mercredi 22 juillet 2015

(204,823) Marie Madeleine nous permet de découvrir quelques aspects importants de la foi...

Bonjour!
Mercredi 22 juillet 215

Aujourd'hui c'est la fête de sainte Marie-Madeleine, 
disciple de Jésus.
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«Parmi les trois Marie mentionnées par les évangiles, 
en plus de la mère de Jésus, 
celle dont la liturgie fait mention aujourd'hui 
est la Magdaléenne que Jésus a libérée 
de maladies inexpliquées, selon Luc 8, 2. 
Jésus gagna sa foi pour toujours.
Marie Madeleine devient dès lors disciple de Jésus. 
Elle resta au pied de la croix, 
avec Marie, la mère de Jésus, et l'apôtre Jean. 
Elle fut la première à reconnaître le ressuscité et à lui parler.  
Et ce dernier en fit un témoin et un(e) apôtre de la résurrection.»
(Au fil des jours + Au cœur du jour une parole)
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Photos:
Basilique Sainte-Madeleine de Vézelay - France
(Bernard Lecomte - Merci)
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Jn 20,1-2.11-18): Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin, alors qu'il fait encore sombre. Elle voit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle court donc trouver Simon-Pierre et l'autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit: «On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l'a mis».

Marie Madeleine restait là dehors, à pleurer devant le tombeau. Elle se penche vers l'intérieur, tout en larmes, et, à l'endroit où le corps de Jésus avait été déposé, elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l'un à la tête et l'autre aux pieds. Ils lui demandent: «Femme, pourquoi pleures-tu?». Elle leur répond: «On a enlevé le Seigneur mon Maître, et je ne sais pas où on l'a mis». Tout en disant cela, elle se retourne et aperçoit Jésus qui était là, mais elle ne savait pas que c'était Jésus. Jésus lui demande: «Femme, pourquoi pleures-tu? Qui cherches-tu?». Le prenant pour le gardien, elle lui répond: «Si c'est toi qui l'as emporté, dis-moi où tu l'as mis, et moi, j'irai le reprendre». Jésus lui dit alors: «Marie!». Elle se tourne vers lui et lui dit: «Rabbouni!», ce qui veut dire: "Maître" dans la langue des Juifs. Jésus reprend: «Cesse de me tenir, je ne suis pas encore monté vers le Père. Va plutôt trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu». Marie Madeleine s'en va donc annoncer aux disciples: «J'ai vu le Seigneur, et voilà ce qu'il m'a dit».

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Commentaire: 
Abbé Antoni CAROL i Hostench 
(Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne)
«Marie Madeleine est venue 
et a dit aux disciples qu'elle avait vu le Seigneur»
Aujourd'hui nous célébrons avec joie Sainte Marie Madeleine. Nous nous réjouissons et nous en tirons profit pour notre foi car son parcours pourrait très bien être le nôtre. La Madeleine venait de loin (cf. Lc 7,36-50) et elle est allée très loin… En effet, le matin de la Résurrection, Marie a cherché Jésus, elle a trouvé Jésus ressuscité et elle est parvenue au Père de Jésus, le "Notre Père". Ce matin-là, Jésus-Christ lui a fait découvrir ce qu'il y a de plus grand dans notre foi : qu'elle était elle aussi une enfant de Dieu.

Dans l'itinéraire de Marie Madeleine, nous découvrons quelques aspects importants de la foi. En premier lieu, nous admirons son courage. La foi, même si c'est un don de Dieu, requiert du courage de la part du croyant. Pour nous, ce qui est naturel c'est de tendre vers ce qui est visible, vers ce que nous pouvons saisir avec la main. Comme Dieu est essentiellement invisible, la foi "est toujours une sorte de rupture risquée et un saut car elle implique l'audace de voir ce qui est vraiment réel dans ce qui ne se voit pas" (Benoît XVI). En voyant le Christ ressuscité, Marie "voit" aussi le Père, le Seigneur.
D'un autre côté, "on arrive à faire le saut de la foi grâce à ce que la Bible appelle la conversion ou le repentir: il n'y a que celui qui change qui la reçoit" (Pape Benoît). N'est-ce pas le premier pas qu'a fait Marie ? N'est-ce pas aussi un pas que nous devons refaire dans nos vies ?

Il y a eu beaucoup d'amour dans la conversion de la Madeleine : elle n'a pas économisé les parfums pour son Amour. L'amour ! Voilà un autre "véhicule" de la foi car nous n'écoutons pas, nous n'entendons pas, nous ne croyons pas quelqu'un si nous ne l'aimons pas. Dans l'Évangile de saint Jean, il apparaît clairement que "croire c'est écouter et, en même temps, voir (…)". Ce matin-là, Marie Madeleine prend des risques pour son Amour, elle écoute son Amour (il lui suffit d'entendre "Marie" pour le reconnaître) et connaître le Père. "Le matin de Pâques (…) lorsque Marie Madeleine voit Jésus, on lui demande de le contempler dans son chemin vers le Père, jusqu'à la pleine confession : "J'ai vu le Seigneur" (Jn 20,18)" (Pape François).
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«Choisis donc, aujourd'hui, de vivre et de faire naître la vie, 
de faire jaillir la joie et le bonheur, 
de faire éclore la beauté là où tu passes... 
Tu es maître de ton destin si tu choisis d'être heureux, 
si tu choisis d'aimer... »
(René Pageau)
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«Il ne faut pas attendre d'être parfait 
pour commencer quelque chose de bien.»
(Abbé Pierre)
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«Le seul argument contre le vent de l'est, 
c'est de mettre son manteau.»
(James Russell Lowell)
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«Si le Royaume de justice et d'abord oeuvre de Dieu, 
il est aussi oeuvre humaine, 
et c'est la mission des disciples 
d’œuvrer à l'établir dans notre monde. 
Toute personne qui s'engage dans le monde 
pour combattre la pauvreté aux multiples visages, 
pour construire une société meilleure, plus juste, 
s'inscrit dans le projet de Jésus, 
le projet de construction du Royaume de Dieu 
déjà sur terre.»
(Marcel Dumais)
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Note: Plusieurs pensées que je place sur ce blogue 
proviennent des calendriers suivants:
«Au fil des jours» de Novalis
et «Au cœur du jour une parole» -des Éditions Anne Sigier.
Merci!
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Photo:
de Bernard Lecomte - Merci!
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Bonne journée!
Jean-Yves 





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