dimanche 12 février 2012

- Marin compatissant...

Bonjour!

Samedi 11 février 2012


Photo:
Un coucher de soleil sur le fleuve - l'été dernier - Jean-Yves
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* 881e message - Ils sont tous encore disponibles sur ce blogue.
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Un marin compatissant

(Texte tiré de Intuitions 6 février 2006 - l'abbé Roger Fortin était responsable de cette chronique.
Le texte a été présenté dernièrement dans "InterBible")


Il y a plusieurs années un viel homme s'est effondré au coin d'une rue très achalandée dans le centre-ville de Brooklyn. En peu de temps une ambulance l'amena à l'hôpital du quartier où le vieillard demanda pour voir son fils. L'infirmière trouva une vieille lettre de son fils, un marin qui travaillait à Boston.

Cette nuit là un marin inquiet s'est présenté à l'hôpital. Immédiatement, l'infirmière qui avait trouvé la lettre du vieil homme amena le marin auprès de ce dernier. Le vieil homme était semi-conscient à cause des nombreux calmants qu'il avait pris. L'infirmière lui dit à plusieurs reprises «Votre fils est ici! Votre fils est ici!».

Finalement, le vieil homme s'est ouvert les yeux. Il ne pouvait pas voir clairement le visage de son fils mais il pouvait reconnaître son habit de marin. Le marin prit la main de son père et la tint longuement dans la sienne.

Le marin est resté toute la nuit auprès du vieil homme. Il lui prenait souvent la main et lui parlait tendrement. À plusieurs reprises l'infirmière lui a proposé d'aller se reposer et de prendre quelque chose à manger ou à boire. Il a toujours refusé. À l'aube le vieil homme est décédé.

Quand l'infirmière a présenté ses sympathies au marin, celui-ci répondit : « Qui était cet homme? ». « Ce n'était pas votre père? » demanda l'infirmière. « Non », dit le marin. « Je n'avais jamais vu cet homme de ma vie ». « Pourquoi n'avez-vous rien dit? » lui demanda l'infirmière : «J'ai découvert qu'il était trop malade pour se rendre compte que je n'étais pas son fils. J'ai vite découvert aussi qu'il allait bientôt mourir et qu'il avait besoin d'un fils. Aussi j'ai décidé d'être son fils pour les derniers moments de sa vie ».
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LIEN : C'est Mark Link, un jésuite qui a raconté cette histoire. Après l'avoir raconté il a expliqué qu'il aimait cette histoire pour deux raisons. Premièrement, elle illustre bien le type de compassion que Jésus a montré dans l'Évangile quand il a guéri le lépreux. L'évangéliste nous raconte que lorsque Jésus a vu le lépreux, il a été pris de pitié, il a étendu sa main et l'a guéri.
C'est exactement ce que fit le marin. Quand il a vu le vieil homme, il a été pris de pitié, il a étendu sa main... et prit tendrement celle de cet homme malade. L'histoire montre le marin traitant le vieil homme avec la même compassion que Jésus a montrée pour le lépreux.

L'histoire est belle pour une seconde raison. L'évangéliste Marc raconte qu'un jour Jésus était tellement occupé avec les gens qu'il n'a pas eu le temps de manger (Marc 3, 20). Jésus s'est toujours engagé personnellement pour ceux et celles qui avaient besoin de lui.

Cette histoire présente un marin heureux de payer de sa personne la compassion qu'il veut démontrer au vieil homme. Même s'il était fatigué et qu'il manquait de sommeil, il est resté à tenir la main de l'homme toute la nuit. Il a fait exactement ce que Jésus a fait dans l'Évangile.
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