mardi 3 avril 2012

Dernier repas de Jésus...

Bonjour!


Photo:
Crucifix de la chapelle Saint-Joseph de la Cathédrale - Jean-Yves
(Sculpture de Benoi Deschênes- de Saint-Jean-Port-Joli)

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Mardi Saint - 3 avril 2012


Voici la Parole de Dieu de ce jour...

Annonce de la trahison du Judas et du reniement de Pierre



Jean 13, 21-38 + À l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, au cours du repas qu’il prenait avec ses disciples, il fut bouleversé au plus profond de lui-même, et il attesta : « Amen, amen, je vous le dis : l’un de vous me livrera. »


Les disciples se regardaient les uns les autres, sans parvenir à comprendre de qui Jésus parlait.


Comme il y avait à table, tout contre Jésus, l’un de ses disciples, celui que Jésus aimait,


Simon-Pierre lui fait signe de demander à Jésus de qui il veut parler.


Le disciple se penche donc sur la poitrine de Jésus et lui dit : « Seigneur, qui est-ce ? »


Jésus lui répond : « C’est celui à qui j’offrirai la bouchée que je vais tremper dans le plat. » Il trempe la bouchée, et la donne à Judas, fils de Simon l’Iscariote.


Et, quand Judas eut pris la bouchée, Satan entra en lui. Jésus lui dit alors : « Ce que tu fais, fais-le vite. »


Mais aucun des convives ne comprit le sens de cette parole.


Comme Judas tenait la bourse commune, certains pensèrent que Jésus voulait lui dire d’acheter ce qu’il fallait pour la fête, ou de donner quelque chose aux pauvres.


Quand Judas eut pris la bouchée, il sortit aussitôt ; il faisait nuit.
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Pour notre réflexion...


1. La Passion de Jésus a dû être d’autant plus douloureuse pour lui qu’il savait ce qui allait lui arriver. Et comme nous le voyons ici, la Passion de Jésus ne consiste pas seulement dans les violences des romains et la crucifixion. Nous voyons ici Judas qui part du repas pour aller vendre Jésus. Et quelques instants après nous écoutons Jésus prédire le reniement de Pierre. Comme cela a dû être douloureux pour Jésus, de voir ceux qu’il avait choisis pour continuer sa mission, ceux avec qui il venait de passer trois ans, avec qui il avait vécu tant de choses, ses amis, le trahir. La Passion de Jésus a déjà commencé. Jésus souffre de la solitude, et de la trahison de la personne à qui il avait donné sa confiance. Une des douleurs les plus grandes que peut connaître un être humain.


2. Cependant, après le départ de Judas, Jésus parle de la gloire de Dieu. Au bout du compte, même avec la trahison de Judas, c’est la gloire de Dieu qui gagne toujours. Si Dieu permet que le mal existe, c’est qu’il peut en tirer un bien encore plus grand. Toutes les actions des personnes qui ont contribuées à faire mourir Jésus vont concourir ultimement à la gloire de Dieu, qui se manifeste ici par le sacrifice volontaire de Jésus, le Fils de Dieu, sur la croix. Acte d’amour suprême qui sera la libération du péché pour tous les hommes, et qui se terminera avec la résurrection. Dieu ne permet pas que le mal triomphe. Il ne permet pas que le mal existe en vain. Devant le mal Dieu tire de son cœur les trésors de sa miséricorde et de son amour pour les hommes.


3. Pierre affirme ici sa ferme décision de rester avec Jésus jusqu’au bout, même au prix de sa vie. Et cependant il reniera Jésus devant une simple servante qui lui demande s’il connaît le condamné. Ne ressemblons-nous pas souvent à Pierre ? Nous pensons que nous pourrons résister à toutes les tentations... Mais quand elles se présentent au moment opportun, ne semble-t-il pas que nous oublions bien facilement nos bonnes résolutions ? Mais Pierre aimait vraiment Jésus, et il avait mis toute sa confiance en lui. Il ne doute donc pas de son pardon. Et il retourne vers lui, car il sait que Jésus est le seul qui donne un sens à sa vie. Et c’est surtout ici qu’il est important que nous soyons comme Pierre. Si nous aimons vraiment Jésus de tout notre cœur, nous reviendrons toujours vers lui, quelque soit notre faute... Car il pardonne toujours, parce qu’il nous aime vraiment. Et sans lui, quel sens pouvons-nous donner à notre vie ? (D'après catholique.org)
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Photo:
Croix bretonne - Devant l'église de Rochefort en Terre
Cette croix est assez typique des très anciennes églises bretonnes, taillée dans le granit,
avec de nombreux personnages sculptés. Patrick Dubois, diacre breton.  Merci!
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Et encore...

- Nous sommes en plein coeur de la Semaine Sainte...
- Judas a pris une décision importante: celle de livrer Jésus...
- Jésus, pour ce repas, est lui-même l'agneau - l'agneau de Dieu.
C'est la nuit... Elle représente toutes ces morts
dans lesquelles nous sommes plongés à certains moments de nos vies...
- Dans nos nuits, Jésus est présent si nous l'acceptons dans nos nuits...
- Jésus est là et il nous sauvera.
Faisons-lui confiance...
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Dieu t'appelle maintenant...
- Il a besoin de toi.
Il a besoin de ta blessure pour rejoindre ceux, celles qui sont blessés comme toi.
Alors, n'aie pas peur de tes blessures
car elles ont creusé en toi des chemins de sainteté.
(Yvon Samson - Les Matins de Dieu).
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Photo:
Calvaire breton
Photo fournie par François Boute - France - Merci!
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"Ne descends pas dans le jardin,
Oh! Jésus,
Ne descends pas dans le jardin
Avant le jour!
Si je ne descends pas dans le jardin
Avant le jour!
Si je ne descends pas dans le jardin
En pleine nuit,
Qui donc vous mènera vers les soleils
Du Paradis?
Je descendrai dans le jardin
En pleine nuit."
(D'une hymne de la  Passion)
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"L'exemple du Christ lui-même nous entraîne à tenir dans l'épreuve."
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"Seigneur, tu nous rachètes au nom de ton amour."
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"La solitude dans la naissance et dans la mort fait partie de la condition humaine.
C'est pourquoi il est si important d'avoir en soi, à ce moment-là, le sentiment d'avoir fait quelque chose de sa vie. Ce qui donne confiance à Jésus, c'est sa fidélité au projet du Père; pour nous, ce sera la fidélité à notre humanité, l'accomplissement de notre être dans la mission que le Père nous a confiée. Ce sera notre manière de ressembler au Fils que le Père aimera reconnaître en nous."
(Lise Lachance dans  le Carnet du Carême de Vie liturgique)
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Hier soir nous avons vécu une très belle célébration du Pardon à la cathédrale de La Pocatière, cela grâce aux textes préparés par notre responsable du service de liturgie du diocèse, Madame Carmelle Laplante. J'étais d'autant plus touché d'entendre ces prières que j'avais expédié cette célébration en France et que Patrick Dubois, un diacre breton,  l'avait remise à son curé; celui-ci s'en est servie dans toute son unité pastorale.
Merci Carmelle pour tes belles célébrations.
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Diacre
au coeur de notre monde d'aujourd'hui.
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Bonne journée!
fraternellement!
Jean-Yves
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Photo:
Elles sont dans l'attente...
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