samedi 10 novembre 2018

(278,838) / Jésus a été bouleversé devant la pauvre veuve du temple car Il s’est reconnu en elle.

Bonjour!
Dimanche 11 novembre 2018
 
 
Photo:
Grandes portes du Sanctuaire de Notre-Dame-du-Cap,
à Cap-de-la-Madeleine - Trois-Rivières.
(Jean-Yves)
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«Béni sois-tu, Seigneur, Dieu de nos pères;
à toi, louange et gloire éternellement!»
(Cantique des trois enfants - Bréviaire de ce jour.)
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Voici la Parole de Dieu de ce dimanche...
 

Marc 12, 38-44

En ce temps-là, dans son enseignement, Jésus disait aux foules : « Méfiez-vous des scribes, qui tiennent à se promener en vêtements d’apparat et qui aiment les salutations sur les places publiques, les sièges d’honneur dans les synagogues, et les places d’honneur dans les dîners. Ils dévorent les biens des veuves et, pour l’apparence, ils font de longues prières : ils seront d’autant plus sévèrement jugés. »
Jésus s’était assis dans le Temple en face de la salle du trésor, et regardait comment la foule y mettait de l’argent. Beaucoup de riches y mettaient de grosses sommes. Une pauvre veuve s’avança et mit deux petites pièces de monnaie. Jésus appela ses disciples et leur déclara : « Amen, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis dans le Trésor plus que tous les autres. Car tous, ils ont pris sur leur superflu, mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. »
 
 

   Homélie...

 

Qu’avons-nous donc à retenir de la contemplation de ces deux femmes

que la liturgie de la Parole de ce dimanche nous donne à contempler ? 

 
Que ceux qui ont les moyens de donner, le fassent en conséquence, c’est bien. Mais que ceux qui n’ont plus rien, comme ces deux femmes, donnent tout, c’est mieux, c’est beau aux yeux de Dieu. J’aurai beau distribuer mes biens aux pauvres, dit Paul, si je n’ai pas la charité, cela ne sert à rien (1 Co 13,3).
Mes richesses, aussi importantes soient-elles, ne changeront pas le monde. Dieu attend plus. Mais si c’est ma foi, mon espérance et ma charité que je partage, alors oui, le monde pourra changer.
Ces deux veuves sont pauvres matériellement mais elles sont riches, riches de leur foi en Dieu qui ne les abandonnera pas, riches de leur espérance que de leur rien Dieu fera jaillir tout, riches de leur amour qui est pur et gratuit, comme un parfum répandu en pure perte.

Dieu recherche plus que des riches qui veulent bien partager leur avoir. Dieu recherche des pauvres, des vrais pauvres, humbles et discrets, qui veulent bien partager au monde, leur foi, leur espérance et leur charité. Souvenons-nous de Pierre au lendemain de la Pentecôte, à la belle porte du Temple, disant au paralysé : De l’argent et de l’or, je n’en ai pas, mais ce que j’ai, je te le donne : au nom de Jésus-Christ le Nazaréen, marche ! (Ac 3,6). Et voilà l’homme qui se met à marcher.


Le trésor de ce temple nouveau, il est dans notre cœur, et c’est Jésus Lui-même.
Or, comme la face du monde serait transfigurée si c’était tout nous-mêmes que nous offrions aux affamés et aux assoiffés de notre temps. Dieu n’a que faire de notre or. C’est le trésor de notre cœur qu’Il désire posséder (cf. Mt. 6,21). Jésus nous montre la beauté de la pauvreté qui est vécue à la lumière de l’Évangile. Non pas une pauvreté agressive qui cherche sans cesse à revendiquer et à soutirer de l’argent à qui en a. Mais plutôt une pauvreté humble et aimante qui est expérience que Dieu est tout. Quand l’amour est vrai, il donne tout. Quand la foi est vive, elle risque tout. La pauvreté nous permet d’être en vérité devant Dieu. Or, être devant Dieu est plus important que de paraître devant les hommes.
Ces femmes ne le savaient pas mais elles annonçaient – avec quelle lumière ! – le sacrifice parfait accompli une fois pour toutes (He 9,26) par Celui dont elles ignoraient même la venue.
Jésus a été bouleversé devant la pauvre veuve du temple car Il s’est reconnu en elle. Tu m’as façonné un corps, alors j’ai dit : voici, je viens, pour faire ô Dieu, ta volonté (He 10,5-7). Jésus vient faire l’offrande au Père non seulement de tout ce qu’Il a, mais plus encore de tout ce qu’Il est. Pour quelques piécettes de monnaie, quelque trente sicles d’argent seulement (cf Mt. 27,3), qui seront ensuite rejetées par Judas dans le sanctuaire, Jésus sera livré, dépouillé de tout pour nous sauver et nous enrichir à l’infini. Lui, de riche qu’Il était, Il s’est fait pauvre pour nous enrichir de Sa pauvreté (2 Co 8,9). Tout ce qu’Il avait de ce rang qui L’égalait à Dieu, Il nous l’a donné (Ph 2,6). Et nous sommes devenus participants de Sa divinité. Il a fait de nous un temple saint (Ep 2, 21-22). Le trésor de ce temple nouveau, il est dans notre cœur, et c’est Jésus Lui-même.
Cherchons donc cet unique trésor et enrichissons-le par les piécettes de notre prière et notre amour. Partageons ce trésor autour de nous. Soyons les vrais pauvres que Dieu envoie dans le monde semer la Bonne Nouvelle.

