Bonjour!
Lundi 14 juillet 2025
Bonne fête à tous les Français.
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
(Mt 10,34--11,1): «Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre: je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive. Oui, je suis venu séparer l'homme de son père, la fille de sa mère, la belle-fille de sa belle-mère: on aura pour ennemis les gens de sa propre maison.
»Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi;
celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de
moi; celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n'est pas digne
de moi. Qui veut garder sa vie pour soi la perdra; qui perdra sa vie à
cause de moi la gardera. Qui vous accueille m'accueille; et qui
m'accueille accueille Celui qui m'a envoyé. Qui accueille un prophète en
sa qualité de prophète recevra une récompense de prophète; qui
accueille un homme juste en sa qualité d'homme juste recevra une
récompense d'homme juste. Et celui qui donnera à boire, même un simple
verre d'eau fraîche, à l'un de ces petits en sa qualité de disciple,
amen, je vous le dis: il ne perdra pas sa récompense».
Jésus acheva ainsi de donner ses instructions aux douze disciples, puis
il partit de là pour enseigner et prêcher dans les villes du pays.
Commentaire: Abbé Valentí ALONSO i Roig (Barcelona, Espagne)
«Celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n'est pas digne de moi»
Aujourd'hui,
Jésus nous offre un cocktail explosif de recommandations, c'est comme
un buffet à la mode où il y a des petits plats à déguster. Il s'agit de
conseils profonds et difficiles à avaler, destinés à ses disciples et
qui sont le centre du processus de leur formation et préparation à leur
mission (cf. Mt 11,1). Afin de bien les déguster nous devons les
contempler un par un.
Jésus commence par leur révéler les bienfaits de l'enseignement. Au-delà
des séquelles positives, évidentes dans l'attitude du Seigneur,
l'Évangile évoque également les contretemps et effets secondaires de la
prédication «on aura pour ennemis les gens de sa propre maison» (Mt
10,36). C'est cela le paradoxe de vivre la foi: le risque de nous
confronter, même à nos proches, quand nous ne comprenons pas qui est
Jésus, le Seigneur, et nous ne le percevons pas comme le Maître de
l'union.
Ensuite, Jésus nous demande de le placer au plus haut niveau sur
l'échelle de l'amour: «Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi…»
(Mt 10,37), «celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi» (Mt
10,37). Ainsi, Il propose de nous laisser accompagner par Lui en tant
que présence de Dieu, car «qui m'accueille accueille Celui qui m'a
envoyé» (Mt 10,40). La conséquence de vivre accompagné par le Seigneur,
quand on l'accueille chez soi, est de jouir de la récompense des
prophètes et des justes, car nous avons accueilli chez nous un prophète
et un juste.
Le Maître finit ses recommandations en donnant beaucoup de valeur aux
petits gestes d'aide et de soutien que nous devons avoir envers ceux qui
vivent en Sa compagnie: ses disciples, c'est à dire, nous les chrétiens
«et celui qui donnera à boire, même un simple verre d'eau fraîche, à
l'un de ces petits en sa qualité de disciple» (Mt 10,42). De ce conseil
naît une responsabilité: celle du respect d'autrui, nous devons prendre
conscience que celui qui vit dans le Seigneur, qui que ce soit, doit
être considéré comme si c'était Jésus Lui-même. Saint Jean Chrysostome
nous dit: «Si l'amour était parsemé partout, cela donnerait une foule de
biens».
Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui
« Tandis que la paix vient, alors que nous n’aurons plus aucun ennemi, nous devons nous battre longuement, fidèlement et courageusement, afin de mériter d’être couronnés par le Seigneur Dieu » (Saint Augustin)
« La Vierge Marie, la Reine de la paix, a partagé jusqu’au martyre de l’âme le combat de son Fils Jésus contre Satan. Invoquons son intercession maternelle pour qu’elle nous aide à être toujours témoins de la paix du Christ, sans jamais arriver à des compromis avec le mal » (Benoît XVI)
« Tout ce que le Christ a vécu, il fait que nous puissions le vivre en Lui et qu’il le vive en nous. "Par son Incarnation, le Fils de Dieu s’est en quelque sorte uni lui-même à tout homme" (GS 22, § 2). Nous sommes appelés à ne faire plus qu’un avec lui » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 521)
Bonne journée!
Jean-Yves
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