mardi 5 mars 2024

« Celui qui les observera et les enseignera, celui-là sera déclaré grand » / (456,796)

 Bonjour!

Mercredi 6 mars 2024

Voici la Parole de Dieu de ce jour...


ÉVANGILE

« Celui qui les observera et les enseignera, celui-là sera déclaré grand » (Mt 5, 17-19)

Gloire à toi, Seigneur,
Fils du Dieu vivant !
Tes paroles, Seigneur, sont esprit et elles sont vie ;
tu as les paroles de la vie éternelle.
Gloire à toi, Seigneur,
Fils du Dieu vivant ! (cf. Jn 6, 63c.68c)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes :
je ne suis pas venu abolir, mais accomplir.
Amen, je vous le dis :
Avant que le ciel et la terre disparaissent,
pas un seul iota, pas un seul trait ne disparaîtra de la Loi
jusqu’à ce que tout se réalise.
Donc, celui qui rejettera
un seul de ces plus petits commandements,
et qui enseignera aux hommes à faire ainsi,
sera déclaré le plus petit dans le royaume des Cieux.
Mais celui qui les observera et les enseignera,
celui-là sera déclaré grand dans le royaume des Cieux. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

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Commentaire...

Si nous avons pris au sérieux la vie chrétienne, et notamment ce Carême, nous avons choisi le dépouillement. L’un de nous aura choisi de pardonner avec le sentiment de faiblesse qui l’accompagne avec le renoncement à faire valoir ses droits. Une autre parmi nous aura choisi de faire un don conséquent aux plus pauvres ; un autre aura commencé à exercer la correction fraternelle prenant le risque d’être rejeté.

Vient un moment où nous hésitions, où nous sommes inquiets, troublés, peut-être même anxieux : est-ce vraiment cela que Dieu me demande ? Dieu veut-il ce dépouillement ? La réponse vient clairement aujourd’hui : oui ! Oui, écoutez mon Fils, suivez-le, avec lui prenez le chemin de la pauvreté évangélique.

En ce dimanche, il faudrait que tous nous laissions Dieu marquer nos cœurs en profondeur par la Transfiguration de Jésus.

Laissons s’imprimer en nous le visage resplendissant de lumière de Jésus transfiguré. C’est un visage humain, très humain, familier de la vie, de la souffrance, et en même temps irradié de lumière, d’une beauté sublime. Un visage beau, beau, beau, qui brille en pleine nuit… et dont Moïse et Élie sont les garants qui nous mettent en confiance.

Laissons venir en nous la nuée lumineuse, avec son goût paradoxal d’une réalité incompréhensible comme un brouillard où l’on se perd, et d’une réalité qui nous guide très sûrement en pleine nuit. Un brouillard lumineux où nous perdons nos repères à nous, pour nous repérer en Dieu et y trouver une puissante sécurité intérieure.

Et laissons résonner jusqu’au profond de nous la voix du Père avec une autorité infiniment forte et infiniment humble : « Celui-ci est mon Fils, l’Aimé, écoutez-le ». La voix qui doit ultimement nous guider ce n’est pas celle du monde, c’est celle de Jésus.

Laissons entrer en nous aujourd’hui, le goût du ciel, le souffle de Dieu, la promesse de l’éternité.

Le monde, la vie sont pleins de sensations de toutes sortes : il s’agit aujourd’hui de laisser entrer en nous, une autre sensation qui imprègne cet au-delà de l’âme qu’est notre esprit. Une certitude du cœur qui est la certitude du Ciel, de ce Ciel où nous mène tout droit le dénuement vécu avec Jésus. Le Ciel, très beau, très sûr, qui goûte une joie qui n’a pas de limite une joie qui recueille éternellement tous les cœurs pauvres, tous les crucifiés de cette vie, les pardonnés, les tendressés, les abandonnés.

Voilà ce que nous goûtons en cette Eucharistie pour reprendre d’un pas plus confiant le chemin du dépouillement, le chemin de Jésus.

Abbé Philippe Link  -- Merci!

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Bonne journée!

Jean-Yves 

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