samedi 18 janvier 2025

« Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. C’était à Cana de Galilée » / (489,908)

Bonjour!

Dimanche 19 janvier 2024


Voici la Parole de Dieu de ce jour... 

ÉVANGILE

« Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit.              C’était à Cana de Galilée » (Jn 2, 1-11)

Alléluia. Alléluia.
Dieu nous a appelés par l’Évangile
à entrer en possession de la gloire
de notre Seigneur Jésus Christ.
Alléluia. (cf. 2 Th 2, 14)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

    En ce temps-là,
    il y eut un mariage à Cana de Galilée.
La mère de Jésus était là.
    Jésus aussi avait été invité au mariage
avec ses disciples.
    Or, on manqua de vin.
La mère de Jésus lui dit :
« Ils n’ont pas de vin. »
    Jésus lui répond :
« Femme, que me veux-tu ?
Mon heure n’est pas encore venue. »
    Sa mère dit à ceux qui servaient :
« Tout ce qu’il vous dira, faites-le. »
    Or, il y avait là six jarres de pierre
pour les purifications rituelles des Juifs ;
chacune contenait deux à trois mesures,
(c’est-à-dire environ cent litres).
    Jésus dit à ceux qui servaient :
« Remplissez d’eau les jarres. »
Et ils les remplirent jusqu’au bord.
    Il leur dit :
« Maintenant, puisez,
et portez-en au maître du repas. »
Ils lui en portèrent.
    Et celui-ci goûta l’eau changée en vin.
Il ne savait pas d’où venait ce vin,
mais ceux qui servaient le savaient bien,
eux qui avaient puisé l’eau.
Alors le maître du repas appelle le marié
    et lui dit :
« Tout le monde sert le bon vin en premier
et, lorsque les gens ont bien bu, on apporte le moins bon.
Mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à maintenant. »

    Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit.
C’était à Cana de Galilée.
Il manifesta sa gloire,
et ses disciples crurent en lui.

    – Acclamons la Parole de Dieu.

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Commentaire...

Selon l'évangéliste Jean, Jésus accomplissait des signes pour faire connaître le mystère enfermé dans sa personne et pour inviter les gens à accepter la force de salut qu'il apportait avec lui. Quel fut le premier signe, quelle est la première chose que nous devons trouver en Jésus ?

L'évangéliste parle d'un mariage à Cana de Galilée, un petit village de montagne situé à quinze kilomètres de Nazareth. Cependant, la scène est clairement symbolique. Ni la mariée ni l'époux n'ont de visage : ils ne parlent ni n'agissent. Le seul personnage important est un « invité » appelé Jésus.

En Galilée, les noces étaient la fête la plus attendue et la plus aimée des habitants de la campagne. Pendant plusieurs jours, la famille et les amis accompagnaient les mariés, mangeant et buvant avec eux, exécutant des danses nuptiales et chantant des chants d'amour. Soudain, la mère de Jésus fait une remarque terrible : « Ils n'ont plus de vin. Comment peuvent-ils continuer à chanter et à danser ?

Le vin est indispensable aux noces. Pour ces gens, le vin était aussi le symbole le plus expressif de l'amour et de la joie. La tradition disait : « Le vin réjouit le cœur ». La mariée le chantait à son bien-aimé dans une belle chanson d'amour : « Vos amours valent mieux que le vin ». Que peut être un mariage sans joie et sans amour, que peut être célébré avec un cœur triste et vide d'amour ?

Dans la cour de la maison, il y a « six jarres en pierre ». Elles sont énormes. Elles sont « placées là » de manière fixe. C'est dans ces jarres que l'on conserve « l'eau » pour les purifications. Elles représentent la piété religieuse de ces paysans-là qui essaient de vivre « purs » devant Dieu. Jésus transforme l'eau en vin. Son intervention introduira l'amour et la joie dans cette religion. C'est sa première contribution.

