lundi 17 novembre 2025

« Confiance ! c’est moi ; n’ayez plus peur ! » / (560,562)

 Bonjour!

Mardi 18 novembre 2025

Voici la Parole de Dieu de ce jour.



Aussitôt après avoir nourri la foule dans le désert, Jésus obligea les disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l’autre rive, pendant qu’il renverrait les foules. Quand il les eut renvoyées, il gravit la montagne, à l’écart, pour prier. Le soir venu, il était là, seul. La barque était déjà à une bonne distance de la terre, elle était battue par les vagues, car le vent était contraire.
Vers la fin de la nuit, Jésus vint vers eux en marchant sur la mer. En le voyant marcher sur la mer, les disciples furent bouleversés. Ils dirent : « C’est un fantôme. » Pris de peur, ils se mirent à crier. Mais aussitôt Jésus leur parla : « Confiance ! c’est moi ; n’ayez plus peur ! » Pierre prit alors la parole : « Seigneur, si c’est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux. » Jésus lui dit : « Viens ! » Pierre descendit de la barque et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus. Mais, voyant la force du vent, il eut peur et, comme il commençait à enfoncer, il cria : « Seigneur, sauve-moi ! » Aussitôt, Jésus étendit la main, le saisit et lui dit : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? » Et quand ils furent montés dans la barque, le vent tomba. Alors ceux qui étaient dans la barque se prosternèrent devant lui, et ils lui dirent : « Vraiment, tu es le Fils de Dieu ! »

Méditation

Frère Benoît Vandeputte

Frère Benoît Vandeputte

Couvent Sainte-Anne à Rennes

Coulera, coulera-pas ?


Mais qu’allaient-ils donc faire dans cette galère ? Jésus les oblige à embarquer alors qu’il renvoie les foules. On aurait plutôt imaginé l’inverse : les disciples qui gèrent et le Maître qui s’éclipse. Mais nous ne sommes pas au spectacle et Jésus a peut-être envie de rester encore un peu… Galiléen ; il aime ces gens, cette terre, ces rives de rêve. Lui n’est pas de Jérusalem, là-haut, la ville dure en Judée.

En Galilée, il monte au Thabor pour se révéler. En Judée, il descend dans la mort pour nous en arracher. Entre les deux, le lac de Tibériade aux coups de vents dévastateurs. Jésus oblige à les affronter, comme il obligera à vivre le temps de la Passion. Et à les traverser. Dans les deux cas, c’est la même mise à l’épreuve. Dans les deux cas, les disciples défaillent ou déraillent. « Dressons des tentes pour Moïse, Élie, pour toi ». « Non, vraiment, je ne le connais pas ». Et ce jour : « Jésus, sauve-moi ! ». Salutaire panique…

Cet épisode est le lien nécessaire entre le Thabor et le Golgotha. Sur quoi fonder notre foi ? Sur la main de celui qui nous la tend, quitte à nous mettre à l’épreuve ? Épreuve fondatrice. Avant d’embarquer, Jésus prie. Lors de la Cène, Jésus prie pour Pierre. Gageons qu’il reste pour nous aujourd’hui le grand intercesseur, l’opérateur fraternel du salut divin.       
  

                           Bonne journée!
Jean-Yves

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