jeudi 2 janvier 2020

« Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde » / (307,934)

Bonjour!
Vendredi 3 janvier 2020



Photo:
La crèche devant l'évêché de Sainte-Anne.
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...

ÉVANGILE

« Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde » (Jn 1, 29-34)
Alléluia, Alléluia.

Le Verbe s’est fait chair,

il a établi parmi nous sa demeure.

À tous ceux qui l’ont reçu,

il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu.
Alléluia. (cf. Jn 1, 14a.12a)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
Le lendemain, voyant Jésus venir vers lui,

Jean le Baptiste déclara :

« Voici l’Agneau de Dieu,

qui enlève le péché du monde ;

c’est de lui que j’ai dit :
L’homme qui vient derrière moi
est passé devant moi,
car avant moi il était.
Et moi, je ne le connaissais pas ;
mais, si je suis venu baptiser dans l’eau,
c’est pour qu’il soit manifesté à Israël. »
Alors Jean rendit ce témoignage :
« J’ai vu l’Esprit
descendre du ciel comme une colombe
et il demeura sur lui.
Et moi, je ne le connaissais pas,
mais celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau m’a dit :
“Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer,
celui-là baptise dans l’Esprit Saint.”
Moi, j’ai vu, et je rends témoignage :
c’est lui le Fils de Dieu. »

– Acclamons la Parole de Dieu. 
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Commentaire...


Le prophète n’est pas d’abord chargé d’annoncer des événements à venir ; mais de dévoiler l’action de Dieu au cœur des situations contemporaines. Son charisme propre lui permet de « voir » à la lumière de l’Esprit, ce qui n’est pas sensible et demeure dès lors invisible aux yeux de chair.
Jean « voit Jésus venir vers lui ». Selon les apparences sensibles, il reconnaît son cousin ; mais l’illumination spirituelle dont il jouit intérieurement, lui révèle la véritable identité de celui qui s’approche.
Par deux fois, le Précurseur insiste : « Je ne le connaissais pas » ; sous-entendu : « Je croyais le connaître, mais j’ignorais sa véritable identité. Je le prenais pour le fils de la cousine de ma mère, et je découvre en cet instant, à la lumière de l’Esprit, qu’il est en réalité le Christ, le Messie.
Aussi je le déclare : “Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde” ».
La formulation demeure énigmatique : que veut dire l’expression « Agneau de Dieu » ? L’agneau désigne sans aucun doute l’animal offert en sacrifice au jour de Pâque. Mais l’agneau pascal dont le sang devait éloigner l’Ange exterminateur (Ex 12, 23) était offert à Dieu.
Or Jean désigne Jésus comme l’« Agneau de Dieu », c’est-à-dire offert par Dieu lui-même. De plus, l’agneau pascal n’enlevait pas le péché : il s’agissait d’un sacrifice de substitution par lequel Dieu acceptait de ne pas imputer à son peuple les péchés dont il s’était rendu coupable.
Alors que Jésus est désigné comme celui « qui enlève le péché du monde » : non seulement la faute est effacée, mais la réconciliation offerte est universelle. « Jésus est apparu pour enlever les péchés – confirme Saint Jean dans la première lecture : tout homme – sans restriction ni exception – qui fonde sur lui une telle espérance, se rend pur comme lui-même est pur » (1ère lect.).
Pour pouvoir intercéder en faveur des pécheurs, il faut en effet que notre « défenseur devant le Père soit Juste » (1 Jn 2, 1).
C’est donc au cœur du mystère de la Rédemption, que le Précurseur nous conduit en quelques mots. Le Père lui-même nous donne le véritable Agneau pascal, le seul qui puisse enlever le péché du monde : son propre Fils, « Jésus-Christ le Juste».
Il est la victime offerte pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais encore pour ceux du monde entier » (1 Jn 2, 1-2).
Père, “comme il est grand l’amour dont tu nous as comblés : tu as voulu que par le sacrifice de ton Fils unique, nous soyons appelés enfants de Dieu – et nous le sommes” (1ère lect.). Ne permet pas que nous “luttions contre toi” en commettant à nouveau le péché dont Jésus nous a purifiés à si haut prix ; mais garde nous dans ta grâce, afin que “lorsque ton Fils paraîtra, nous soyons semblables à lui parce que nous le verrons tel qu’il est” (Ibid.).
Telle est l’espérance que nous fondons en lui, Père, afin d’être rendus saints comme lui-même est saint dans l’unique Esprit.

Abbé Philippe Link - Merci!

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Photo:
La crèche, à la maison dans le salon.
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«Le bonheur...
Il est  dans le mystère de la rencontre avec Dieu. 
Je dis mystère parce qu'il y a de l'inconnaissable.
En lui. En nous.
Personne ne possède le secret de la rencontre..
Elle est don. Grâce.»
(Michel Dubost dans la préface du livre de François Dabezies:
 "Les voies du bonheur en Dieu").
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«Toi qui cherches le bonheur, 
perdu dans un monde sans repères, 
lève les yeux et vois que le soleil existe,
 que la vie se propage, 
que d'autres te tendent les bras, car ils ont besoin de toi.»
(François Dabezies)
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«Souviens-toi que la peur de devenir vieux, 
si tu la laisses t'envahir, te fait elle-même vieillir.
 Or, la vieillesse peut aussi être reçue telle une grâce, 
si tu peux l'atteindre en conservant, autant  que faire se peut,
 conscience, créativité et joie de vivre.»
(Jean Proulx, dans Grandir en humanité.
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Merci d'être là!
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Bonne journée!
Jean-Yves

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