lundi 12 novembre 2018

Jésus nous invite à ne pas nous lasser de pardonner... / Refuser de pardonner nous enferme... / (278,882)

Bonjour!
Lundi 12 novembre 2018
 
 
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 
 Voici le peuple de ceux qui cherchent ta face, Seigneur
 
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
 En ce temps-là,
    Jésus disait à ses disciples :
« Il est inévitable que surviennent des scandales,
des occasions de chute ;
mais malheureux celui par qui cela arrive !
    Il vaut mieux qu’on lui attache au cou une meule en pierre
et qu’on le précipite à la mer,
plutôt qu’il ne soit une occasion de chute
pour un seul des petits que voilà.

    Prenez garde à vous-mêmes !
Si ton frère a commis un péché,
fais-lui de vifs reproches,
et, s’il se repent, pardonne-lui.
    Même si sept fois par jour il commet un péché contre toi,
et que sept fois de suite il revienne à toi
en disant : “Je me repens”,
tu lui pardonneras. »

    Les Apôtres dirent au Seigneur :
« Augmente en nous la foi ! »
    Le Seigneur répondit :
« Si vous aviez de la foi,
gros comme une graine de moutarde,
vous auriez dit à l’arbre que voici :
    “Déracine-toi et va te planter dans la mer”,
et il vous aurait obéi. »
 
(Lc 17, 1-6)

Psaume 23

Au Seigneur, le monde et sa richesse,
la terre et tous ses habitants !
C’est lui qui l’a fondée sur les mers
et la garde inébranlable sur les flots.

Qui peut gravir la montagne du Seigneur
et se tenir dans le lieu saint ?
L’homme au cœur pur, aux mains innocentes,
qui ne livre pas son âme aux idoles.

Il obtient, du Seigneur, la bénédiction,
et de Dieu son Sauveur, la justice.
Voici le peuple de ceux qui le cherchent !
Voici Jacob qui recherche ta face !
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   Commentaire...

Jésus s’adresse aux disciples et s’attache ici à leur donner quelques recommandations au sujet des relations fraternelles. Jésus demande de se préserver du « scandale ». En grec, ce mot désigne la pierre qui fait achopper quelqu’un. Un croyant, « petit » et encore fragile dans sa foi, en voyant le comportement d’un de ses frères peut être amené à être infidèle au Christ et à abandonner sa foi.
Voilà ce sur quoi porte la mise en garde de Jésus. La sanction opposée par Jésus peut paraître rude. Cependant, nous ne devons pas sous-estimer la portée d’un comportement perverti qui amènerait quelqu’un à s’éloigner du Christ. Celui par qui cela arriverait, Jésus n’hésite pas à déclarer à son sujet : « Malheureux ». Cette apostrophe nous rappelle de façon antithétique la béatitude promis à ceux qui entrerons dans la salle du festin des Noces éternelles. Autrement dit, il vaudrait mieux périr de suite plutôt que d’entraîner au péché un de ses frères et se voir refuser l’entrée dans le Royaume des cieux.
 
Jésus continue ses mises en garde au sujet des relations fraternelles dans la communauté. Il se place maintenant dans le cas où l’un viendrait à être offensé par un autre. La première recommandation est celle de la transparence. Dans le cas où une offense nous est faite, il ne s’agit pas de la sous-estimer, ni de trop vite l’excuser. Jésus connaît bien le cœur de l’homme. Il sait bien qu’il vaut mieux dire à l’autre le mal qu’il nous a fait plutôt que de le ruminer et de laisser couver en nous un désir de vengeance qui nous conduirait au péché. Il faut donner au frère qui nous a offensé l’occasion de se repentir et donc de se convertir. Pour cela, il faut lui dire ce qui dans son attitude ou ses propos nous a blessé. S’il se repent, alors Jésus est clair : nous devons pardonner. Et ce autant de fois que ce frère se repentira de sa faute vis à vis de nous : « Même si sept fois par jour il commet une faute contre toi, et que sept fois de suite il revienne à toi en disant : ‘Je me repens’, tu lui pardonneras. »
 
Refuser de pardonner nous enferme, en effet, dans une attitude de juge impartial qui, pour sauvegarder et justifier un tel comportement, ne doit être en aucun cas pris en situation de faute…
 
Derrière cette consigne, il y a la pratique même du Seigneur (cf. Lc 23, 34) et la deuxième requête de la prière qu’il nous a enseignée : « Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. » (Lc 11, 4) Jésus nous invite à nous recevoir comme des pécheurs à qui le pardon de Dieu est offert. Mais si nous refusons de pardonner à nos frères, nous risquons fort de nous fermer à la miséricorde de Dieu qui, si elle nous est donnée, demande à être reçue, accueillie. Refuser de pardonner nous enferme, en effet, dans une attitude de juge impartial qui, pour sauvegarder et justifier un tel comportement, ne doit être en aucun cas pris en situation de faute ; ce qui serait le cas, si nous reconnaissions avoir besoin du pardon de Dieu. Voilà comment le refus de pardonner nous empêche d’accueillir le pardon du Père. Voilà pourquoi, Jésus nous invite à ne pas nous lasser de pardonner.
 
Mais peut-on pardonner sans cesse ? Cette exigence n’est-elle pas hors de notre portée ? Les Apôtres ont bien compris qu’humainement cela est impossible. C’est pourquoi, ils demandent à Jésus d’augmenter leur foi. Et Jésus renchérit dans sa réponse en leur déclarant : « La foi, si vous en aviez gros comme une graine de moutarde, vous diriez au grand arbre que voici : ‘Déracine-toi et va te planter dans la mer’, et il vous obéirait. » Autrement dit, la foi, aussi petite soit-elle, peut obtenir ce qui à vue humaine paraît proprement irréalisable. En nous mettant en relation avec Dieu, elle lui ouvre les portes de notre cœur pour que lui-même puisse agir en nous et nous aide à donner les pardons qui nous sont les plus difficiles. 
Abbé Philippe LINK - Merci!
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Commandements de la vie...
 
Le plus grand handicap, c'est la peur.
Le plus beau jour, c'est aujourd'hui.
La chose la plus facile, c'est de se tromper.
La plus grande erreur , c'est d'abandonner.
Le plus grand défaut, c'est l'égoïsme.
La plus grand distraction , c'est le travail.
La pire faillite, c'est le découragement.
Les meilleurs professeurs, ce sont les enfants.
Le plus grand besoin, c'est le sons sens.
Le sentiment le plus bas, c'est la jalousie.
Le plus beau présent, c'est le pardon.
La plus grande connaissance, c'est celle de soi.
La plus belle chose au monde, C'EST L'AMOUR.
(Auteur inconnu)
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Prions...
 
Pour l'abbé Martin-Patrice qui est en traitements.
Pour les malades.
Pour les jeunes qui cheminent vers la confirmation.
Pour les prêtres, les évêques et les diacres.
Pour les personnes engagées en pastorale.
Pour nos parents et amis défunts.
 
Notre Père.
Je vous salue Marie.
Gloire au Père.
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«Colère et intolérance sont les ennemis
 d'une bonne compréhension.»
(Gandhi)
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«Nul ne peut atteindre l'aube
sans passer par le chemin de la nuit.»
(Khalil Gibran)
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Bonne journée!
Jean-Yves
 
 

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