche 17 août 2014
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Au Cap de la Madeleine, on fête les 50 ans de la Basilique...
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...
(Mt 15,21-28): Jésus s'était retiré vers la région de Tyr et de Sidon. Voici qu'une Cananéenne, venue de ces territoires, criait: «Aie pitié de moi, Seigneur, fils de David! Ma fille est tourmentée par un démon». Mais il ne lui répondit rien. Les disciples s'approchèrent pour lui demander: «Donne-lui satisfaction, car elle nous poursuit de ses cris!». Jésus répondit: «Je n'ai été envoyé qu'aux brebis perdues d'Israël». Mais elle vint se prosterner devant lui: «Seigneur, viens à mon secours!». Il répondit: «Il n'est pas bien de prendre le pain des enfants pour le donner aux petits chiens». «C'est vrai, Seigneur -reprit-elle- mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres». Jésus répondit: «Femme, ta foi est grande, que tout se fasse pour toi comme tu le veux!». Et, à l'heure même, sa fille fut guérie.
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Billet de Mgr Maurice Couture, s.v.
Archevêque émérite 
Diocèse de Québec. 
Une foi ancrée dans un gros bon sens.
Il s’est publié un petit volume bien éclairant sur les « paroles dures de l’Évangile » (Monique Piettre, Éditions du Chalet, l988). Je n’ai pas manqué d’y recourir avant de commenter ce fameux entretien de Jésus avec la Cananéenne. Car je dois avouer que ce texte de Matthieu m’a toujours paru déroutant, autant sur le fond que sur la forme.
Comment Jésus peut-il restreindre sa mission pastorale aux « brebis d’Israël », lui qui enverra ses apôtres enseigner et baptiser toutes les nations, comme nous le rapporte le même Matthieu dans les derniers versets de son évangile (28, 19-20)?
Les exégètes ont des explications pertinentes. Ils nous font observer, par exemple, que la consigne donnée aux disciples, lors de leur premier envoi en mission, excluait les non-juifs: « Ne vous en allez pas du côté des païens » (Mt 10,5). Il ne faut donc pas s’étonner que les apôtres souhaitent que leur Maître les débarrasse de cette femme importune. Encore moins qu’il ne lui manifeste pas beaucoup d’empathie.
Devant les résistances du monde juif, des influents pharisiens et  docteurs de la Loi en particulier, Jésus se rendra compte que les milieux païens se montrent plus réceptifs à son enseignement. En bon pédagogue, le juif pratiquant qu’il était va graduer ses avancées doctrinales pour ménager les susceptibilités de ses coreligionnaires. Mais il ne manquera pas de souligner avec insistance la foi des païens convertis, tel le centurion romain… et la Cananéenne.
Pourtant, dans un cas comme dans l’autre, l’approche est plutôt abrupte. Le premier reçoit de Jésus cet accueil peu engageant: « Si vous ne voyez des signes et des prodiges, vous ne croirez pas! » (Jn 4, 48). La seconde est soumise à un test éprouvant. On n’y reconnaît guère la manière de Jésus envers les femmes, telles la samaritaine et même la pécheresse Madeleine.
Mais devant le résultat de l’échange, il faut se demander si Jésus n’avait pas perçu chez son interlocutrice une confiance indéfectible à son endroit, doublée d’un bon sens de l’humour. Nous dirions en langage courant: « Madame était capable d’en prendre »! Son sens de la réplique en témoigne. Pas le moindrement susceptible, elle s’amuse de la comparaison peu flatteuse avec les  »petits chiens ». Qui sait?  Elle en avait peut-être deux en laisse!
En tout cas, la Cananéenne passe le test « avec grande distinction. » Jésus s’en émerveille, et il ne manque pas de le proclamer: « Grande est ta foi! » Admirable en effet, comme celle d’une autre maman qui lui avait arraché son premier miracle à Cana…
Mgr Maurice Couture, S.V.
Archevêque émérite de Québec (sur Auvidec Média) Merci!
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Prions...

Saint Antoine de Padoue... prie pour nous... 
Pour un objet important perdu...
Objet retrouvé!
Merci!

