lundi 25 février 2019

Tout est possible pour celui qui croit. » / (285,124)

Bonjour!
Lundi 25 février 2019
 
 
Photo:
 
On peut retrouver ce magnifique vitrail
 à la bibliothèque municipale de Québec sur la rue Saint-Jean;
 anciennement c'était une église anglicane.
J'ai revu ce vitrail dimanche dernier (hier).
 
En cliquant sur la photo, vous pouvez l'agrandir...
 
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 
 Le Seigneur est roi ;
il s’est vêtu de magnificence.


 
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
En ce temps-là,
Jésus, ainsi que Pierre, Jacques et Jean,
descendirent de la montagne ;
    en rejoignant les autres disciples,
ils virent une grande foule qui les entourait,
et des scribes qui discutaient avec eux.
    Aussitôt qu’elle vit Jésus, toute la foule fut stupéfaite,
et les gens accouraient pour le saluer.
    Il leur demanda :
« De quoi discutez-vous avec eux ? »
    Quelqu’un dans la foule lui répondit :
« Maître, je t’ai amené mon fils,
il est possédé par un esprit qui le rend muet ;
    cet esprit s’empare de lui n’importe où,
il le jette par terre,
l’enfant écume, grince des dents
et devient tout raide.
J’ai demandé à tes disciples d’expulser cet esprit,
mais ils n’en ont pas été capables. »
    Prenant la parole, Jésus leur dit :
« Génération incroyante,
combien de temps resterai-je auprès de vous ?
Combien de temps devrai-je vous supporter ?
Amenez-le-moi. »
    On le lui amena.
Dès qu’il vit Jésus, l’esprit fit entrer l’enfant en convulsions ;
l’enfant tomba et se roulait par terre en écumant.
    Jésus interrogea le père :
« Depuis combien de temps cela lui arrive-t-il ? »
Il répondit :
« Depuis sa petite enfance.
    Et souvent il l’a même jeté dans le feu ou dans l’eau
pour le faire périr.
Mais si tu peux quelque chose,
viens à notre secours, par compassion envers nous ! »
    Jésus lui déclara :
« Pourquoi dire : “Si tu peux”… ?
Tout est possible pour celui qui croit. »
    Aussitôt le père de l’enfant s’écria :
« Je crois ! Viens au secours de mon manque de foi ! »
    Jésus vit que la foule s’attroupait ;
il menaça l’esprit impur, en lui disant :
« Esprit qui rends muet et sourd,
je te l’ordonne, sors de cet enfant
et n’y rentre plus jamais ! »
    Ayant poussé des cris et provoqué des convulsions,
l’esprit sortit.
L’enfant devint comme un cadavre,
de sorte que tout le monde disait : « Il est mort. »
    Mais Jésus, lui saisissant la main, le releva,
et il se mit debout.
    Quand Jésus fut rentré à la maison,
ses disciples l’interrogèrent en particulier :
« Pourquoi est-ce que nous,
nous n’avons pas réussi à l’expulser ? »
    Jésus leur répondit :
« Cette espèce-là, rien ne peut la faire sortir,
sauf la prière. »


 (Mc 9, 14-29)
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Psaume 92

Le Seigneur est roi ;
il s’est vêtu de magnificence,
le Seigneur a revêtu sa force.

Et la terre tient bon, inébranlable ;
dès l’origine ton trône tient bon,
depuis toujours, tu es.

Tes volontés sont vraiment immuables :
la sainteté emplit ta maison,
Seigneur, pour la suite des temps.
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Commentaire...
 

Le passage d’évangile de ce jour se déploie autour de l’impuissance des disciples à guérir l’enfant atteint d’épilepsie à cause de leur peu de foi, immergés qu’ils sont au cœur d’une génération sans foi, et se conclut par l’exaltation par Jésus de la puissance de la vraie foi : la seule force réside dans le fait de se tenir par la prière en présence de Dieu dans la foi.

