vendredi 5 août 2011

- Marcher à la suite de quelqu'un... Quelqu'un... - Nos prières sont bonnes...

Bonjour!



Photo:
Le chemin du fleuve - La Pocatière - Jean-Yves
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Voici la Bonne Nouvelle de ce jour...

Témoins de la royauté du Christ



(Matthieu 16,24-28) + Jésus dit à ses disciples : « Si quelqu’un veut marcher derrière moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perd sa vie à cause de moi la gardera. Quel avantage en effet un homme aura-t-il à gagner le monde entier, s’il le paye de sa vie ? Et quelle somme pourra-t-il verser en échange de sa vie ? Car le Fils de l’homme va venir avec ses anges dans la gloire de son Père ; alors il rendra à chacun selon sa conduite. Amen, je vous le dis : parmi ceux qui sont ici, certains ne connaîtront pas la mort avant d’avoir vu le Fils de l’homme venir dans son Règne. »
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Pour notre réflexion...


Commentaire: Abbé Pedro IGLESIAS Martínez (Rubí, Barcelona, Espagne)
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«Si quelqu'un veut marcher derrière moi, qu'il renonce à lui-même,
qu'il prenne sa croix et qu'il me suive»
Aujourd'hui, l’Evangile nous place clairement face au monde. Il est radical dans son exposé et n’admet pas les demi-teintes: «Si quelqu'un veut marcher derrière moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix et qu'il me suive». À de nombreuses occasions, face à la souffrance générée par nous-mêmes ou par d’autres, nous entendons: «Nous devons supporter la croix que Dieu nous envoie… Dieu le veut ainsi…», et nous accumulons des sacrifices comme des coupons collés à un livret, que nous présenterons à l’accueil céleste le jour où nous devrons rendre des comptes.

La souffrance n’a pas de valeur en elle-même. Le Christ n’était pas un stoïque: il avait soif, faim, était fatigué, il n’aimait pas rester seul, se laissait aider… Il a soulagé la douleur, physique et morale, là où il pouvait. Que se passe-t-il alors?

Avant de porter notre "croix", il faut d’abord suivre le Christ. On ne souffre pas d’abord et ensuite on suit le Christ… On suit le Christ d’abord par Amour, et de là vient la compréhension du sacrifice, le renoncement personnel: «Qui voudra sauver sa vie, la perdra, mais qui perdra sa vie pour moi, la retrouvera». C’est l’amour et la miséricorde qui conduisent au sacrifice. Tout véritable amour engendrera des sacrifices d’une manière ou d’une autre, mais tout sacrifice n’engendrera pas de l'amour. Dieu n’est pas un sacrifice; Dieu est Amour, et ce n’est qu’à travers cette perspective que la douleur, la fatigue et les croix de notre existence ont du sens, à travers le modèle d’homme que le Père nous révèle par l'intermédiaire du Christ. Saint Augustin a dit: «Quand on aime, ou bien l'on n'a point de peine, ou bien l'on aime jusqu'à aimer sa peine».

Ne cherchons pas une origine divine pour les sacrifices et les pénuries: «Pourquoi Dieu m’envoie-t-il ceci?», mais au contraire essayons de trouver un "usage divin": «Comment pourrais-je faire de ceci un acte de foi et d’amour?». C’est à partir de cette approche que nous suivons le Christ et que- sans aucun doute- nous nous rendons dignes du regard miséricordieux du Père...


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"La contemplation est la plus haute forme de l'activité humaine."
(Paul VI)
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"L'amour de Dieu nous cherche et veut notre plus grand
bien dans toutes les situations où nous nous trouvons.
Ne soyons pas de ceux que la peur d'un échec empêche d'agir."
(Thomas Merton)
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Prions...

- Pour Marie-Thérèse, (opérée hier), sa famille... 
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- Pour la paix dans le monde...
- Pour toi... pour moi...
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Au Revoir!
Jean-Yves, diacre

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