Bonjour!
Mercredi 19 novembre 2025
Voici la Parole de Dieu de ce jour.

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En ce temps-là, comme on
l’écoutait, Jésus ajouta une parabole : il était près de Jérusalem et
ses auditeurs pensaient que le royaume de Dieu allait se manifester à
l’instant même. Voici donc ce qu’il dit : « Un homme de la noblesse
partit dans un pays lointain pour se faire donner la royauté et revenir
ensuite. Il appela dix de ses serviteurs, et remit à chacun une somme de
la valeur d’une mine ; puis il leur dit : “Pendant mon voyage, faites
de bonnes affaires.” Mais ses concitoyens le détestaient, et ils
envoyèrent derrière lui une délégation chargée de dire : “Nous ne
voulons pas que cet homme règne sur nous. Quand il fut de retour
après avoir reçu la royauté, il fit convoquer les serviteurs auxquels il
avait remis l’argent, afin de savoir ce que leurs affaires avaient
rapporté. Le premier se présenta et dit : “Seigneur, la somme que tu
m’avais remise a été multipliée par dix.” Le roi lui déclara : “Très
bien, bon serviteur ! Puisque tu as été fidèle en si peu de chose,
reçois l’autorité sur dix villes.” Le second vint dire : “La somme que
tu m’avais remise, Seigneur, a été multipliée par cinq.” À celui-là
encore, le roi dit : “Toi, de même, sois à la tête de cinq villes.” Le
dernier vint dire : “Seigneur, voici la somme que tu m’avais remise ; je
l’ai gardée enveloppée dans un linge. En effet, j’avais peur de toi,
car tu es un homme exigeant, tu retires ce que tu n’as pas mis en dépôt,
tu moissonnes ce que tu n’as pas semé.” Le roi lui déclara : “Je vais
te juger sur tes paroles, serviteur mauvais : tu savais que je suis un
homme exigeant, que je retire ce que je n’ai pas mis en dépôt, que je
moissonne ce que je n’ai pas semé ; alors pourquoi n’as-tu pas mis mon
argent à la banque ? À mon arrivée, je l’aurais repris avec les
intérêts.” Et le roi dit à ceux qui étaient là : “Retirez-lui cette
somme et donnez-la à celui qui a dix fois plus.” On lui dit : “Seigneur,
il a dix fois plus ! – Je vous le déclare : on donnera à celui qui a ;
mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a. Quant à mes
ennemis, ceux qui n’ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici
et égorgez-les devant moi. » Après avoir ainsi parlé, Jésus partit en avant pour monter à Jérusalem.
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Couvent du Saint-Nom-de-Jésus à Lyon
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Nous avons parfois tendance à
considérer que Dieu a tout organisé d’avance et que, de toute façon,
nous n’ajouterons pas grand-chose de notre cru. Sans doute nous faut-il
comprendre cette parabole propre à Luc comme une exhortation à la
mission. Le roi salue l’engagement, même imparfait, des deux premiers
serviteurs et pointe ce recroquevillement prudentiel du dernier qui
traduit, par son inertie, un manque de foi. Certes, nous ne sommes que
des fourmis par rapport à l’immensité de Dieu. Dieu a confiance en nous
et ne nous considère pas de cette manière-là.
À travers la
terrible ambiguïté de l’image de ce despote qui réclame ce qu’il n’a pas
donné, il y a l’estime que Dieu a pour l’homme. L’homme est donc
capable d’apporter quelque chose qui vient de lui ! Dans la parabole, il
s’agit des fameux intérêts qu’aurait dû rapporter l’argent. Nous ne
sommes pas des marionnettes, mais capables d’apporter à l’œuvre de Dieu
quelque chose d’unique, qui sort de nous, et que ni Dieu ni les autres
ne feront à notre place.
Jean-Yves | |
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