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Information transmise par PROXIMO - 15 août 2014


La basilique moderne de Notre-Dame-du-Cap fête ses 50 ans
Dès aujourd’hui et jusqu’à dimanche, les pèlerins du Cap-de-la-Madeleine à Trois-Rivières célèbrent l’Assomption. La fête coïncide cette année avec le 50e anniversaire de la Basilique, construite de 1954 à 1965. L’édifice, de forme octogonale, a été conçu par l’architecte québécois natif de Beauport, Adrien Dufresne, également responsable de la conception de plusieurs autres édifices religieux en Saskatchewan, au Manitoba, en Louisiane, dans le Maine et au Québec.
Dans la belle province, il est entre autres celui qui a conçu l’église Sainte-Thérèse de l’Enfant Jésus à Cowansville et l’église Saint-Fidèle de Québec, en plus de participer à la conception du campus de l’Université Laval, de 1944 à 1971.
« Dans le dessin des grands arcs et de ceux du chœur et des transepts, l’architecte Adrien Dufresne s’est visiblement inspiré de son maître, Dom Bellot, moine bénédictin », peut-on lire sur le site web du sanctuaire. Quatre pierres y sont enchâssées en forme de croix.
Elles font partie des pierres qui ont été transportées en mars 1879 sur le fameux pont de glace, un des « miracles » importants de l’histoire du sanctuaire. L’hiver trop doux n’avait pas permis la formation de glace comme c’était l’habitude. Les habitants ont prié le chapelet, et selon l’histoire, le pont s’est formé, permettant ainsi le transport des pierres servant à la construction de ce qui a d’abord été l’église paroissiale.
La conception des vitraux a été confiée au maître-verrier néerlandais et religieux oblat de Marie Immaculée Jan Tillemans. « Les verrières sont remarquables. Certaines, selon les connaisseurs, sont de véritables chefs-d’œuvre », indique toujours le site web du sanctuaire marial.
Parmi les autres éléments remarquables, l’orgue Casavant est d’esthétique néo-classique et a été inauguré en 1965.
La basilique en chiffres:
— La basilique fait 46 mètres de longueur
— La nef est large de 39,5 mètres
— La coupole est grande de 14,5 mètres
— Elle s’élève à 38 mètres.
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Un ajout...

Plusieurs savent que l'abbé Raymond Gravel est décédé, 
oui, lundi dernier à l'âge de 61 ans, des suites d'un cancer...
Ses funérailles ont eu lieues vendredi dernier.
Toute l'émission de La Victoire de l'Amour porte sur lui aujourd'hui.
Il donne une beau témoignage de foi et d'espérance.
On peut voir l'émission en allant sur «mes liens» et en cliquant 
sur «La Victoire de l'Amour».

Quelques citations notées de cette émission:

«Le Christ avait un amour inconditionnel...»
«La foi est un chemin...»
«L'Église du Christ c'est celle qui accueille tout le monde.»
«Dieu parle à travers les événements, les personnes...»
«Ma foi c'est une espérance...»

Sur le site de cette émission, un CD sur la prière enregistré
par l'abbé Gravel est offert;
on peut se le procurer en versant un don de 25$.
L'abbé Raymond Gravel a déjà été député 
pour le parti du Bloc Québécois
au Parlement canadien à Ottawa..

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Ce que j'ai cueilli pour aujourd'hui...

«Le Christ peut tout, 
Lui qui "fait entendre les sourds et parler les muets" (Marc 7, 37)
Il peut donc mettre chez les chrétiens le désir ardent 
d'écouter l'autre, de communiquer avec l'autre,
et de parler en même temps que lui 
le langage de l'amour réciproque.»
(Benoît XVI)
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«Vivre la gratuité, c'est un vœux inscrit profondément 
dans le cœur de tout homme.
Dans une société si impitoyablement polarisée sur l'efficience, 
où l'on se soucie de l'individu que dans la mesure où il est rentable, 
il reste en chacun de nous un puissant désir d'être estimé 
pour ce qu'il es et non pour ce qu'il réalise. 
La gratuité qui a présidé à notre création 
demeure vivante en nous, comme une aspiration très profonde 
que des réalisations extérieures ne peuvent satisfaire, 
quel que soit leur succès. 
Nous voulons tous compter plus que nos œuvres. 
Montrer aux hommes et aux femmes d'aujourd'hui 
comment apaiser cette faim 
est un des services primordiaux de notre apostolat,»
(Pierre van Breemen, s.j. - Trouver Dieu en toutes choses.)
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Bon dimanche!
Jean-Yves
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