Marc nous montre les disciples en train de discuter, au cœur de la foule avec les scribes. Jésus arrive et ses retrouvailles avec cette foule après une longue période de séparation se passent dans un climat chaleureux. Tout naturellement, en bon Rabbin, il s’intéresse à l’objet des discussions entre les gens et ces maîtres à penser qu’étaient les scribes. Et sa question : « De quoi discutiez-vous avec eux ? » trouve un écho immédiat. Un homme arrive et l’interpelle au sujet de son fils dont la maladie, d’après la description qui en est faite, est sans aucun doute l’épilepsie. Mais surtout ce père se plaint auprès de Jésus de l’impuissance de ses disciples à opérer la guérison de son enfant (v. 18b).
Jésus va intervenir en commençant par adresser à ceux qui sont présents autour de lui ce jour là un appel pressant à croire qu’en sa personne le Mal est vaincu. Jésus va guérir cet enfant mais en même temps il va révéler son œuvre de salut envers l’humanité : la restauration de l’homme dans sa dignité originelle. Il va également enseigner quelles sont les conditions pour que cette œuvre de salut s’accomplisse dans la vie de tout un chacun.
Si nous relevons les étapes qui conduisent jusqu’à la guérison de l’enfant, nous observons qu’elles sont au nombre de trois. Tout d’abord, la supplication : « Viens à notre secours, par pitié pour nous ! », cri qui suppose la claire conscience du triste état de notre humanité. Ensuite, une foi confiante, un acte de foi explicite plus exactement :
Je crois ! Viens au secours de mon incroyance !
Enfin, la prière : « Rien ne peut faire sortir cette espèce-là, sauf la prière », la prière qui en tous lieux et en toutes circonstances, nous permet de demeurer dans la foi dans la présence de Dieu.
A travers cette guérison, le Seigneur nous révèle qu’il est bien le vainqueur du Mal et de la Mort. C’est bien ce que Marc veut faire ressortir lorsqu’il dit que Jésus saisissant la main de cet enfant « le releva et le remit debout » (v. 27). Les deux verbes « (se) relever » et « se mettre debout » utilisés ici par l’évangéliste expriment ailleurs la Résurrection de Jésus ! Il faut décidément bien lire dans ce miracle la restauration de notre humanité pécheresse par la puissance de résurrection du Christ.
Saint Marc, en mettant en contraste l’incrédulité de la foule et des disciples eux-mêmes avec la foi exemplaire d’un anonyme met en relief le thème qui ne cesse de parcourir sa narration depuis la première annonce de la Passion de Jésus (8, 31-33) : à celui qui met sa foi en sa personne, le Christ apporte la victoire sur la souffrance et la mort.
Quel contraste Seigneur entre notre peu de foi et ton abandon amoureux et confiant durant ta Passion. Fais-nous la grâce de te suivre sur ce chemin de l’abaissement pour être dépouillés de toutes nos prétentions à sauver le monde par nos propres forces. N’as-tu pas choisi les pauvres comme riches dans la foi (Cf. Jc 2, 5) ? Libère-nous de tous nos repliements et donne-nous d’entrer dans une authentique disponibilité envers nos frères et sœurs en humanité pour te laisser agir en eux à travers nous !
 

Abbé Philippe Link  - Merci!

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«Toute crise porte en elle des aspects positifs
et des raisons d'espérer.»
(Catherine Rambert)
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Un moment de réflexion...
«Si tu as appris à sentir le vent soufflant dans l'arbre,
tu écriras peut-être un poème.
Si tu as su entendre le chant que t'offre la source,
tu auras sans doute toi-même le goût de composer une mélodie.
Si tu as pu observer la magie de aube,
tu auras probablement le désir de créer un tableau.»
Va où ton cœur est épris de beauté;
et la beauté, c'est le souffle de Dieu, le souffle de l'Ésprit.»
(D'après Jean Proulx)
 
 
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Bonne journée!
Jean-Yves
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