Bonjour!
Mercredi 23 juillet 2025
Voici la Parole de Dieu de ce jour...

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En ce temps-là, Jésus
disait à ses disciples : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est
le vigneron. Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de
fruit, mon Père l’enlève ; tout sarment qui porte du fruit, il le
purifie en le taillant, pour qu’il en porte davantage. Mais vous, déjà
vous voici purifiés grâce à la parole que je vous ai dite. Demeurez en
moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter de
fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non
plus, si vous ne demeurez pas en moi. Moi, je suis la vigne, et vous,
les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là
porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien
faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment,
jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on
les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes
paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se
réalisera pour vous. Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous
portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples. »
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Fraternité sacerdotale dominicaine de Montpellier
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La vigne est une métaphore
biblique fréquente. Sans doute parce que la vigne exige un soin constant
et un entretien régulier. Comme le Peuple de Dieu ou l’Eglise du Christ
en fait ! Un vigneron compétent veille sur sa vigne. Il prévient, il
combat les maladies ou les indésirables. Il peut aussi de temps à autre
la tailler sévèrement pour la faire revivre. La vigne parle de chacune
et de chacun de nous, à travers notre vie de foi.
Dans ce passage
de l’évangile de Jean, la vigne, c’est Jésus lui-même ! Il se compose
d’une multitude de sarments nourris par une même sève. La branche brisée
par le vent va se dessécher, comme le smartphone privé de réseau
devient inutile, comme la foi de la personne coupée du Christ va
vaciller. Un chrétien seul, nous le savons, est un chrétien qui va
s’étioler.
À travers ces huit versets, le verbe « demeurer » est
utilisé à huit reprises. Les sarments secs sont ramassés et brûlés :
laissons les morts enterrer les morts ! Mais les vivants ont quant à eux
vocation à demeurer, à la fécondité, à la fructification et enfin à la
récolte. A cinq reprises, il est question de « porter du fruit », bref
de donner, de distribuer ce que l’on a reçu et beaucoup plus encore.
L’image
de la vigne nous inspire. Comment aujourd’hui en famille, au travail,
en société, « demeurer » en Christ ? Le sarment ne reste pas attaché à
la vigne une heure de temps en temps. C’est constamment que nous sommes
invités à vivre par le Christ. « Toute » ma vie est-elle vraiment
nourrie par le Christ ? Est-ce que je « demeure » en lui ? En résumé,
est-ce que je laisse Dieu porter du fruit en moi et le distribuer autour
de moi ? Bonne journée! Jean-Yves
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