samedi 4 décembre 2021

« Tout être vivant verra le salut de Dieu » / (372,900)

 Bonjour!

Dimanche 5 décembre 2021

Voici la Parole de Dieu de ce jour...


ÉVANGILE

« Tout être vivant verra le salut de Dieu » (Lc 3, 1-6)

Alléluia. Alléluia.
Préparez le chemin du Seigneur,
rendez droits ses sentiers :
tout être vivant verra le salut de Dieu.
Alléluia. (cf. Lc 3, 4.6)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

L’an quinze du règne de l’empereur Tibère,
Ponce Pilate étant gouverneur de la Judée,
Hérode étant alors au pouvoir en Galilée,
son frère Philippe dans le pays d’Iturée et de Traconitide,
Lysanias en Abilène,
            les grands prêtres étant Hanne et Caïphe,
la parole de Dieu fut adressée dans le désert
à Jean, le fils de Zacharie.

    Il parcourut toute la région du Jourdain,
en proclamant un baptême de conversion
pour le pardon des péchés,
    comme il est écrit dans le livre des oracles d’Isaïe, le prophète :
Voix de celui qui crie dans le désert :
Préparez le chemin du Seigneur,
rendez droits ses sentiers.
    Tout ravin sera comblé,
toute montagne et toute colline seront abaissées ;
les passages tortueux deviendront droits,
les chemins rocailleux seront aplanis ;
    et tout être vivant verra le salut de Dieu.

    – Acclamons la Parole de Dieu.

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Commentaire...

La voix de Jean-Baptiste continue à crier dans le désert d’aujourd’hui : « Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez la route, voici l’heure de la rencontre, de la manifestation de Dieu dans votre vie ».

Nous ne pouvons plus vivre comme si Jésus n’était pas venu et comme s’il ne pouvait pas se manifester à nous maintenant. Notre temps doit s’ajuster au temps de Dieu. Non pas par une fuite dans l’imaginaire et l’irréel mais au contraire, dans l’accueil de l’aujourd’hui de Dieu. A chaque instant, Dieu peut faire irruption dans notre vie. Aussi n’y a-t-il pas de temps à perdre pour Lui permettre de venir à nous. Que toutes les montagnes et collines que nous dressons entre Lui et nous s’abaissent donc. Que les ravins qui nous séparent de nos frères soient comblés car en chacun de ces frères, Dieu se donne. Que les passages tortueux de notre foi malmenée par les aspérités de la vie deviennent droits. Et que les routes déformées par notre péché soient aplanies par la grâce du pardon et de la réconciliation.

Oui, le Seigneur vient aujourd’hui nous visiter, nous donner force et confiance, espérance et joie. Chaque instant de notre vie doit devenir un Avent, un avènement de Dieu dans notre histoire. Dieu se dit dans notre aujourd’hui. Ne le cherchons pas trop loin alors qu’il est si proche ! Le jour au jour en publie le récit et la nuit à la nuit en transmet la connaissance, chante le psalmiste (Ps 18,3). Il nous faut ouvrir les yeux, les oreilles, le cœur car le Seigneur vient. Chaque instant peut s’ouvrir de lui-même sur l’éternité de Dieu.

 L’Avent liturgique nous revient chaque année pour nous rappeler inlassablement cette densité du temps, de notre temps qui est devenu le temps de Jésus. De nouveau, nous sommes invités à attendre Jésus, à le désirer intensément, à provoquer son apparition. Non pas qu’il ait disparu de notre horizon, mais parce qu’il est toujours là et que nous risquons de dévaloriser le temps, d’oublier qu’il est désormais plénitude des temps, c’est-à-dire un temps plein de sa grâce et de sa miséricorde.

À quelques jours de Noël, prenons le temps de donner du temps à Dieu. Offrons-Lui notre temps qui ne nous appartient plus et qui est désormais son bien. Le voici qui vient.


Abbé Philippe Link / Merci!

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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

(Méditons l'évangile d'aujourd'hui)
  • « Rien ne rend Dieu aussi heureux que la conversion et le salut de l’être humain » (Saint Grégoire de Nazianze)

  • « L’évangéliste met en valeur la figure de Jean-Baptiste, qui fut le précurseur du Messie, et indique avec une grande précision les informations spatio-temporelles concernant sa prédication. L’évangéliste veut montrer que l’Évangile n’est pas une légende, mais le récit d’une histoire vraie ; que Jésus de Nazareth est un personnage » (Benoit XVI)

  • « "Parut un homme, envoyé de Dieu. Il se nommait Jean" (Jn 1,6). Jean est ‘rempli de l’Esprit Saint dès le sein de sa mère’ (Lc 1,15.41) par le Christ lui-même que la Vierge Marie venait de concevoir de l’Esprit Saint. La "visitation" de Marie à Elisabeth est ainsi devenue ‘visite de Dieu à son peuple’ » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 717)


Bon dimanche!

Jean-Yves Fortin, diacre

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