vendredi 1 février 2019

«A quoi pouvons-nous comparer le règne de Dieu?/ (283,923)

Bonjour!
Vendredi 1er février 2019
 
«Fais-moi connaître tes chemins, Seigneur,
enseigne-moi tes sentiers.»
-----
 
«Puis qu'il est avec nous
Dans nos jours de faiblesse,
N'espérons pas tenir debout
Sans l'appeler...
Tendons la main,
Crions vers lui notre détresse;
Reconnaissons sur le chemin
Celui qui brûle nos péchés!»
(Hymne - Liturgie des heures - Ce matin).
 
 

 Photo prise dans le parc de la ville
à Saint-Jean-Port-Joli
-----
 
«Vienne Jésus pour dissiper
Le brouillard et les doutes;
Sa parole donnée
est soleil sans déclin.
Le soir peut revenir
Et la nuit,
Si Jésus nous redit
L'Amour qui nous fait vivre.»
(Hymne - Liturgie des heures - Ce soir.)
-----

 
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 
  (Mc 4,26-34): Jésus disait: «Il en est du règne de Dieu comme d'un homme qui jette le grain dans son champ: nuit et jour, qu'il dorme ou qu'il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment. D'elle-même, la terre produit d'abord l'herbe, puis l'épi, enfin du blé plein l'épi. Et dès que le grain le permet, on y met la faucille, car c'est le temps de la moisson».

Il disait encore: «A quoi pouvons-nous comparer le règne de Dieu? Par quelle parabole allons-nous le représenter? Il est comme une graine de moutarde: quand on la sème en terre, elle est la plus petite de toutes les semences du monde. Mais quand on l'a semée, elle grandit et dépasse toutes les plantes potagères; et elle étend de longues branches, si bien que les oiseaux du ciel peuvent faire leur nid à son ombre». Par de nombreuses paraboles semblables, Jésus leur annonçait la Parole, dans la mesure où ils étaient capables de la comprendre. Il ne leur disait rien sans employer de paraboles, mais en particulier, il expliquait tout à ses disciples.
 
----- 

Commentaire...   

Jésus continue à enseigner la foule par deux nouvelles paraboles. Mais ici le sujet change : il s’agit de faire comprendre ce qu’il en est du règne de Dieu.

Dans un premier temps, Jésus compare le règne de Dieu à un grain de blé jeté en terre qui va se développer jusqu’au jour où, étant arrivé à la maturité d’un bel épi, il sera moissonné par celui qui l’a semé.
Ce qui est frappant ici, c’est l’enchaînement paisible des différentes étapes du développement de cette semence : la graine puis l’herbe, l’épi et enfin le blé plein l’épi. On a l’impression d’une croissance inexorable dans le temps, que rien ne semble pouvoir arrêter ni maîtriser. « Nuit et jour », nous dit Jésus, que le semeur « dorme ou qu’il se lève, la semence germe et grandit » et, rajoute-t-il, « il ne sait comment ». Le règne de Dieu commence donc par la rencontre d’une semence avec la terre ; rencontre du germe divin avec la terre de notre humanité.
Parfois, peut-être, trouvons-nous que le temps se fait long avant d’observer dans notre existence des fruits de conversion. Quelques-fois, peut-être, avons-nous l’impression que rien ne s’opère ; comme si Dieu s’était retiré, tel cet homme après avoir jeté son grain de blé.
Tout cela n’est qu’apparence. Sans faire de bruit, patiemment mais de façon déterminée et continue, la graine de vie divine semée en nous croît au rythme des nuits et des jours de notre histoire pour porter un fruit de vie.
La grâce de Dieu ne violente pas notre nature. Elle ne se surajoute pas à elle. Mais de l’intérieur, elle vient la féconder. Elle inscrit son déploiement au cœur même de nos existences pour les conduire à la plénitude du don, à produire de nombreux épis qui à leur tour donneront beaucoup de grains de blé.
A nous de nous ouvrir à la semence de vie divine de la Parole du Fils de Dieu venue à la rencontre de la terre de notre cœur. A nous de croire à sa puissance transformante pour ne pas faire obstacle à son dynamisme de fécondité. Alors, le jour où le semeur – entendons Dieu – reviendra et manifestera explicitement son action, il trouvera sans aucun doute dans notre champ quelque chose à moissonner.
Et comme pour stimuler notre foi en cette force de croissance qui dépasse notre entendement, Jésus nous livre une deuxième parabole : celle de la graine de moutarde qui devient la plus grande de toutes les plantes potagères.
Quel contraste entre l’état initial et l’état final ! Ne nous décourageons donc pas devant la fragilité des apparences. Dieu se plaît à déployer sa puissance à partir de ce qui est petit et insignifiant.
Mais attention, ce qu’il opère est toujours orienté vers le don et n’est pas que démonstration de sa toute-puissance. Si la graine de moutarde devient la plus grande des plantes du jardin c’est pour permettre aux oiseaux du ciel de venir faire leur nid à son ombre.
La grâce de Dieu fait donc de chacun de nous une source de bénédiction pour ses frères. C’est ainsi que peu à peu advient le salut universellement promis et que se construit irrésistiblement le Royaume de Dieu au milieu de nous.

Abbé Philippe Link 

-----
 
«Le désir de Dieu constitue la faim et la soif authentiques
 de la personne humaine.»
(Enzo Bianchi)
-----
 
«Nous entrons dans l'éternité dès lors
que notre vie est fondée sur l'amour et la foi.»
(Salah Michel Bouraad)
-----

«Tu nous as faits pour toi, Seigneur,
et notre cœur n'a de paix tant qu'il ne repose en toi!»
(Saint Augustin)
-----
 
 
 Photo:
Sur les terrains de l'évêché
aux temps où le lac ornait la place...
(Jean-Yves)
-----

Je veux saluer et remercier nos visiteurs...

Ils proviennent des pays suivants:

France - Canada - États-Unis -
Allemagne - Russie - Belgique -
Ukraine - Suisse - Espagne -
Côte d'Ivoire - Irlande - Portugal -
 Pologne - Singapour - Colombie -
Hong Kong - Luxembourg - et autres encore...

Merci d'être là: nous formons une belle communauté.
Prions les uns pour les autres. 
-----


Cette photo a été prise en Bretagne...
-----


 
 
Bonne journée!
Jean-Yves
 
--+--
 

Aucun commentaire: