dimanche 3 février 2019

«Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut»(283,992)

Bonjour!

Dimanche 3 février 2019

 
Icône photographiée à l'Abbaye Val-Notre-Dame
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Ce dimanche à  10 h 30 à la cathédrale:
Messe anniversaire pour

Monseigneur Clément Fecteau,
évêque émérite du
Diocèse de Sainte-Anne.

Cette messe sera célébrée par
Monseigneur Pierre Goudreault
l'évêque actuel du diocèse.

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Voici la Parole de Dieu de ce dimanche...

(Lc 2,22-40): Quand arriva le jour fixé par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi: «Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur». Ils venaient aussi présenter en offrande le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur: un couple de tourterelles ou deux petites colombes.

Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C'était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d'Israël, et l'Esprit Saint était sur lui. L'Esprit lui avait révélé qu'il ne verrait pas la mort avant d'avoir vu le Messie du Seigneur. Poussé par l'Esprit, Syméon vint au Temple. Les parents y entraient avec l'enfant Jésus pour accomplir les rites de la Loi qui le concernaient. Syméon prit l'enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant: «Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples: lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d'Israël ton peuple». Le père et la mère de l'enfant s'étonnaient de ce qu'on disait de lui.

Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère: «Vois, ton fils qui est là provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de division. Et toi-même, ton coeur sera transpercé par une épée. Ainsi seront dévoilées les pensées secrètes d'un grand nombre».

Il y avait là une femme qui était prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d'Aser. Demeurée veuve après sept ans de mariage, elle avait atteint l'âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s'éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. S'approchant d'eux à ce moment, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l'enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. Lorsqu'ils eurent accompli tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L'enfant grandissait et se fortifiait, tout rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.

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Commentaire...  

Abbé Lluís RAVENTÓS i Artés (Tarragona, Espagne

«Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut»

Aujourd'hui, en endurant le froid de l'hiver, Siméon attend l'arrivée du Messie. Il y a cinq cents ans déjà, quand a débuté la construction du Temple, il y a eu une grande pénurie, tellement grande que les constructeurs étaient totalement découragés. C'est alors, qu'Aggée a prophetisé: «La splendeur future de ce Temple surpassera la première, et dans ce lieu, je vous ferai don de la paix. Parole du Seigneur de l'univers» (Ag 2,9) et il ajouta «Je vais mettre en branle toutes les nations païennes, leurs trésors afflueront ici» (Ag 2,7). Phrase qui peut s'interpréter de plusieurs manières «le plus précieux» dirons les uns, «le plus prisé» dira saint Jérémie.

A Siméon «l'Esprit lui avait révélé qu'il ne verrait pas la mort avant d'avoir vu le Messie du Seigneur» (Lc 2,26), et aujourd'hui «poussé par l'Esprit», il est monté au Temple. Il n'était pas Lévite, ni Scribe, ni Docteur de la loi, mais il était simplement «un homme juste qui attendait la Consolation d'Israël» (Lc 2,25). Mais l'Esprit souffle là où il veut (cf. Jn 3,8).

Maintenant il constate avec un certain étonnement qu'il n'y a pas eu de grands préparatifs d'accueil, pas de drapeaux, pas de guirlandes, ni d'écussons de quelque sorte nulle part. Joseph et Marie traversent l'esplanade en portant l'Enfant dans leurs bras. «Portes, élevez vos linteaux; élevez-vous, portes antiques: que le Roi de gloire fasse son entrée» (Ps 24,7) chante le Psaume.

Siméon s'avance les bras ouverts pour saluer la Mère, il reçoit l'Enfant et bénit Dieu en disant: «Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples: lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d'Israël ton peuple» (Lc 2,29-32).

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Au cœur de l'hiver...
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«L'heure s'avance; fais-nous grâce,
Toi dont le jour n'a pas de fin.
Reste avec nous quant tout s'efface,
Dieu des lumières sans déclin.»
 
«Comme un veilleur attend l'aurore,
Nous attendons le jour promis.
Mais la nuit demeure encore,
Tiens-nous déjà pour tes amis.»
 
(Hymne - Prière des heures...)
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«La première clé de la transmission,
c'est l'amour, qui éveille le cœur.
Donner de l'amour pour que notre cœur grandisse.
Un amour dont certains d'entre nous ont manqué,
un amour incarné en actes, en gestes.
 L'amour est fondamental car il éveille la personne à elle-même.
(Frédéric Lenoir)
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«On ne passe qu'une fois sur le chemin de la vie...»
(Pierre Ceyrac)
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«Seigneur, rassemble-nous
dans la paix de ton amour.»
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«S'il me manque l'amour,
je ne suis rien.»
(Saint Paul)
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«C'est Dieu qui nous a choisis
et non pas nous qui avons choisi Dieu...»
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Bonne journée!
Jean-Yves

 

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