Comment pouvons-nous prétendre suivre Jésus sans nous préoccuper davantage de la joie et de l'amour, qu'y a-t-il de plus important dans l'Église et dans le monde, combien de temps pouvons-nous conserver une foi triste et ennuyeuse dans des « jarres de pierre », à quoi servent tous nos efforts, si nous ne sommes pas capables d'introduire l'amour dans notre religion ? Rien n'est plus triste que de dire d'une communauté chrétienne : « Elle n'a plus de vin ». 

Auteur : José Antonio Pagola
Traducteur : Carlos Orduna, csv

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Un autre commentaire: Abbé Enric PRAT i Jordana (Sort, Lleida, Espagne)

«La mère de Jésus était là. Jésus aussi avait été invité au repas de noces avec ses disciples»

Aujourd'hui, nous contemplons les effets salutaires de la présence de Jésus et de Marie, sa mère, dans le centre des nos activités humaines, comme c'est le cas ici présent: «Trois jours plus tard, il y avait un mariage à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là. Jésus aussi avait été invité au repas de noces avec ses disciples» (Jn 2,1-2).

Jésus et Marie, avec une intensité différente, amènent avec eux la présence de Dieu partout où ils se trouvent, et là où est Dieu, il y a amour, grâce et miracle. Dieu est le bien, la vérité, la beauté, l'abondance. Quand le soleil déploie ses rayons de lumière sur l'horizon, la terre s'illumine et reçoit sa chaleur et toute la nature se met au travail pour porter ses fruits. Quand nous laissons Dieu s'approcher de nous, le bien, la paix et le bonheur poussent dans nos cœurs, qui étaient peut-être jusqu'à ce moment là froids ou endormis.

Le moyen que Dieu a choisi pour être présent parmi les hommes et entrer en contact avec eux est Jésus-Christ. L'œuvre de Dieu arrive au cœur du monde d'une part par l'humanité de Jésus et d'autre part par la présence de Marie. Les mariés ne se doutaient de rien en les invitant! Cette invitation correspondait probablement à un lien quelconque d'amitié ou parenté. A ce moment là, Jésus n'avait fait aucun miracle donc il était inconnu.

Jésus a accepté cette invitation car il est favorable aux relations humaines principales et sincères et Il s'est senti attiré par l'honnêteté et bonne disposition de cette famille. Ainsi Jésus a fait que Dieu soit présent dans cette fête familiale. «Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit» (Jn 2,11). C'était à Cana en Galilée que Jésus commença ses signes prodigieux, et là que le Messie a «ouvert les cœur s de ses disciples à la foi grâce à l'intervention de Marie, la première chrétienne» (Jean-Paul II).

Rapprochons-nous, nous aussi, de l'humanité du Christ, en essayant de connaître et aimer de manière progressive et de plus en plus, son parcours humain, en écoutant ses paroles, en grandissant dans la foi et la confiance, jusqu'à ce qu'on voie en Lui le visage du Père.

Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

  • « Le cœur de Marie, qui ne peut qu’avoir pitié des malheureux (...), la poussa à se charger elle-même du travail d’intercession et de demander au Fils le miracle. Si cette bonne Dame agit de cette façon sans que personne ne le lui demanda que ce serait-il passé si on le lui avait supplié ? » (Alphonse Mª de Ligorio)

  • « Marie, en fait, ne demande rien à Jésus ; elle lui dit simplement : `Ils n’ont pas de vin´. Elle ne lui demande rien de particulier, et encore moins, que Jésus utilise son pouvoir, qu’Il fasse un miracle en produisant du vin. Tout simplememt, elle renseigne Jésus et elle le laisse décider ce qu’il convient faire » (Benoît XVI)

  • « Le Seigneur Jésus-Christ, médecin de nos âmes et de nos corps, Lui qui a remis les péchés au paralytique et lui a rendu la santé du corps, a voulu que son Église continue, dans la force de l’Esprit Saint, son œuvre de guérison et de salut, même auprès de ses propres membres. C’est le but des deux sacrements de guérison : du sacrement de Pénitence et de l’Onction des malades » (Catéchisme de l’Eglise Catholique nº 1613)


     Bon dimanche!     

Jean-Yves Fortin, diacre

La Pocatière

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