lundi 27 avril 2015

(198,375) Le bon Pasteur, ses brebis et son bercail... / Jésus est la porte.../ Pour mon anniversaire d'ordination diaconale...

Bonjour!
Lundi 27 avril 2015



Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Jn 10,1-10): «Amen, amen, je vous le dis: celui qui entre dans la bergerie sans passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un voleur et un bandit. Celui qui entre par la porte, c'est lui le pasteur, le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir. Quand il a conduit dehors toutes ses brebis, il marche à leur tête, et elles le suivent, car elles connaissent sa voix. Jamais elles ne suivront un inconnu, elles s'enfuiront loin de lui, car elles ne reconnaissent pas la voix des inconnus». Jésus employa cette parabole en s'adressant aux pharisiens, mais ils ne comprirent pas ce qu'il voulait leur dire.

C'est pourquoi Jésus reprit la parole: «Amen, amen, je vous le dis: je suis la porte des brebis. Ceux qui sont intervenus avant moi sont tous des voleurs et des bandits; mais les brebis ne les ont pas écoutés. Moi, je suis la porte. Si quelqu'un entre en passant par moi, il sera sauvé; il pourra aller et venir, et il trouvera un pâturage. Le voleur ne vient que pour voler, égorger et détruire. Moi je suis venu pour que les hommes aient la vie, pour qu'ils l'aient en abondance».
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Commentaire: Abbé Francesc PERARNAU i Cañellas (Girona, Espagne)
Celui qui entre par la porte, c'est lui le pasteur. Les brebis écoutent sa voix et elles le suivent, car elles connaissent sa voix

Aujourd'hui nous continuons de contempler l'une des images les plus belles et les mieux connues de la prédication de Jésus: le bon Berger, ses brebis et son bercail. Nous gardons tous le souvenir de ces santons du bon Pasteur que nous contemplions, quand nous étions petits. Une image chérie par les premiers fidèles et qui, dès le temps des catacombes, a fait partie de l'art sacré chrétien. Que de choses évoque ce jeune berger qui porte sa brebis blessée sur son épaule! Tant de fois nous nous sommes vus dans cette pauvre bête...

Tout récemment, nous avons célébré la fête de Pâques et, cette fois encore, nous nous sommes rappelés que Jésus ne parlait pas en langage figuratif lorsqu'Il nous disait que le bon berger donne sa vie pour ses brebis. Il l'a fait réellement: sa vie a été le gage de notre rédemption; avec sa vie Il a acheté la nôtre, et grâce a cette rançon nous avons été libérés: «Moi, je suis la porte. Si quelqu'un entre en passant par moi, il sera sauvé» (Jn 10,9). Nous trouvons ici la manifestation du grand mystère de l'amour ineffable de Dieu qui arrive à des extrêmes inimaginables pour sauver chaque créature humaine. Jésus a aimé au point de donner sa vie. Nous pouvons encore entendre les paroles de l'Évangile de saint Jean, quand il nous introduit au récit de la Passion: «Avant la fête de la Pâque, sachant que l'heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu'au bout» (Jn 13,1).


Parmi les paroles de Jésus je voudrais insister sur celles-ci: «Moi, je suis le bon pasteur; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent» (Jn 10,14); mieux encore, «les brebis écoutent sa voix (…) et elles le suivent, car elles connaissent sa voix» (Jn 10,3-4). C'est vrai que Jésus nous connaît, mais, pouvons-nous en dire autant? Le connaissons-nous  aussi bien, l'aimons-nous, le remercions-nous comme il faut?
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«La foi, c'est d'abord l'accueil du regard aimant de Dieu 
posé sur chacune de nos vies!
 En lui, nous devenons capables de voir à notre tour 
avec les yeux du cœur: 
voir des traces du passage de Dieu dans l'histoire du monde
 et dans l'histoire de sa propre vie, 
voir un écho de Dieu dans la beauté du cœur humain...
(Yvon Joseph Moreau)
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«Les voies de Dieu sont paradoxales
et souvent déconcertantes,
mais il comprend tout et tire parti de tout.»
(Auguste Valensin)
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D I A C O N A T 


Photo:
Symbole du diaconat:
La croix pour le service de la charité
Le livre pour le Ministère de la Parole
La flamme pour la liturgie.
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Aujourd'hui c'est mon 18e anniversaire d'ordination diaconale.
C'est le 27 avril 1997 que j'ai été ordonné diacre 
en la cathédrale de Sainte-Anne
par Mgr Clément Fecteau.
J'en rends grâce à Dieu.
Il m'a appelé un jour à son service et j'ai répondu.
Merci pour toutes les grâces reçues.
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J'ai écrit ces beaux textes remplis de vérité et de poésie 
pour souligner mon anniversaire...
- Textes empruntés de Ermes Ronchi 
dans Le petit livre de l'espérance


«Je crois au printemps des cœurs, 
l'unique qui ne soit pas une question de climat ou de saison.
 Le printemps des cœurs est une opération audacieuse: 
chaque pâquerette, chaque marguerite, 
pour sourire au milieu du pré, contente de ses couleurs, 
a dû traverser des nuits et des déserts, 
a dû engager des batailles sans pitié. 
Le printemps des cœurs libère les possibilités.
Pour guérir ce n'est rien de perdre sa propre vie, 
celle de toujours, celle qui a 
le même visage que d'habitude, 
pour parier sur la nouveauté qui l'habite, 
sur la vertu des commencements. 
(Ermès Ronchi)
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Fleurir, donc. 
Fleurir est une grande responsabilité.
Fleurir
est la fin (...)
combler le bouton
combattre le ver
obtenir tant de rosée qu'il lui revient
régler la chaleur
échapper au vent
fuir la petite abeille voleuse
ne pas décevoir la grande nature
qui attend précisément ce jour.
Être une fleur
est une grande responsabilité.
(E. Dickinson)
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Diacre,
au cœur de notre monde d'aujourd'hui.
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Bonne journée!
Jean-Yves

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