mercredi 12 décembre 2018

Invitation du Seigneur: «Venez à moi... je vous procurerai le repos... » / Avons-nous le goût d'y aller? De trouver le repos?... / (280,328)

Bonjour!
Mercredi 12 décembre 2018

 
Voici la Parole de Dieu de ce jour...

Bénis le Seigneur, ô mon âme !
 
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là, Jésus prit la parole :
« Venez à moi,
vous tous qui peinez sous le poids du fardeau,
et moi, je vous procurerai le repos.
Prenez sur vous mon joug,
devenez mes disciples,
car je suis doux et humble de cœur,
et vous trouverez le repos pour votre âme.
Oui, mon joug est facile à porter,
et mon fardeau, léger. »
(Mt 11, 28-30)
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Psaume 102

Bénis le Seigneur, ô mon âme,
bénis son nom très saint, tout mon être !
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
n’oublie aucun de ses bienfaits !

Car il pardonne toutes tes offenses
et te guérit de toute maladie ;
il réclame ta vie à la tombe
et te couronne d’amour et de tendresse ;

Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d’amour ;
il n’agit pas envers nous selon nos fautes,
ne nous rend pas selon nos offenses.
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   C o m m e n t a i r e ...
 
Contrairement à ce que les préparatifs des fêtes de fin d’année nous suggèrent, le temps de l’Avent nous invite à pratiquer une ascèse du désir afin de nous recentrer sur l’essentiel : la venue du Roi des rois, du Seigneur des seigneurs, du Juge des vivants et des morts. Tous ces titres ne sont guère rassurants ; aussi est-il plus prudent d’adopter un « profil bas », car nous n’en mènerons pas large devant lui. Qui sait : si nous parvenons à l’émouvoir un peu, peut-être reviendra-t-il de sa grande colère et renoncera-t-il à nous punir pour nos fautes ?

Quelle n’est dès lors pas notre surprise d’entendre les paroles que Dieu nous adresse dans les liturgies quotidiennes ! Pas besoin de l’apitoyer : il ne peut réprimer sa compassion devant le triste état de notre humanité : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos ».

Le « repos » : voilà bien une parole « magique » ! Rien que de la prononcer, nous sentons déjà tout notre être se détendre ; « procurer le repos », c’est avoir le souci pour (pro-curare) celui qu’on aime, de lui offrir un lieu où il puisse se re-poser, c’est-à-dire se poser à nouveau, s’abandonner dans la sécurité de l’amour pour refaire ses forces, retrouver confiance, avant de reprendre sa route. Voilà l’image de l’Emmanuel, Dieu avec nous, que Jésus ne se lasse pas de suggérer à nos pauvres cœurs blessés, enfermés dans la peur.

Il est décidément difficile pour des aveugles d’évaluer objectivement leur situation ! Avouons que nous ne connaissons toujours pas Dieu. Malgré tous ses efforts, malgré la Révélation de son vrai visage en Jésus-Christ, malgré l’illumination de l’Esprit, nous persistons à l’enfermer dans nos a priori : ceux qu’énumère le mauvais serviteur, qui soupçonnait son Maître d’être dur, de moissonner là où il n’a pas semé, de ramasser là où il n’a pas répandu le grain (cf. Mt 25, 24). Aussi la première chose que fait le Seigneur en ce temps de « pénitence », c’est de déployer tous ses efforts pour nous rassurer : « A quoi donc pourrais-tu me comparer ? Lève les yeux et regarde : qui a créé tout cela ? J’appelle chacune des étoiles par leur nom et il n’en manque pas une ! Alors pourquoi dis-tu : “Dieu ne s’intéresse pas à moi, ma vie n’a guère d’importance à ses yeux !” J’ai créé le ciel et la terre pour toi ; bien plus : je t’ai livré mon Fils unique, et je ne prendrais pas souci de toi ? Certes, je ne veux pas m’imposer, mais si tu viens à moi, je ne te repousserai pas ; si du moins tu te présentes comme un disciple de mon Fils, accueillant sa Parole de vérité, et adoptant envers moi une attitude filiale. Si toi, pauvre pécheur désemparé, tu peux parfois faire preuve de bonté, combien plus moi, qui suis la source de tout Bien, te donnerai-je tout ce dont tu as besoin sur le chemin qui te conduit jusqu’à moi (cf. Mt 7, 11). N’oublie pas que tu vaux à toi tout seul, infiniment plus que toutes les étoiles du ciel, et que j’ai compté tous les cheveux de ta tête ! (cf. Mt 10, 30). »

Telle est la voix de l’Amour, dont la Source est dans le Père, et qui jaillit pour nous du « cœur doux et humble » de Jésus, en flots rafraîchissants de grâces et de consolations divines dans l’Esprit.

Je le crois Seigneur : tu es un Dieu de tendresse et de pitié, lent à la colère et plein d’amour ; tu n’agis pas envers moi selon mes fautes, mais tu pardonnes toutes mes offenses et me guéris de toute maladie ; tu réclames ma vie à la tombe et me couronnes d’amour et de tendresse. Aussi accorde-moi la grâce de bénir ton Saint Nom de tout mon être et de me souvenir sans cesse de tes bienfaits (cf. Ps 102) ; retrouvant un élan nouveau, je pourrai alors prendre mon essor comme les aigles, courir sans me lasser, et avancer sans me fatiguer, au devant de celui qui vient me rendre les forces et la santé (cf. 1ère lect.).

Merci à l.abbé Philippe LINK

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«Les premiers appels que Dieu nous adresse dans toute situation
 est un appel à la foi: croire que Dieu est présent,
 qu'il est fidèle, qu'il a tout en main, qu'il ne nous oublie pas.
 Dieu étant Père, l'appel le plus profond
 et le plus radical qu'il nous propose
est un appel à la confiance.»
(Jacques Philippe)
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Un vrai beau point d'exclamation sur la fin d'une journée!
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Bonne journée!
Jean-Yves
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Cette petite crèche faisait partie de la collection de crèches
de notre ancien évêque: Mgr Yvon Joseph Moreau
 à qui je fais un clin c'œil.
Espérons que le message va se rendre à lui
 dans son abbaye de Val-Notre-Dame.
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