dimanche 13 novembre 2011

- Que fais-tu de tes talents?


B O N J O U R !

Photo:
Dans les jardins de Louise - Jean-Yves
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Jésus a rencontré bien des gens, bien du monde sur son chemin terrestre...
Bien des gens "poqués" se sont présentés à lui...
Il les a aimés...
Il a souvent changé leur vie, les a guéris dans leur corps, dans leur âme...
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Dire "Je t'aime" à quelqu'un ne coûte rien...
mais fait énormément de bien...
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La vraie grandeur de l'être humain se reconnaît à travers l'amour...
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Prions pour tous ces gens qui ne savent plus aimer...
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Aujourd'hui c'est le 33e dimanche du temps ordinaire de l'Église.

Voici la Bonne Nouvelle de ce dimanche...

Investir dans le Christ

(Matthieu 25,14-30) - Jésus disait à ses disciples cette parabole : « C’est comme un homme qui partait en voyage : il appela ses serviteurs et leur confia ses biens. A l’un il donna une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul, à chacun selon ses capacités. Puis il partit. Aussitôt, celui qui avait reçu cinq talents s’occupa de les faire valoir et en gagna cinq autres. De même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres. Mais celui qui n’en avait reçu qu’un creusa la terre et enfouit l’argent de son maître.

Longtemps après, leur maître revient et il leur demande des comptes. Celui qui avait reçu les cinq talents s’avança en apportant cinq autres talents et dit : ’Seigneur, tu m’as confié cinq talents ; voilà, j’en ai gagné cinq autres. -Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître.’ Celui qui avait reçu deux talents s’avança ensuite et dit : ’Seigneur, tu m’as confié deux talents ; voilà, j’en ai gagné deux autres. -Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître.’

Celui qui avait reçu un seul talent s’avança ensuite et dit : ’Seigneur, je savais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain. J’ai eu peur, et je suis allé enfouir ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient.’ Son maître lui répliqua : ’Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne là où je n’ai pas semé, que je ramasse le grain là où je ne l’ai pas répandu. Alors, il fallait placer mon argent à la banque ; et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts. Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix. Car celui qui a recevra encore, et il sera dans l’abondance. Mais celui qui n’a rien se fera enlever même ce qu’il a. Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dehors dans les ténèbres ; là il y aura des pleurs et des grincements de dents ! »
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Pour notre réflexion...

1. A qui on aura donné beaucoup il sera beaucoup demandé (Luc 12,48).
Parfois, la vie nous accable, et nous sentons que nous n’avons pas l’énergie ou les capacités nécessaires pour faire face. C’est alors que nous nous rappelons cette vérité : le Christ ne nous éprouve jamais au delà de nos forces ! Quand le Christ donne une mission ou permet une tentation, il fournit toujours les talents et la grâce pour accomplir cette mission ou pour résister à cette tentation. De quoi, alors, avons-nous peur ? Chacun de nous a reçu certains talents ; ainsi, chacun de nous est supposé produire certains fruits. Dieu ne s’attend pas à ce que nous portions des fruits au delà des talents que nous avons reçus. Chacun de nous est fidèle dans la mesure où il loue Dieu en utilisant ses talents au mieux !

2. Nous n’avons rien à craindre que la crainte.
Saint Jean nous dit que "Dieu est amour." (1 Jn 4,8) Il n’y a donc qu’une réponse adéquate à lui donner : l’amour. C’est étonnant de penser que nous en arrivons à craindre celui qui est décrit simplement comme "amour." Nous pouvons craindre ce qui se produira à l’avenir – la réussite des examens, la perte de notre emploi, des problèmes de famille… mais est-ce que cela résoudra quelque chose ? Si nous examinons le passé, il est facile de voir que plusieurs de nos craintes étaient non fondées et qu’elles ne se sont pas réalisées. Alors pourquoi cette crainte nous talonne-t-elle ? Satan emploiera tous les moyens possibles et imaginables pour nous séparer de Dieu. S’il ne peut pas nous faire tomber en commettant le péché, il peint un tableau qui nous fait peur ou nous conduit au découragement. On a dit qu’ "après le péché mortel notre plus grand ennemi est le découragement." Plutôt que de se décourager à cause de nos petits défauts, nous devrions être encouragés, parce que le Christ est venu non pas pour les justes, mais pour les pécheurs, c’est-à-dire pour nous. (Mt 9,13) Nos petits défauts nous préservent de l’orgueil, et nous rendent conscients du fait que nous avons toujours besoin du Christ. Aucune disposition n’apporte une plus grande joie au cœur du Christ que celle d’un enfant humble et confiant.

3. Prendre un risque pour le Christ.
 Le Christ a pris le risque extrême pour moi ! Il est mort sachant que je pourrais ne pas le choisir. La petite chance que je le choisisse dépassait de loin à ses yeux la chance que je le rejette. Rappelons-nous que le Christ n’est pas mort pour une foule de personnes, mais qu’il est mort pour chacun de nous individuellement : Il est mort pour moi ! Jésus, je veux être comme les premiers disciples qui t’ont aimé avec un amour sans limites. Je veux me risquer pour toi ! Je veux offrir ma vie pour le salut d’une âme, tout en sachant fort bien qu’il pourrait ne pas te choisir !
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Photo:
Un coucher de soleil à La Pocatière
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Bon dimanche!
Fraternellement!
Jean-Yves
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