mercredi 5 novembre 2025

Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! (557,552)

 Bonjour!

Jeudi 6 novembre 2025

Voici la Parole de Dieu de ce jour.

Évangile du jour

Luc 15, 1-10



En ce temps-là, les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! » Alors Jésus leur dit cette parabole : « Si l’un de vous a cent brebis et qu’il en perd une, n’abandonne-t-il pas les 99 autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ? Quand il l’a retrouvée, il la prend sur ses épaules, tout joyeux, et, de retour chez lui, il rassemble ses amis et ses voisins pour leur dire : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue !” Je vous le dis : C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour 99 justes qui n’ont pas besoin de conversion.
Ou encore, si une femme a dix pièces d’argent et qu’elle en perd une, ne va-t-elle pas allumer une lampe, balayer la maison, et chercher avec soin jusqu’à ce qu’elle la retrouve ? Quand elle l’a retrouvée, elle rassemble ses amies et ses voisines pour leur dire : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé la pièce d’argent que j’avais perdue !” Ainsi je vous le dis : Il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit. »

Méditation

Frère Emmanuel Dumont

Frère Emmanuel Dumont

Couvent de la Croix et de la Miséricorde à Évry

La joie retrouvée


Les 100, le carré parfait, 10 par 10, c’est la Nouvelle Création tout entière, tournée vers Dieu, elle qui reçoit de lui sa plénitude. Chacun de nous fait partie des 100. Et quand il manque un coin, tout est déséquilibré. Quand l’un de nous s’éloigne, c’est l’ensemble qui est déformé. Alors, quand une brebis quitte la danse, bien sûr que le berger s’en aperçoit. Le Sauveur part à sa recherche.
Cela nous arrive à tous. Parfois, on s’égare dans des choses sans importance. On perd le sens de Dieu, le goût des choses spirituelles. On se laisse entraîner par des distractions qui, souvent, sonnent creux. C’est alors que nous avons besoin d’aide. Besoin que quelqu’un vienne nous rejoindre là où nous en sommes. Qu’il voie le monde depuis notre point de vue. Qu’il partage nos difficultés, nos combats, nos fragilités. C’est ce que Dieu a fait. En prenant chair dans le sein de Marie, il habite notre humanité, jusque dans ses zones les plus obscures. Non pas pour s’y perdre, mais pour nous relever. Il est venu se perdre sur une croix, pour nous retrouver là où nous étions perdus, pour se mettre à nos côtés et prendre notre point de vue. Tout attaché qu’il soit, c’est pourtant depuis la croix qu’il nous porte. Les épaules du Christ en croix sont celles d’un berger qui porte une brebis pour préserver sa vie. Ce sont celles d’un ouvrier qui porte une pierre pour compléter la cité parfaite. Puis, quand il arrive au bercail, c’est la fête ! La fête des retrouvailles et la fête de la plénitude ! La joie du berger, c’est la joie de Dieu, la joie des anges, la joie du ciel tout entier, qui retrouvent celui qui manquait.


Bonne journée!
Jean-Yves


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