Vierge Marie, veuve glorieuse, toi qui as vécu un jour, à ton tour, l’offrande ultime de Jésus ton enfant à l’heure où Il a versé tout Son Sang, apprends-nous à offrir nous aussi ce que nous avons de plus précieux pour vivre, les deux piécettes de notre liberté et de notre amour. Afin qu’en perdant notre vie pour nos frères et pour Dieu, nous puissions à jamais la retrouver, avec eux, auprès du Père.

Abbé Philippe LINK  -  Merci!

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   Confirmations...

Ce matin à 11 h, 7 jeunes
de Saint-Bruno de Kamouraska
seront confirmé par Mgr Pierre Goudreault,
l'évêque de notre diocèse.
Prions pour ces jeunes.
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Photo:
Sculpture dans l'église de Saint-Jean-Port-Joli.
(Jean-Yves)
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   Cloches de la PAIX  

Que nos cloches rappellent la mémoire des soldats de la première guerre mondiale.

Le 11 novembre 2018, cent ans auront passé depuis la signature de l’Armistice qui a mis fin à la première guerre mondiale. En hommage à la mémoire des Canadiens qui ont servi dans ce conflit meurtrier, la Légion royale Canadienne invite toutes les églises du pays à faire « sonner leurs cloches à la tombée du soleil » en ce dimanche 11 novembre.

Notre évêque, Mgr Pierre Goudreault souhaite donc que l’ensemble des églises de notre diocèse se joignent à ce temps de commémoration « en espérant que les gens qui entendront sonner les cloches de leurs ville ou village s’arrêteront et méditeront sur les pertes et les sacrifices consentis tant sur les champs de bataille qu’en notre pays ». On se souviendra que plus de 619 600 Canadiens se sont enrôlés dans les Forces expéditionnaires du Canada durant cette guerre et qu’environ 400 000 ont servi outre-mer. Plus de 66 000 soldats y ont laissé leur vie alors que 172 000 sont revenus blessés du continent Européen.

De tout temps, les cloches de nos villages ont marqué le réveil, le moment de la prière, le temps du travail ou du festin et, lors de sinistre, nous ont appelé à nous rapprocher au sein même de nos communautés.

Le dimanche 11 novembre, à la tombée du soleil, Mgr Goudreault espère donc que toutes les communautés chrétiennes de son diocèse répondront à son invitation et feront retentir le son de leurs cloches en souvenir de tous ceux qui ont livré bataille pour nous assurer la liberté.
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«Rendez grâce au Seigneur: Il est bon!
Éternel est son amour!»
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«Christ est vivant, son jour se lève,
Resplendissant comme un flambeau;
Acclamons l'Agneau véritable
Dont le sang nous a rattachés.»
(Hymne - ce dimanche)
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«Ce qui définit l'homme,
c'est sa capacité d'entendre l'appel de Dieu.»
(Jean-Claude Sagne)
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«L'homme est marqué par le péché,
 mais plus profondément encore,
 il est un être essentiellement appelé.»
(Jean-Paul II)
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«Tout appel de Dieu est un appel à la vie:
notre première vocation, c'est de vivre,
et un appel ne peut venir de Dieu
que s'il entraîne à vivre de manière plus intense et plus belle,
et à assumer avec plus de confiance
 la vie humaine telle qu'elle est,
dans toutes ses composantes:
corporelles, psychiques, affectives,
 intellectuelles et spirituelles.»
(Jacques Philippe)
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Bon dimanche!
Jean-Yves


Photo:
Un coin de forêt à Ville Dégelis.
(Jean-Yves)
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